lundi 27 mai 2019

Désobstruction au C11

Dimanche 26 mai 2019






(Photos R. Ascargorta)






Sortie interclub, 6 participants : Henri Guilhem, Philippe Jarlan, Adrien Chavarot, Bob Ascargorta, Jean-François Vacquier, Jean-Marc Apers.
Objectif : trouver une nouvelle entrée au gouffre du Chandelier pour un accès toute l'année, à défaut, un accès à la rivière souterraine sous la forêt de Coumefroide sur laquelle des générations de spéléos se sont cassé les dents.
Arrivée à 9 h. sur zone, remontée des blocs à la base de l'éboulis du puits d'entrée en suivant un courant d'air glacé. Arrêt des hostilités vers 18 heures après avoir creusé un plancher pendant 2 heures au burineur.
Plus d'infos sur la zone sur le blog du SC Aude : http://speleoclubdelaude.blogspot.com/

jeudi 23 mai 2019

Deux Jean-Paul

Participants : Sylvestre, Michel, Jean-Marc.
Finalisation topographie accès Salle Vieille Gueule + bouclage avec galerie remontante et explo chatière et galerie au bas de la salle.
T.P.S.T. : 7 heures.

lundi 20 mai 2019

Initiation grotte de Peilhot

Le 18/05/2019 sortie découverte gouffre Peillot (09):
14 participants : 6 cadres Eric, Pascal G, Pascal T, Didier, Ludovic, Agnès + 2 accompagnants: Louis, Sébastien + 6 débutants : Anne Sophie, Nicolas, Laurine, Milan, Delphine, Arnaud.









Départ Blagnac 9h00. 1H15 plus tard, nous nous garons  dans le village de Cazavet. Trois voitures montent  le matériel au petit col au dessus du champs où se trouve en contre bas notre trou.
Au fond de la doline d'entrée, que nous descendons prudemment le long d'une main courante, changement d'ambiance. La verdure s’échappe de tous les bords pour envahir des parois rocheuses recouvertes de mousse, l'endroit devient sombre et humide.  Une longue main courante aérienne  permet d'atteindre la première verticale de 15 m loin des risques de chutes de branches  et  de cailloux cumulés au départ de la goulotte d'entrée. C'est ce qu'on appelle un équipement hors crue! Heureusement, des câbles pour les pieds facilitent le passage. De nouveaux obstacles (mains courantes, cordes à nœuds, passage étroit ..) le long d'une progression tranquille de grandes salles chaotiques nous mènent  jusqu'à la galerie du métro. Il est alors 13H00, et nous décidons de manger. Une dernière descente sur corde permet d'atteindre la rivière et son siphon (presque à sec ce jour-là). Nous sortons à 16h30. Un jet de lumière éclaire l'énorme tronc d'arbre atterri au fond de la salle.  Le puits d'entrée coule car dehors il pleut.


lundi 13 mai 2019

Camp Interclub à Courniou

Bilan du camp :  
Camp interclub, entre 3 et 8 personnes sur la semaine, Michel et Jean-Marc pour le club, spéléos de Marseille et Luberon, plus 2 locaux de Courniou, article complet à retrouver sur le blog du SCMNE(http://scmne.blogspot.com/)










- grotte Laprune : reprise du trou exploré par Claire et son époux (5 séances) : méandre totalement dégagé (merci pince à sucre), la suite se présente sous la forme de 2 petits puits, 1 premier de 3 m. entièrement ouvert, un second de 6 m. agrandi pour permettre l'explo à plus gros qu'un crapaud. Arrivée dans grande salle d'effondrement, très concrétionnée.
Perte du courant d'air, départs dans tous les sens, un prometteur mais nécessitant le sacrifice d'un superbe bouquet d'aragonite.

- traversée Rivière Morte - Châtaigner
   -  première sortie à Châtaigner, creusement d'un plancher calcité au burineur sur une douzaine de    mètres. 
   - 2° sortie Rivière Morte, ouverture laborieuse d'un P 8, mélange de boue et de schiste fissuré, on a fini au burineur puis marteau - burin, bref ça passe mais la jonction est plus éloignée que prévu.

 - Dyson : abandon du la désob du fond, on se concentre sur une faille au bout du laminoir d'entrée, pas encore passé mais on sent
un grand vide au-dessous.
 
- Four à chaud : sortie topo avant de reprendre une éventuelle explo, vrai labyrinthe, au moins 5 niveaux qui se croisent et se recroisent sans cesse.

Interclub aven Barnabé

Sortie WE Barnabé 11 et 12 mai :

Participants : Didier, Stéphanie, Sylvain, Eric, Nicolas, Ludovic, Jean Noël, Pascal et Agnes










Samedi : Départ Toulouse 9H30. On prend l’autoroute et arrivons au lieu du RDV à Arboras au niveau du col du vent (34) vers 11H30 où nous attendent Jean Michel, Laurence et Sebastien qui nous accueillent dans la petite cabane dite « cabane du Barnabé ». A 3 mn de la voiture et au bord de la doline d’entrée, ce petit coin isolé permet de passer une nuit à l’abri du vent, du froid avec un certain confort. On y mangera donc à 12 personnes en se serrant un peu.
Le trou est équipé mais Laurence descend en tête pour installer la corde du  P25 d’entrée. Il est alors 13H00, le dernier sortira à 22h30 du trou. La visite durera donc 10H30.
En file indienne, nous empruntons les boyaux descendant entrecoupés de puits et d’échelles en fixe jusqu’à la salle à manger à -180.
Le réseau se sépare en 2. Nous choisissons de descendre d’abord jusqu’a -311 voir le siphon. Les boyaux sont moins larges et nous découvrons le méandre artificiel des aliènes de 20 de long, qui permet d’accéder à un P45 remonté en artif lors des explorations et de shunter une partie du réseau. C’est un joli large et profond siphon que nous laissons derrière nous lorsque nous décidons de remonter pour aller visiter le théâtre blanc depuis la salle à manger. Une première épreuve est de franchir la longue main courante aérienne dite « Plus près de toi, mon Dieu ! ». Puis la progression devient très sale mais après une remontée sur une longue coulée de calcite, le théâtre blanc fait son apparition. Grandes draperies, calcite blanche, fines dentelles et cristaux composent ce lieu inattendu.  Apres une pseudo messe inspirée par la résonnance de cette salle, une partie du groupe commence la remontée pendant que d’autres feront quelques photos. Laurence qui est partie avant allume le poêle et c’est dans une douce chaleur  que nous partageons un plat de pâtes.

Dimanche : levés à 8H00, nous allons visiter la résurgence de la Vis au Moulin de la Foux (cirque de Navacelles) puis Sylvain nous entraine au lieu-dit de la Visse visiter une cave à fromage par un tunnel de 300 m creusé par l’homme afin d’atteindre une belle salle et un puits de 40 m où les fromages s’affinaient tranquillement.
Retour à Toulouse à 20H00 après avoir coupé par St Afrique.


samedi 11 mai 2019

Coume Ouarnède

CR 10/05 Prospection Arbas (31)
Participants : Sylvestre et Agnes :

Départ fontaine de l’Ours à 11h00 retour à 16h30.
Objectif : Point GPS des entrées : Framboisier, Bodin, Couquette, les « H » et  topographie et recalage du H11 et H10 (-15m/-20m) et de l’entrée du Pierre jusqu’au premier Puits.
Le cheminement nous entraine dans la foret qui en cette saison est recouverte d’épaisse mousse d’un vert nuancé. Il reste encore des névés et une forte odeur d’humus flotte dans l’air.
De temps en temps, le souffle froid qui sort de certaines entrées connues mais impénétrables rappelle que le réseau n’est pas loin sous nos pied.
Le cri des choucas nous indique les grandes dolines au bord des hautes prairies.
Une petite sortie calme sereine et reposante loin de la ville.


   

jeudi 9 mai 2019

Combes d'Ali

Sortie club Airbus 08/05/2019
Perte des Combles d'Ali (82).
Participants : Didier, Stéphanie, Ludovic, Sylvain, Pascal et Agnès + 4 personnes responsables des explorations du trou.
Objectif:visite du réseau  et "migration" des tuyaux d’aération depuis la rivière vers le siphon aval. En effet, cette zone toujours chargée en CO2 doit être "assainie" afin de permettre une plongée.
Profil de la cavité : environ une centaine de mètre au point le plus bas et environ +20 m au point le plus haut avec 2 km de galeries (amont + aval). A noter   4 beaux pendules dans le P40. De très beaux profils de galeries  et du joli concretionnement ainsi que du gypse qui  fait resplendir le rocher.




















Partis de Blagnac vers 10H00, nous rejoignons un peu avant midi le camps des Tarnais.
Maîtrise du CO2 : le ventilateur chargé de d'apporter de l'air  frais dans le réseau souterrain tourne depuis la veille à l'entrée du trou, nous ne devrions donc pas trop ressentir les effet du gaz. Équipé d'un détecteur de CO2 nous serons renseignés du taux régulièrement.
Nous tirons  prés de 200 m de tuyaux depuis le  fond d'un laminoir, pour les remonter vers l’extrême aval puis continuons la progression dans une galerie confortable afin de rejoindre le siphon qui devrait être plongé. Le taux de CO2 se situe entre 0.15% et 1.5 %.  Alors que la galerie plonge vers le siphon, le souffle devient de plus en plus courts. Chaque effort coûte et il nous avons tout d'un coup très chaud. L'appareil indique 4,5%! C'est le constat : pour ce qui ne connaissaient pas le CO2, nous comprenons bien vite la nécessite du ventilateur. Alors que les filles plus réactives remontent, le mal de tête se fait sentir. Heureusement, nous ne sommes pas restés longtemps dans cette ambiance et nous récupérons très vite. La visite se poursuit sans les tarnais et nous décidons de remonter vers 18H00 car que le système doit être débranché et rendu au camps qui faute de participant ne se poursuivra pas le WE. Pascal et Agnès font demi tour à 600 m du fond de la galerie amont au niveau d'un ressaut de 5m. Nous apprendrons qu'il y a eu un terrible orage de grêle dehors ce qui explique que le puits arrosent au retour.
Sous le barnum, Didier au nom du club, offre les bières et prépare des tartines de foie gras. On reviendra !




jeudi 2 mai 2019

désob grotte de Laspugues

Sortie 1° mai 2019 - (Saleich 09 )

Participants : Ludovic, Pascal, Sylvain, Agnès
Depart Blagnac à 7H30. Tranquillement, après une courte marche d'approche de  20 mn, nous arrivons au proche d'entrée de la grotte vers 10h30.
La progression sous terre n'est pas très sympathique. En effet l’itinéraire pour atteindre la zone de "desobage" alterne passages de boue (mondmilch blanc), passages bas, évitement par des passages glissants et étroits, descente et montée sur cordes courtes, passage de main courantes, toboggans glissants ...
Dans une belle salle terminale, une escalade a été faite avec tentative d'élargissement dans un méandre en hauteur et un passage descendant étroit mène dans une petite salle avec une arrivée d'eau
qui se perd dans une petit passage bas et très étroit.
Nous cherchons à comprendre d’où passe le courant d'air qui semble venir depuis une cheminée remontante (en parallèle de l'escalade déjà faite mais qui ne communique pas).
N'ayant pas de matériel pour escalader, un élargissement est réalisé  pour prévoir plusieurs allées/retours pour rejoindre le point le plus bas.
Une séance nous permet d'avancer de plus d'un mètre au-delà de la petite salle.
La suite est très étroite avec un flaque d'eau qui semble continuer au-delà. Pas de courant d'air.