mardi 14 janvier 2025

Mine de Las Cabesse

 

Sortie spéléo le 11/01 2025 : 
Mine de Las Cabesse à 15 km de St Girons (09) après Romanèche 
Participants : Agnès avec 14 personnes du spéléo club de L'Epia.
 

 
Nous sommes nombreux à visiter cette mine (fermée dans les années 1970) et c 'est pour cela que nous ne pourrons pas atteindre la rivière naturelle au fond vers -80 (?).
La marche d'approche de 15 mn nous mène via une piste sur des gradins avec des dolines en contrebas. Ce paysage complètement artificiel n'aide pas à reconnaître la bonne entrée. Vio, notre guide, nous conduit d'excavations en excavation jusqu'au départ de la mine. Une corde à installer pour descendre le ressaut d'entrée de 4 m, puis une seconde pour un plan incliné de 6 m et nous voila au sommet d'un P20, parfaitement rond, avec une perçage sans faute. Les travers-banc sont horizontaux et munis pour certains encore de leurs rails. Présence de nombreux tuyaux et de bennes. Certains rails butent sur des trémies, ce qui témoigne que les accès ont été  foudroyés. Entre, ces galeries, le cheminement descend très déclive (zone d'abattage), quelques maçonneries de soutènement en pierre consolident ce paysage. De belles circulations d'eau parcourent les différentes zones et devraient rejoindre une rivière souterraine en contrebas (possible traversée ?). Tout au long de notre visite, nous apercevons des coulées bleues ciel à bleu turquoise, rose, plus ou moins claires et rose tyrien. Superbe déco! Caché après un passage bas, des départs de stalactites roses ; quelques aragonites (?), de la malachite, des sulfures, des graphites, des restes de carottage et des bouts de minerais de manganèse. Notre point bas s'arrête sur un puits que nous ne descendrons pas faute de corde. Plus loin, c'est la profondeur de l'eau qui nous fait faire demi-tour. 
Dehors, le brouillard nous attend ainsi que la pluie et le vent. Il ne faisait pas chaud sous terre, mais dehors ce n'est pas mieux.
Retour au chalet de l' EPIA pour 19H30. Nous mangeons ensemble une tartiflette (temps préparation 2H00) et un apéro bière. Cette journée conviviale se termine pour le retour sur Toulouse vers 00H00. 


lundi 6 janvier 2025

Spéléo dans l'Héraut

 

Sorties spéléo du 3 au 5 janvier 2025
Participants : Michel S, Pascal T, Agnès B, et Jean de Chapertis (route du col de Cabaretou 34)
Nous arrivons le jeudi soir afin d'être frais pour partir le matin avec Jean qui nous héberge dans sa grande maison familiale. Chaque soir, Jean nous allumera un bon feu de cheminée devant lequel nous partagerons un petit apéro et le matin une bonne brioche faite maison et le café qui va avec.
Les objectifs de ces 3 jours étaient de vérifier et de commencer à ouvrir quelques passages entre le Châtaignier, la Rivière Morte et le Piège à Loup (fermé par une trappe), ainsi que du réaménagement pour sécuriser et faciliter la progression.
Vendredi 3 : TPST 7 heures
Nous allons dans le "ventre de la baleine" vérifier un passage que Jean soupçonne de communiquer avec une nouvelle galerie que nous avions ouverte quelques semaines auparavant. Après une séance de désobstruction qui ne donne pas grand chose, nous repartons vers le réseau supérieur afin de gratter au fond de la nouvelle galerie et permettre à Michel de la découvrir. Hélas, celle-ci a subi les répercussions de notre intervention dans l'étage inférieur. Nous ne resterons que peu de temps, juste le temps d'ouvrir un passage dans des concrétions pour voir plus loin. Une galerie (4 pattes) s'ouvre sur 4m et se finit dans un colmatage de calcite où l'eau s'est évacuée dans le passé par un petit trou encore visible.
Nous allons à l’extrémité de la galerie supérieure et commençons une séance de désobstruction dans une remontée verticale qui devrait sortir dans le ravin extérieur (la galerie semble être très près de la surface). Ce nouvel accès pourrait nous amener plus rapidement aux endroits stratégiques afin d'amener de gros moyens pour creuser et trouver des suites dans ce réseau. Nous rentrons après une deuxième séance de désobstruction 
Samedi 4 : TPST 7 heures
Nous repartons dans la galerie supérieure, Jean et Michel restent en arrière afin de retailler des marches dans la glaise et poser quelques barreaux pour sécuriser l'escalade de 20 m qu'il faut  équiper à chaque séance. Pascal et Agnès, continuent la désobstruction au bout de la galerie supérieure. Jean propose de ressortir pour taper au marteau dans le ravin extérieur et tenter une communication par le son. Il revient  après 3/4 d'heure sans succès.
Après une nouvelle séance de désobstruction , nous repartons vers l'escalade afin d'améliorer le passage dit "de la lucarne". Celui-ci est élargi à coup de burineur en 1 heure et nous passons maintenant pratiquement assis. Michel et ses longues jambes en sont tout particulièrement satisfaits  et peuvent enfin passer dignement cet obstacle. Retour sur le bout de la galerie pour une nouvelle séance de désobstruction et en passant au retour, nous agrandissons le passage dit "du soupirail" qui nous oblige à ramper sur 3 mètres avec nos sacs lourds.
Dimanche 4 : TPST 6 heures
Retour dans  la galerie supérieure pour Jean et Pascal, mais Michel et Agnès, équipés de talki walki , restent dans le ravin à l'extérieur en attente de communication. Après 30 mn, Jean établit le dialogue entre la galerie et le ravin extérieur, ce qui prouve que nous ne sommes pas loin les uns des autres. A l'aide de nombreux coup de marteau des deux côtés, nous repérons la position approximative où devrait ressortir la remontée verticale en cours de désobstruction. Michel et Agnès rejoignent  Pascal et Jean sous terre et en passant améliorent le "soupirail". La progression est maintenant  plus aisée grâce à nos aménagements.
Après une nouvelle séance de désobstruction dans ce boyau remontant, nous repartons dans la nouvelle galerie dont la première salle s'appelle "la salle sans suite", vu que Agnès, dans la précipitation, après avoir pu passer seule l'étroiture qui n'était pas encore assez large pour les autres, n'avait pas vu la lucarne qui donne accès au reste de la galerie. Nous commençons à gratter au burineur le remplissage dans le fond de la galerie (80 m de la salle) où le plafond et le remplissage se rejoignent, dans l'espoir de trouver la suite de ce beau volume. Cette désobstruction promet d'être longue. 
Nous devons partir tôt car Agnès, Michel et Pascal rentrent sur Toulouse le soir même.
De toute façon, dos, épaules, doigts de mains et genoux ne veulent plus suivre. Il faut faire reposer les machines.
Dehors, l'humidité nous accueille: comme ces 2 jours passés, il n'a pas fait beau. L'odeur des feuilles mortes et des mousses nous revivifie. 
A noter qu'il n'y a pas assez de différence de température entre l'intérieur et l'extérieur donc peu de courant d'air en ce moment de l'année ... mais en sortant, le trou semble aspirer, intéressant ...



jeudi 19 décembre 2024

WE Coquillages et cavités 13/14 et 15 dec (Lot)

Cette année nous avons été hébergé dans le grand Manoir de FOUSSAC dans le lot  près de Martel. Les premier arrivés, désorientés par la grande demeure, ont cherché 15 mn pour trouver comment y rentrer dans le noir. Arrivés plus tard, je répartis le groupe en mettant des étiquettes aux portes dans les chambres et lits disponibles. Je suis tout d'abord désorientée par l'agencement de ce manoir qui comporte 2 tours, plusieurs escaliers, chambre traversante, accès par des coins retranchés. Nous ne verrons pas de fantôme, pas meme Christine qui se retranche avec son petit chien dans l'entrée où se trouve l'armure. 3 salles de séjour, une salle de jeu et un billard sont à notre disposition pour ce WE qui s'annonce hivernal.











Participants : 39 inscrits dont 2 désistements 
Samedi 14 dec: La cavité ciblée est le Nobel que Micas, spéléo de MIERS (10 mn du Manoir) doit nous ouvre, par une trappe. Il faudra marcher 1km dans les champs pour rejoindre cette entrée artificielle.  Nous laissons un groupe de 15 personnes dont 2 enfants accompagnés de leur papa et 3 voitures pour le retour en navette, car un autre groupe de 13 décide de  traverser en rentrant par le pertes de Ayrals en ressortant par le Nobel
Traversée perte des Ayrals-Nobel
La perte qui se trouve à la sortie du village est fermée par une grille. Mica nous ouvre là aussi l'accès. Un ruisseau s'y jette. Nous rentrons et passons sous la route pour rencontrer rapidement l'eau dans le méandre d'entrée. Il a fallu plus de 7 ans pour ouvrir cet accès, et c'est donc à 4 pattes que nous attaquons cette journée. Complètement mouillés dès les premiers mètres, nous subissons ces conditions car la suite , nous le savons, est de belles dimensions. Après 25mn, un premier ressaut équipé de barreaux indique la sortie des boyaux. Le ruisseau dévale de ressauts en ressauts et de puits en puits, et forme de jolies cascades qui nous accompagnent avec vacarme. En bas des plus grandes, le courant d'air est plus important et nous commençons à ressentir le froid. Arrivés au shunt du Serpent, nous mangeons et attendons les 3 derniers rentrés en décalage derrière. Devant nous, Bernard et Nico sont déjà partis. Après le repas, nous sommes enfin 11 à avancer ensemble. C'est toujours aussi magique que de découvrir un gros réseau avec ses grandes galeries et sa rivière capricieuse, tantôt cachée, tantôt en écoulement libre ...surtout après un si important chantier d'agrandissement. Cette rivière est un affluent de PADIRAC que l'on peut rejoindre après près de 14km de progression et qu'il est possible d'explorer  post siphon 2 ... et par temps d'étiage, passer le siphon 3 et la voûte mouillante du siphon 4 (compter plus de 10 heures avec un groupe de 5 par le Nobel).
 Après 30mn nous retrouvons Nico seul qui fait des escalades pour passer le temps, et 30 mn après, Bernard qui revient en signalant un bivouac et des fossiles labyrinthiques. La progression dans la rivière est coupée par des shunts fossiles et nous atteignons ainsi le bivouac 1. Il faudra encore plus de 1H00 pour arriver au Bivouac de l'Iguane et 20 mn de plus pour rejoindre la bifurcation vers la sortie fossile du Nobel. Là, j'avoue que ma mémoire m'a joué un tour. Après un passage caractéristique, je m'attendais à une galerie plus importante, et le méandre n'étant pas très large, je fais demi-tour pour regarder la topo que Didier détient dans sa poche. Celle-ci est recouverte de boue, et Didier passe sa grosse langue sur le film plastique afin de voir apparaître notre tracé. Oui, c'est bien là et de toute façon, Tic et Tac devant ne sont pas revenus ... et doivent certainement nous attendre.
La suite est équipée via des barreaux et des marches taillées au sol, ce qui facilite notre progression avec une parenthèse de plus de 200 m de laminoir à 4 pattes, entrecoupé de courts passages pour redresser le dos ( c'est bien fait quand même!). Nico et Bernard sortent les premiers (17H15), Lilian tente de les suivre. J'avance seule laissant le reste du groupe pas très loin, pour profiter des volumes et je retrouve Lilian qui a eu la bonne idée de faire demi tour se trouvant un peu isolé du reste du monde. Il ne s'était pas aperçu qu'il avait loupé la bifurcation vers la sortie, et avec un peu d'intuition, et sans lumière devant , dans un grand silence, il commençait à comprendre qu'il était seul. Dehors, il fait très froid à attendre les copains remonter car nous sommes tout mouillés, et les premiers filent dans la nuit tombante... Les derniers arrivent aux voitures vers 18H00 - TPST à 13 personnes : 7 heures.
Entrée par le Nobel ( 5 heures 15 personnes)
Les filles (10 et 8 ans) regardent l'entrée où il faut descendre une quinzaine de mètres d'échelle dans un tube creusé artificiellement. Après les premières minutes d'hésitation et accompagnées de leur papa, elles resteront vaillantes jusqu'au bout. Arrêt et demi-tour devant de laminoir. Le groupe s'étale dans les galeries et profite des équipements en fixe et de très belles formations d'aragonite, d'aiguilles de gypse et de fistuleuses en plafond.
Le soir : nous nous retrouvons autour de l'apéro vers 18H30 et après une douche chaude, il nous faut déjà laver les 35 kg de moules pendant que certains ouvrent les huîtres. Le repas s'organise et après les crêpes au nutella il est près de 22H30, c'est l'heure du billard et des fléchettes. Dernier couché 2H00. 
Dimanche : balade pour un groupe autour de Floirac en partant du gîte, nettoyage du matos dans la Dordogne pour d'autres. On mange les restes... Ménage dans les chambres et sanitaires, et pièces communes.... après avoir trouvé les balais et serpillères cachés dans un recoin et armoires du Manoir.
Le soleil nous accompagne pour le départ vers Toulouse. Pour ma part, je laisse derrière moi les odeurs de feuilles mortes et l'air frais du bord de la Dordogne pour retrouver les avions de Blagnac ... rien à voir avec ce coin de poésie.
 

lundi 18 novembre 2024

Gouffre de Houaliech (31)

Week-end dépollution du C.D.S. 31.

Participation des clubs : S.C. Airbus, S.M.S.P, G.S. Toulouse, S.C. Epia, A.S. Cagire, Oxykarst.











32 spéléologues de 8 à 75 ans se sont retrouvés à 10 heures à Juzet d'Izaut dans le but de nettoyer cette belle classique d’initiation.

Pendant que certains équipaient le gouffre en progression, une autre équipe se chargeait d' installer une tyrolienne au-dessus de la doline d'entrée pour l'évacuation des déchets.

Trois gros sacs à gravats ont été sortis du gouffre sous un soleil radieux et une bonne ambiance grâce aux grillades et aux échanges multiples entre les participant(e)s.

jeudi 14 novembre 2024

Sorties spéléo les 9 et 10 nov Saint Pons de thomières

Participants : Pascal, Agnès avec Jean et Mathias 2 spéléos locaux.

Nous partons vendredi soir pour être hébergés chez Jean dans sa grande Maison sur le bord de la route qui mène au col de Cabaretous.
Samedi : nous décidons d'aller agrandir un étroit passage  dans la cavité BIDON d'où sort un fort courant d'air. Après 8 heures d'acharnement, Agnès arrive à faire tomber un bout de plafond stalagmitique et retire au pied de biche un gros bout de caillou qui lui permet de passer. Les autres n'y parvenant pas, elle passe seule et tombe sur une jolie salle sans toutefois voir la suite en perdant le courant d'air. Pas de première sans les copains, on y reviendra le lendemain. TPST 9 heures. On arrive tard chez Jean et finissons le plat de lasagne de la veille.
Dimanche : nous retrouvons Mathias vers 10H du matin. Arrivé devant le passage étroit, il passe lui aussi sans problème le passage, mais reste derrière pour aider à agrandir. Après 1H30 d'effort, tout le monde est enfin de l'autre côté et nous prenons le matériel pour aller de l'avant. Une belle suite nous mène dans une galerie recouverte de calcite scintillante et de petits gours fossile. Il y a bien une centaine de mètres découverts, mais la galerie bute sur des remplissages de partout. Nous retrouvons le courant d'air dans un méandre avec une forte pente. Nous commençons l'agrandissement et après 2 mètres, nous décidons d'arrêter là pour cette journée. TPST : 7 heures sous terre. Jean et Mathias se proposent de faire la topo le WE suivant.
Chez Jean, nous partageons un apéro et un repas ensemble.
Lundi est férié. Jean nous accompagne pour un tour en VTT pour une récupération active.
Très beau temps ces 3 jours, la pluie s'est juste arrêtée le samedi matin. Grand vent froid sur le plateau mais les gens sont quand même sortis promener et  chercher les champignons. Ce 11 nov cependant marque définitivement l'arrivée  du froid

dimanche 3 novembre 2024

Gouffre Polyphème (Sorèze)

27 oct 2024 : Participants : Agnès et Pascal accompagnés de Hugo du club de Sorèze.




Nous avons RDV à 11H00 sur le plateau. L'objectif est de montrer les techniques d'agrandissement à Hugo. La marche d'approche de 10 mn nous mène au fond de la doline où s'ouvre l'entrée des buses (autre accès à la grotte du Calel).  L'entrée est une magnifique perte avec une cascade qui ne coule pas aujourd'hui. 
Nous ne sommes que 3 et filons vers le fond.
Après 2 petits puits et de grands volumes, nous posons très vite pied dans la rivière qui se perd rapidement dans des blocs. La suite est un boyau agrandi que l'on accède via une main courante acrobatique et passage bas. Les mains courantes continuent et nous les suivons. A la base du deuxième puits remontant, Hugo nous propose de faire demi tour car en effet, le siphon aval se trouve dans la rivière que nous ne pourrions atteindre en remontant vers les plafonds. Donc, demi-tour, et nous prenons une corde descendante, puis après avoir mis pied dans l'eau, nous arrivons sur une voûte basse. Hugo se traîne dans l'eau. Nous le regardons sans le suivre... trop d'eau aujourd'hui. De plus, une nouvelle arrivée d'eau vient gonfler le cours principal quelques mètres plus loin. Après 2 heures d'errance et des kits lourds, nous proposons de revenir en arrière et d'aller agrandir le boyau du départ. Après les grosses pluies des jours passés, ça suinte de partout, des gouttes coulent de long du coup et le sol est bien imbibé. Nous mangeons et commençons le travail. 2h30 plus tard, nous sortons en déséquipant. Il est 18H00 quand nous arrivons aux voitures. C'est le WE  de l'heure d'hiver. La brume monte depuis la carrière et inonde une partie du plateau. Le fond de l'air est frais. La lumière décline lentement, nous rentrons sous un ciel rouge et rapidement il fait déjà nuit.

 
 

mercredi 9 octobre 2024

Exercice secours SSS31

Samedi 5 octobre - gouffre des Hérétiques (ARBAS 31)

 Participants: Agnès, Pascal, Pierrick, Lilian, Bernard ,Franck 











39 participants au total. RDV fixé le samedi  à 8H00 à Herran
Certains d'entre nous ont dormi sur place devant le nouveau local. Le brame du cerf nous a accompagnés toute la nuit et c'est frais et dispo que nous attaquons cette journée.
Le thème de cet exercice est la communication et l'évacuation d'une victime.
4 équipes sont réparties dans les puits (-60), munies de 3 d'un TPS , une équipe amène la civière et la victime dans la salle du TDV (-100), avec également un TPS.
Une équipe à la mission de faire des tests avec une  balise + un TPS, une autre équipe en surface avec un TPS est chargée de récupérer le signal de la balise sous terre.
Un équipe de surface (poste avancé) fait le relais avec un TPS et une radio jusqu'au poste de commandement à Herran. Les premiers rentrent vers 9H30, la civière démarre aux alentours de 15H45 
et sort 4 heures plus tard. L'équipe portage du fond dont l'effectif est de 8, rencontre quelques soucis de passages étroits dans le méandre de la base des puits.
Les ateliers se déroulent les uns derrière les autres sans noter de soucis particuliers. La balise arrête d'émettre au bout de 1H00... batterie ?
Bilan, une victime sortie en pleine forme, un repérage balise KO, des TPS qui ont fonctionné au top. A noter la remarque du PC : ne pas passer devant un TPS sans donner de ses nouvelles ou des nouvelles de la situation. 20H00 briefing et partage d'un apéro largement dinatoire dans la salle des fêtes de Herran. Il a fait beau temps toute  la journée et l'air du soir commence à se réchauffer annonçant une journée de dimanche ensoleillée.


mercredi 25 septembre 2024

Participation au camp à St PONS

du 21 au 23 sept - Participants : Michel, Pascal et Agnès

Nous arrivons le vendredi soir. Le groupe revient tard de la sortie désobstruction à la Rivière morte. Ils ont sorti 80 gammates de remplissage. Petit apéro, repas de lasagne et nous décidons d'aller à la rivière morte pour repérer des parties non connues.
Samedi 21: 9 personnes - Il fait très beau - Entrée à 12H00 et sortie (sous la pluie légère) à 20H00 - Nous rééquipons quelques parties sur cordes et une équipe fait des photos dans un très jolie réseau
Dimanche 22 : André et Édith nous quittent le matin et Mathias ne sortira pas ce dimanche - Nous ne sommes plus que 6 personnes. Nous partons pour le trou dit le "Chantier". Il a plu toute la nuit et la fin de la pluie est attendue en fin de matinée. Après 20 mn de marche tranquille, nous devons ouvrir une petite porte pour descendre dans la galerie creusée et désobée  jusqu'à -30 m. Ce boyau vertical,  équipé de barreaux et de cordes pour passer les parties plus verticales,  débouche dans une grande salle d'où démarre un méandre qui est en fait une rivière lorsqu'il pleut.
Après quelques centaines de mètres, le méandre termine sur une salle encore plus grande et concrétionnée équipée d'une main courante pour visiter la partie haute et d'une corde de 10 m pour descendre dans la perte du fond. L'objectif est de repérer les départs vers le trou de "Douch" et de continuer la pointe faite par Michel et Jean lors de la dernière sortie. Agnès et Christian sortent les premiers laissant les 4 autres traverser une fragile banquette d'argile en hauteur. Ils franchissent au-dessus d'un puits de 8 m en équipant avec une corde,puis tombent sur du colmatage. Le premier groupe sort vers 16H00 sous l'orage après avoir repéré d'autres passages en plafond et les autres arrivent à la voiture à 17H20. Michel nous quitte à son tour.
Retour chez Jean, nous avons le temps de préparer le gratin de raviols aux courgettes, recette de Christian très goûteuse.
Lundi 23 : Trou de "Douch". Nous avons RDV au départ du trou à 10H30 avec Lionel qui nous ouvre la porte. Nous faisons 2 groupes car nous sommes 7 personnes. L'objectif est d'aller ouvrir un passage dans le fond de la grande salle avant le siphon terminal de sable, puis tenter d'ouvrir le siphon de sable pour revoir les passages en direction de la Rivière Morte et enfin remonter vers les plafonds pour repérer les galeries qui partent vers le trou du "chantier"visité la veille. Jean, Mathias, Pascal et Agnès remontent les 40m de verticale sur corde pour atteindre une galerie intermédiaire dans les plafonds ... et rencontrent une famille de loirs lovés dans un sac posé au sol. Affolés, 5 d'entre eux montent sur une corde qui donne accès à une galerie supérieure. Ils nous regardent avec leurs gros yeux globuleux, ils ont un pelage gris avec une jolie queue en panache et grassouillets comme ils sont, ils doivent trouver de la nourriture dehors avant l'hibernation.
L'équipement n'est pas ancien, moins de 10 ans, mais certains amarrages un peu rouillés ne nous inspirent pas grande confiance. Nous reviendrons en posant de nouveaux amarrages car le secteur est à fouiller.
Nous sortons vers 17H30 après avoir visité une galerie où se trouvent des aragonites jaunes. Nous rattrapons le groupe aux voitures.
C'est au tour de Pascal et Agnès de repartir vers Toulouse laissant nos 4 copains finir le camp.

mardi 17 septembre 2024

Rassemblement Caussenard dans le Gard (WE des 13 et 14 sept) à Arre

Nous retrouvons sur place plein de copains et c'est l'occasion d'échanger pour des sorties hors du 31.


 Samedi 13 sept : traversée grotte de Calles- Event de Bez

Participants : Didier, Michel, Agnès,Pascal, Lilian, Kevin, Franck et Marie.











Nous sommes 7 personnes et nous nous inscrivons au planning pour un départ vers 9H30. 
A 9H45 nous partons vers Calles à pied ... mais du mauvais côté du village !
Retour du bon côté au bout de 10 minutes, sur la voie verte, pour un vrai départ à 10H00. 
Après un tunnel de près de 500 m de long, le chemin débute tranquillement sur la gauche, puis devient de plus en plus raide. 
Arrivés à 10H40 au bord du trou2 personnes sont en train de descendre. Nous avons une très jolie vue et un superbe temps. 
Nous rentrons vers 11H00. Après une première salle et un P13 (puits du balcon), l'ambiance devient titanesque. Les plafonds sont très hauts et les strates étagées en anneaux  autour de nous remontent jusqu'au dôme du plafond de la première salle. 
Nous montons une escalade équipées puis redescendons pour atteindre la salle du Phare, même configuration mais encore plus grande. 
Malheureusement 22 personnes sont en attente pour franchir le P26 du Mikado, trop instable pour le descendre en double. C'est long, certains font demi-tour. Nous gardons le moral et patientons.
C'est vrai que le puits n'est pas vraiment rassurant. De grosses chaînes retiennent un énorme bloc (bien calé) et de la mousse chimique bloque d'éventuels cailloux en tête de puits... Tout peut se purger d'un moment à l'autre. Surtout NE RIEN TOUCHER.
La suite est un plan incliné de 20 m qui marqueà sa base, le carrefour entre la galerie "Transcaussenarde" qui développe sur 1 km et la jonction vers le fond. 
Nous partons visiter la galerie ... les volumes sont énormes. Une première montée raide nous porte jusqu'au plafond (près de 40 m de remontée), puis après un passage dans une trémie et une remontée vers un affluent, une corde de 5 m sur le côté nous dirige dans une galerie fossile qui monte et qui descend sans cesse au milieu des nombreux blocs (tombés du plafond) et dans de très gros volumes. Au passage quelques aragonites couvrent certaines parois de petits cristaux blancs. Après une salle et une une belle remontée vers les plafonds: arrêt sur un laminoir qui s'arrête net au bout d'une dizaine de mètres.
Retour pour la traversée. 2 petits puits à descendre et nous voila à l'entrée du méandre où s'ouvre le P80. Hélas, nous ne sommes pas seuls. 15 personnes devant nous, refroidies, attendent leur tour.











Un fort courant d'air circule dans ce méandre. En fait, il ne faudra descendre que 60 m dans le puits dont la corde équipée plein pot est fractionnée à -40 et il faut atteindre le fractio par un pendule de 5 M. 
Certaines personnes se coincent au passage et c'est l'attente ... patience ... patience. Enfin c'est la libération et après une magnifique descente au centre de ce gros tube et dans cette verticale bien éclairée grâce à nos lampes électriques, nous arrivons dans Bez (la partie basse du réseau) vers 18H00. Il nous faudra une heure de plus pour passer toutes les mains courantes car Bez est un très long méandre actif, entrecoupé de 2 siphons dont un a été désamorcé via une pompe pour l'occasion. Ce méandre se parcourt en opposition. Au début les passages sont très aériens, puis après avoir descendu un P25, nous nous retrouvons plus près de l'eau. Certains passages équipés de barreaux pour les mains obligent une progression en dévers sur les bras. Heureusement, il y a plein d'aspérités et de petites banquettes pour les pieds et les cordes permettent d'oser des grands écarts que nous n'aurions peut être pas osés en libre. La galerie de sortie est un trop plein de la rivière, il nous faut remonter quelques dizaines de mètres équipées, pour l'atteindre. Nous sortons vers 19H00 et arrivons à Arre vers 19H30 pour l'apéro. 
Le repas commencera à être servi vers 20H30 ... mais durera jusqu'après 23H00.. Nous étions très nombreux et bien que le repas était très bon... c'était trop long. 
La soirée commencera vers minuit, l'orchestre excellent (comme celui de la veille d'ailleurs) s'arrêtera à 2H00. 
C'est l'heure où l'ambiance s'est calmée et à part quelques fêtards, et les ronflements, on s'est endormi .... chacun dans son nid.


dimanche 1 septembre 2024

Séjour camps Corse canyons

 29 juillet et le 2 Août. 
10 personnes ont participé à ce super séjour
Participants : Laurent et Céline , Ludo et Aurélie, Sacha et Alex ( du club) , Jeff et Martine, John, Lorenzo.











Nous sommes arrivés de façon échelonnée, entre le  29 juillet et le 2 août.

Premier canyon réalisé dans la zone d’Ajaccio, Leccia Rosa, le lundi 1er août qui se trouve juste à côté de la Richuissa (que l'on prévoyait de faire le lendemain tous ensemble mais qu'on laissera tomber vu les distances)
On se retrouve sur place, à l'arrivée du ferry pour une part et après 2h de route tortueuse pour le groupe venant de Solenzara.
Après une marche bien paumatoire et moultes griffures dans le maquis Corse, nous profitons d'un beau canyon, enchaînant vasques rappels et quelques sauts dans des eaux turquoises.
 On enchainera ensuite pendant la semaine divers canyons entre Bavella et Solenzara : Ruisseau de Polischellu, Purcaraccia (magnifique mais temps couvert dans les vasques) Vacca pour certains.
Ruisseau de Gaglioni pour certains le dernier jour.


mercredi 21 août 2024

Matte Arnaude

Mercredi 14 août - Participants : Agnès + 1 ami.
Cavité qui s'ouvre dans le massif au-dessus de Trassanel.
Cette cavité qui descend à plus de 400m pour rejoindre les grandes galeries de la rivière de Cabrespine.
Nous mangeons à midi sur le parking à quelques dizaines de mètres de l'entrée où nous regardons les topos de Matte Arnaude et Cabrespine pour avoir une idée de la visite que nous allons effectuer.
Lors de la précédente visite de cette galerie, je m'étais arrêté proche des -300, où nous avons finalement dû faire demi-tour par manque de temps.
Nous allons donc essayer d'aller plus loin que la fois précédente.
Après s'être rassasié au parking, nous passons l'entrée de la grotte à 12h30.
Nous suivons les balises, bien positionnées, mais malgré ça après une dizaine de minutes de progression nous nous trompons à la bifurcation et prenons à gauche... nous tombons face à un passage étroit bien en pente, et un rétrécissement, jusqu'à ne plus pouvoir avancer... et ... je n'ai pas le souvenir d'être passé par là la fois précédente. Nous comprenons rapidement que ce n'est pas le bon chemin et perdons 20 minutes.
Nous poursuivons en suivant les balises, continuons la descente. Toujours émerveillé par ces magnifiques concrétions.








Nous passons la galerie fossile et arrivons dans l'active. Les gours sont secs et le ruisseau pas très actif, quelques flaques d'eau par-ci par-là. Autant de signes encourageants!
Nous passons les étroitures sans difficulté, toujours un courant d'air bien présent.
Il est aux alentours des 15h45 quand nous arrivons au siphon à -415, qui est sec et qui souffle énormément.
Nous avons envie de continuer, la rivière n'est pas loin derrière...
Nous décidons cependant de faire demi-tour, sachant que la remontée sera plus longue que la descente et les personnes à la surface ont été prévenus que nous ne sortirons pas trop tard.
En effet, avec un sac extrêmement lourd, la remontée est plus difficile, nous nous arrêtons plusieurs fois et échangeons le rôle du porteur du sac.
Dans une grande et magnifique salle concrétionnée (dont je n'ai pas le nom), nous nous arrêtons de nouveau pour déguster un bon saucisson qui nous redonne des forces.
À la moitié du trajet retour, nous vidons les gourdes, pour nous alléger davantage. Notre sac pour deux est encore bien trop lourd et après tout ce trajet parcouru nous en ressentons davantage son poids... ( le sac contient du matériel pour filmer, un mini projecteur, une gourde en métal, bouffe...)
Nous sortons finalement à 19H30.
 

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dimanche 11 août 2024

Camp spéléo du 4 au 10 août Cantabrique

Nous avons réservé un camping à Ramales au cœur du massif calcaire où se sont formés plusieurs réseaux souterrains pouvant aller pour certains  jusqu'à plus de 80 Km de développement. Le lieu est remarquable car central avec ses accès aux divers réseaux dont la plupart sont formés de grandes galeries ventées. Certaines entrées sont de larges conduits qui, autrefois, pouvaient expulser des rivières, mais qui aujourd'hui  laissent s'échapper de violents courants d'air.

Participants au camp: Jeff et Martin (31), Chantal et Jean Pierre (46), Luc (46), Yann (48), Pascal et Agnès du club
 
Dimanche 4 : installation du camp avec 3 Barnums pour la vie commune et le matériel.
Jeff et Martin s'occupent de l'intendance et des repas, nous aidons comme nous pouvons. Il ne manquera de rien, 2 glacières assurent le frais. Il fera bon durant les 6 jours avec un jour de pluie.


Lundi 5 : Gandara - 8 personnes
Nous partons pour mettre en place la corde dans le P40 qui nous servira à sortir lors de notre  traversée prévue le lendemain qui est le seul puits non équipé de la traversée. A part une main courante d'accès au fond de l'immense salle d'entrée qui permet de passer au-dessus d'un P50, nous cheminons dans des grandes galeries, puis, une conduite obligatoire (il faut se vouter avec de courts moments de 4 pattes) donne sur une belle galerie pratique et facile. Luc, Yann et Pascal équipent le P40 pendant que nous faisons demi tour -TPST : 4H30.
Mardi 6 : Traversée Caligrafos - Gandara
Je n'ai pas beaucoup dormi cette nuit, le trac de la traversée. Mais apparemment je ne suis pas la seule ..J'ai lu et relu la topo. Pascal et moi étions allés jusqu'à la salle Catane il y a 10 ans en aller/Retour avec les anglais. Nous en gardons peu de souvenir.
Personne ne connaît et cette traversée, la plus longue d'Europe avec 12 km de long sur 650 de dénivelé est réputée pour etre exigeante, paumatoire et comptée en 22H00 sur le dernier descriptif. Nous avons cependant visionné un film d'un groupe speleo espagnol marquant 18H30. Nous nous basons sur ces horaires pour calculer "les portes horaires". Un petit détail : il y a un certain engagement car passé un certain niveau, il ne faut pas compter sur des secours vu l'éloignement des entrées et les passages étroits qui nécessiteraient plusieurs jours de désobstruction.
Nous quittons le camping à 8H00 ( heure d'ouverture de la barrière) et entrons dans Caligrafos à 11H00 après 40mn de marche d'approche. 
Première partie : Entrée Caligrafos - salle Catalane
Il faut commencer par du 4 pattes puis avancer régulièrement courbé pendant 1H30. Tout est balisé et nous voilà vraiment rassuré, ce qui nous permet d'avancer rapidement. Nous repérons tout de même les passages sur la topo : salle de l'Union, salle Arena, salle de la Sardine à la Grosse Tête ( attention bien suivre le balisage, salle Scooter et enfin salle Catalane. Sur ce cheminement il y a un court et facile passage exposé au-dessus de 5 m de vide et une désescalade que nous choisissons, vue l'engagement, de faire en rappel (oui on a pris une corde quand même!). Nous sommes larges car nous y parvenons au bout de 4H00. 
Deuxième partie : le Rio Viscoso - bivouac 3
Apres une desescalade d'une diziane de mètres en colimaçon et dans de l'étroit depuis la sol de la salle Catalane (entre des blocs), nous tombons sur une galerie large et basse au sol noir avec de jolies formes de vagues témoignant du passage de l'eau. Le rio est dessous et nous le voyons à travers des nombreux trous qui marquent la progression, et qui "attrapent" le kits qui trainent derrière, obligeant de le porter à la main tout en avançant à 4 pattes ou courbés. Ca glisse par endroit, les passages aériens ont ete sécurisés par des mains courantes, nous rencontrons un loir (?) et nous mettrons 4 heures pour en sortir.
Troisième partie. Bivouac 3 - salle des P100
Un ressaut remontant de 5 mètres montre la fin du rio (dernier point d'eau) et nous tombons sur le bivouac 3, c'est grand,  puis rapidement au bas du P50 à remonter. La suite, appelée galerie Myote, n'est pas de tout repos, même si nous évoluons dans de grands volumes. Elle est entrecoupée de remontées sur cordes et d'énormes blocs à escalader et à descendre, mais dans l'ensemble elle ressemble à un gros couloir d'éboulis remontant jusqu'à la salle du carrefour. Prudence car nous débouchons dans de l'énorme au-dessous d'un des P100, puis passons entre les 2 énormes P100 en traversant le haut d'un énorme bloc. Puis, une main courante nous mène à une suite (remontée de 8m). A partir de ce point, tout devient facile.Nous avons encore mis 4H de plus.
Quatrième partie: Les  P100 - Sortie (temps progression : 4H00)
Nous avançons dans des galeries équipées de MC et de ressauts remontants (entre 5 et 10 m). Nous descendons dans les galeries en colimaçon dites passage 'Caracol" pour cheminer dans de très grands volumes qui brillent de partout du à la présence de gypse. Nous passons au bord d'une longue falaise, le sol commence à monter et nous  finissons par une escalade sur une rampe qui débouche dans l'immense salle Angel de 100 m de haut. Nous arrivons au sommet en suivant un sentier équipés de mains courantes remontantes et nous laissons le vacarme de la cascade au fond. Après 3 petits ressauts nous sommes enfin à la base du P40 (après 2H30 de progression), reste à le monter et à le déséquiper. La suite est connue depuis le premier jour et nous sortons à 3H00 du matin. Nous avons mis au total 16H00 à 4. 
Le temps de descendre, récupérer la voiture au col du départ (40mn de route) et nous arrivons endormi au camping vers 5H30
Pour info, sur 16H00, nous avons bien progressé 5H00 courbés ou à 4 pattes ...sortie exigeante donc. 
Mercredi 7 : repos  - Il pleut
Jeudi 8 : visite des galeries de Fresca jusqu'à l'arrivée des rappels de Tibia - Jean Pierre qui s'était tordu la cheville après la première main courante, est enchanté d'y retourner. Il faut compter 45 mn de marche d'approche. Nous sommes tous les 8. IL n'y a aucune difficulté car les obstacles sont équipés sur cordes, ce qui nous donne 5 MC et une montée et descente au départ de 8 m. Mis à part 2 courts laminoirs qui décoiffent au vue du courant d'air qui y circule, nous cheminons dans du très grand. Cependant, nous y passerons 5 heures car les passages sur cordes sont un peu longs, puis nous vérifions souvent la topographie et nous prenons notre temps. L'arrivée des rappels se situe dans une très grande salle d'effondrement que nous observons d'en haut. Au retour, avant de passer la dernière main courante, Jean Pierre part visiter une galerie annexe et en revenant glisse et se fait mal au dos... pratiquement dans la même zone où il s'était tordu la cheville dans le passé .. bizarre non ? Il aura du mal à redescendre et termine l'aventure speleo du camp sur cette chute.
Vendredi 9 : visite des galeries de Canuela jusqu'à l'arrivée des puits de Tonio.
Nous sommes 6 personnes. La trace GPS du site nous décale dans la marche d'approche (45 mn). Il faudra "bartasser" pour revenir sur le chemin d'accès à cette belle cavité, grande classique des Cantabriques avec une des plus grandes salles d'Europe.  (salle Olivier appelée souvent La Verna Espagnole)
Alors que nous sommes en sueur, le courant d'air nous prend de haut, un brouillard sort de la galerie immense de l'entrée.
Une très longue main courante au-dessus d'une galerie à -20m permet de rejoindre le départ de la progression. 


Il n'y a aucune difficulté mis à part quelques cordes à passer (ne dépassant pas 10 m de haut). Nous marchons dans du très grand, vérifiant le cheminement sur la topo car de nombreuses galeries indiquées mènent dans les étages inférieurs. 
Ces magnifiques galeries nous mènent à l'une des salles les plus impressionnantes, où de nombreuses stalactites en forme de scie égoïne (ou sabre) paraissent figées par le passage du temps et le souffle du vent, certaines étant même à hauteur de nos têtes. On a l'impression de se retrouver au fond de l'océan, entourés d'algues minérales suspendues depuis la surface... C'est un lieu grandiose, digne d'un décor de film fantastique.
Un pas au-dessus d'un méandre où l'eau circule à plus de 20 m au-dessous et nous arrivons sous la trémie de la salle Olivier, salle terminale. Un puits venant de l'aven de Tonio y tombe dedans par un P20. Nous montons les 100 premiers mètres de dénivelé de cet effondrement grandiose, il fait chaud!!
Nous sortons après 5 heures de visite.
Samedi 10 : démontage du camp
Retour à 20H00 pour Blagnac (6H00 de route)

Gouffre du Cerf (Coume Ouarnède)

 27/07/2024 - Participants: Pascal, Bernard, Nicolas

 Le Cerf est un trou situé à côté du sommet de Paloumère mais sur le versant qui tombe côté Aspet au-dessus du trou de Rieussec-Burtech.

Nous remontons la piste au delà du parking de la fontaine de l'Ours avec le 4X4 pour nous garer au niveau du passage canadien (un peu avant le refuge de Roquepi)
Nous décidons de monter en short (il fait déjà très chaud, il y a alerte orange canicule pour le lendemain) mais cela implique de porter tout le material sur le dos !
Nous montons à travers les prairies, puis par le chemin de Paloumère (c'est rude et la sueur coule à flots !) jusqu'à atteindre la clôture en grillage juste avant le sommet. 
Nous descendons ensuite sur l'autre versant en longeant la clôture et, en continuant dans le même axe après le clôture, on tombe très vite sur l'entrée du trou (1h depuis le passage canadien).
On mange dehors puis on équipe le puits d'entrée, tous les autres puits sont normalement restés équipés.
Nous descendons par les méandres, les petites salles et les quelques petits puits en suivant un petit ruisseau qui est bien souvent caché sous nos pieds.
Nous atteignons le grand puits (et nous laissons la main courante qui va de l'autre côté vers une escalade)
Au bas du grand puits, nous continuons la progression jusqu'au point le plus bas de la cavité (corde du dernier ressaut à poser): c'est une petite salle d'effondrement avec un énorme bloc au milieu (gros comme un camion !) et à cet endroit, l'eau s'infiltre sous les blocs d'une trémie. Il nous prend l'envie de "gratouiller" dans ces blocs mais après avoir creusé sur près d'1M50, nous comprenons qu'on n'arrivera à rien !
Nous remarquons que, juste à côté de notre trou, il semblerait qu'un méandre démarre mais il est entièrement bouché par les blocs issues de l'éboulement de la trémie (qui démarre un peu au-dessus, derrière l'énorme  bloc). 
Nous décidons de faire descendre les blocs ...qui atterrissent tous dans le trou que nous avons passé tant de temps à creuser !!!
Il devient nécessaire de monter en haut de la petite salle, derrière l'énorme bloc, pour faire descendre les blocs qui sont en surplomb du méandre.
Après avoir bougé des tonnes de blocs, nous réalisons que la quantité de blocs à faire descendre est gigantesque et il va être temps de rentrer car nous voulons aller voir d'autres passages potentiels.
En remontant juste au dessus du premier ressaut, nous remarquons sur la gauche une sorte de diaclase inclinée et étroite qui a l'air de remonter loin, nous allons y faire un tour mais cela conduit juste à un méandre très étroit avec une arrivée d'eau (qui tombe dans la salle en dessous). Nous évacuons cet endroit pour aller revoir dans la salle au-dessus une escalade que nous avions initiée il y a deux ans. 
Nous reprenons cette escalade qui est en fait une succession de vires au-dessus du vide provoquée par un surcreusement très marqué. Bernard et Pascal s'arrêtent au pied d'un ressaut délicat ou une courte échelle permet à Nicolas de remonter loin au-dessus. Il continue à remonter, apparemment très haut, toujours par des vires dans un méandre mais toujours au-dessus du vide ! 
Il redescend au bout d'un moment et nous rejoignons tous la salle en dessous pour entamer la remontée vers la sortie. Après s'être trompé à un carrefour, et avoir visité une galerie sèche bouchée, nous atteignons la sortie vers 21H: Il fait encore jour. Nous refaisons les sacs, puis nous entamons le long parcours du retour qui est en descente maintenant et "à la fraîche" (ouf !)
Retour à Toulouse vers 11H30.