lundi 27 juillet 2020

trou du Monegou

Sortie le 26 juillet 2020 trou du Monegou (col de Parèdre/ Ax les termes) (Hors club Airbus suite aux directives CE)

Participants : Pascal, Agnes, Cathy.

TPST : 8 heures

Nous rejoignons le groupe de l’Alpina au col de Parèdre vers 10H30 (Geneviève, Jean Louis dit « Caillou », Jo, Serge Patrick et Cathy)

Nous formons une équipe de 8 pour une cavité de -320 avec peu de corde.

Nous rentrons dans le trou qui s'ouvre à 1970 m d'altitude il est déjà 11H30.

Caillou pose quelques cordes pour simplifier les désescalader possibles et permettre une progression sans difficulté. Le P30 pose un souci car nous manquons le double-amarrage si bien placé en mettant en place une déviation douteuse. Pas de soucis, le premier installera une oreille de lapin sur le plein pot dans la remontée. La suite se descend dans le lit de la rivière. Il ne faut pas qu'il y ait un orage. Le fond à -320 est une grande salle chaotique de -70 m de dénivelé avec quelques bandes de sable. Un très joli siphon marque la fin de l'aventure. Nous mangeons vers 14H00. Nous sommes en haut du P30 vers 16h quand tout à coup Geneviève appelle en bas pour nous dire qu'elle a oublié son kit .. au fond !!

La voilà qui stoppe le déséquipement et Pascal prend le lead pour rééquiper la moitié de la cavité en « light ». Connaissant la cavité plusieurs ressauts seront descendus en désescalade.

La température est de 4 degrés. Nous attendons 2H00 en haut du P30 afin de récupérer des cordes car nous avons 6 kits. Il est 18 heures quand nous repartons vers la surface. La sortie est une grosse trémie de plus de -40 m de haut. Il faut se faufiler et s’extirper de petits passages. On trouve de nombreuses balises qui nous guident vers la sortie et nous sommes tous dehors à 20H00 en se suivant de près. 30 mn de retour pour retrouver les voitures et Pascal et Agnes arriveront à Toulouse vers 23h.

L'originalité de ce trou est qu'il est dans le schiste et avec un seul « vrai puits ». Avec un kit de corde on peut atteindre le fond … mais je conseille de connaitre les passages avant.

Malgré le froid et la couleur noire dominante, le paysage marqué par de gros blocs rectangulaires empilés les uns aux autres est remarquable. De grands volumes coupent la fracture principale dans laquelle circule à partir de -150 une rivière qui gonfle au fur et à mesure de la descente.

Belle ambiance de trou d'altitude accessible à des personnes sans grosse expérience sur corde mais sans sous-estimer une bonne forme physique.

 

 

samedi 25 juillet 2020

Gouffre de la Mournière

 

25 juillet 2020 : Gouffre de la MournièreSeyne-les-Alpes (04)

Participants : Frédéric H - Sylvain Z.




Le collègue Frédéric a repéré l’entrée de ce qui semble être un gouffre lors d’un de ses vols en parapente en 2019. L’entrée peut également se distinguer par la vue aérienne sur Google. Elle se situe à près de 2700 m d’altitude. Arrivé la veille au bout de la piste, nous dormons chacun dans nos voitures. Le matin, il fait bien frais (près de 7°C). La marche d’approche de près de 1000 m de dénivelé s’effectue d’abord par un sentier puis nous optons pour du hors sentier au bénéfice d’une crête. Cette marche nous permet de croiser un chamois puis de nombreux bouquetins (plus d’une vingtaine) qui paissent et ruminent lorsque nous arrivons près du sommet. Au sommet, la vue dégagée sur 360° est magnifique sur les sommets alpins. L’entrée du gouffre s’ouvre une quinzaine de mètres sous le sommet côté ouest sur un versant raide (petite falaise et éboulis) nécessitant d’être encordé pour y accéder. La roche de type calschiste est délitée et il s’avère difficile de s’amarrer. Cependant le portage du perforateur n’était pas inutile, on arrive à planter 3 spits et à descendre à l’entrée du gouffre. Après avoir dégagé quelques écailles, on aperçoit un puits dont Frédéric topographie depuis le haut le premier palier vers -10 m et le laser donne -16 en visée directe. Les cailloux filent vraisemblablement sur près d’une trentaine à une quarantaine de mètres de manière quasi verticale. Cependant un tas d’écaille en équilibre en tête de puits nous invite à ne pas s’engager dans la descente de ce puits sans un nettoyage préalable. Par ailleurs , nous ne disposons que de 35 m de corde dont une bonne partie est déjà utilisée pour l’accès à l’entrée depuis le sommet. Il convient de noter que même après nettoyage, la descente s’avèrera risquée de par la forte potentialité de chute d’écailles de la taille d’une tablette de chocolat voire bien plus.

 

lundi 20 juillet 2020

trou de l’Eslelas (09)

Sortie le 18 juillet 2020

(Hors club Airbus suite aux directives CE) 

Désobstruction de surface

Participants : Pascal, Nicolas, Agnes
Dans la "doline des taons" chacun tente une percée pour rejoindre un éventuel vide en suivant les nombreux courants d'air qui sortent de surface.

On se concentre sur un passage en hauteur qui s'enfonce sous le karst abîmé par la végétation dans une trémie verticale de 15 m de profondeur . Il faudra revenir ... et trouver une solution pour passer c'est obstacle menaçant.

 

 

 

lundi 6 juillet 2020

trou de l’Eslelas (09)

Sortie le 5 juillet 2020 - Participants : Buldo, Denis, Pascal, Agnes

(Hors club Airbus suite aux directives CE)

TPST : 4H00 

Objectif : changer le tuyau du fond pour un plus gros (déviation de l'eau dans le P20) 

Bernard tire le tuyau jusqu'au fond, et l'installe avec Pascal. Denis et Agnes reste en haut du Puits de 20 m. Seulement il fait froid car on ne bouge pas beaucoup et les passages dans les gours nous ont trempé.

Les 2 compères  du fond décident d'aller tirer des cailloux plus bas et me voilà obligée de descendre alors que je me caille et que je commençais en entrevoir l'idée de remonter.

Nous voilà tous les 4 dans le conduit terminal à tirer du caillou courbés en deux et avec la combi qui s'accroche à chaque virage.

On décide de sortir, je passe la première et tire le vieux tuyau à mon tour. Sur le dernier ressaut, il ne coulisse plus, je parle dans un bout et Pascal me répond de l'autre bout … il semble tout près. Le voilà qui arrive en débloquant le machin.

Dehors il faut très chaud, je retire ma combi  avant de sortir le reste du tuyau. Il est 17h00 et on prend le temps d'aller voir une doline dont une ouverture sur le côté souffle de l'air froid…

 

 

 

trou du Condallé

Sortie le 4 juillet : trou du Condallé ou perte de Pertuzac à Trassanel (11)

(Hors club Airbus suite aux directives CE)

Participants : Jean-Marie B. (Aude) ; Pascal T, Agnes B

TPST : 8H40

Nous avons RDV à Trassanel à 8H30 – C'est tôt – Il faut compter 1H40 depuis Toulouse (sans embouteillage).

Le trou s'ouvre en contrebas  dans le ruisseau sec de Pertuzac de la petite route qui monte vers Matarnaude (-400 depuis la rivière de Cabrespine)

A noter que ce trou se noie au moins jusqu'au premiers puits en cas d'orage. La puissance du courant entraîne de nombreux galets qui percutent la calcite des parois qui est toute martelée. De nombreux impacts témoignent de cette puissance. Il ne fait pas bon d'y être quand il pleut et surtout  si un orage éclate comme souvent durant un épisode Cévenole connu de cette région.

Il est 9h15 lorsque nous rentrons

Il faudra dépasser plusieurs boyaux dont le « Marcon » qui vire à droite et le « mal commode » qui l’est … Une succession de puits plus confortables dont le plus grand ne dépasse pas  20 m (quelques têtes un peu basse et étroites)… nous quittons vers -100 l'actif pour suivre des verticales fossiles. Une désobstructions est en cour à -200. Le détail de l'exploration se trouve dans le SPELE AUDE N°18 (juin 2020). Nous restons 3 bonnes heures à tirer des cailloux … la suite est prometteuse. Au retour Jean Marie nous fait visiter une très belle galerie qu'il faut se gagner car les équipements sont "casse-bras ». L'itinéraire  monte, puis redescend et nous passons par le petit "puits de la baïonnette" nommé ainsi à cause d'une lame que nous évitons de toucher …

Au retour nous avons toujours notre tête et continuons la remontée qui nous surprends par ses nombreux passages "malcommodes" que nous avions pas remarqué à la descente.

Nous sortons à 18h05. Le trou a un potentiel de 300 m de dénivelé et se trouve au-dessus de la rivière de Cabrespine.

 

 

Gouffre du Pic d’Areng - Êpisode 3

5 juillet 2020 : Gouffre du Pic d’ArengFerrère (65)
 Participants : Gustave A. - Ludovic D. - Jean-Noël R. - Sylvain Z.






Nous accédons au gouffre par la piste côté vallée de la Neste. Un véhicule immobilisé (posé sur le châssis au droit d’ornières) sur la piste et sans conducteur à bord ou aux abords nous contraint à quitter le 4 x 4 de Gustave prématurément et à emprunter un itinéraire pédestre inhabituel. Nous consacrons la journée à terminer la confection de 2 ouvrages pare-pierres dont le plus bas à -245. Le travail est assez fastidieux et chronophage. Nous ressortons à minuit et il reste encore la marche d’approche à effectuer. L’itinéraire n’étant pas celui habituellement emprunté, notre retour est un peu hasardeux et longuet. Nous arrivons au 4 x 4 de Gustave après une heure du matin … et il reste encore 45 minutes de piste…