mardi 20 octobre 2020

CABRESPINE

Sortie le 17/18 Octobre à Cabrespine (11)

(Hors assurance club Airbus suite aux directives CE)

 

Participants: 11 personnes

Nicolas, Ludovic, Jean-Luc, Didier, Stephanie, Pascal, Agnes, Eric

Avec Franck, Marie et notre « Pass » Didier M. (d'Ales)

 











Objectif: visite du siphon terminal dans l'actif et visite de galeries annexes. Nous sommes soumis aux horaires d'ouverture de la partie touristiques mais, grâce à Didier M., nous avons l’autorisation non seulement de visiter le réseau mais d'y rester dormir au retour. En effet, les visites des touristes se font de 10H00 à 18h00: c'est une plage horaire qui ne permet pas l'aller/retour dans la journée (avec de surcroît 11 personnes). C'est pour cela que nous décidons de dormir au retour sur la dalle d'entrée au-dessus du gouffre dans la partie aménagée.

Vers 10H30, après un café offert par les gérants du site, nous laissons nos sacs de bivouac cachés sous la dalle et, sous les regards des premiers touristes, nous attaquons la descente dans l'échafaudage situé sous la partie aménagée (également appelé « cage des bonobos »): c'est un échafaudage de 50M suivi d'échelles et d’éboulis équipés de nombreuses mains courantes. Auparavant, Didier M. nous expliquera les premiers aménagements du site dans les années 1980 et nous fera un rapide descriptif du parcours à venir dans le gouffre et dans la rivière (ce qui intéressera aussi les premiers touristes présents).Après la descente du gouffre, il est plus de 11H30 quand tout le monde rejoint le départ de la rivière. Hélas, afin d'épicer un peu les safaris « grand public », les propriétaires ont construit un barrage pour rendre navigable la première partie de la rivière (sur plusieurs centaines de mètres). C'est donc avec un certain effort que nous nous mouillons dès le départ, d'abord jusqu'aux genoux, puis bien vite jusqu'à la taille et pour finir jusqu'à la poitrine.Heureusement la température ambiante est de 12 ° et, tout habillé, nous ne devrions pas trop avoir froid du moins tant qu’on marchera. Le cheminement se fait en partie dans l'eau jusqu'au mollet ou bien dans les salles qui bordent la rivière. 2 heures après un itinéraire ou l'on monte et descend régulièrement, nous arrivons au sommet d'une salle située au-dessus de l’affluent des châtaignes (arrivée du gouffre Matte Arnaude) pour une courte pause repas (rappelons que tout le monde est trempé !). Puis, nous suivons les balisages dans les grands volumes jusqu'à la salle des dômes: elle est immense et marque le terminus de cette première partie. Nous trouvons le passage à droite par une petite échelle qui rejoint la rivière au niveau du grand canyon. La suite évidente longe la rivière en empruntant 2 mains courantes. Didier L. fait office de serre file en faisant quelques photos: Il est donc le dernier à passer sur le pont de singe et, suite au passage de tout le groupe, il subit une rupture d'un des points d’amarrage du câble d’assurance de la main courante. Didier fait alors une pirouette et prend un bain complet dans la vasque au dessous. Au retour, ce sera au tour de Stéphanie de prendre un bain dans le même gour suite à un déséquilibre (car il ne reste plus que des mains courantes très hautes et difficiles à tenir à bout de bras). La suite est bien marquée et emprunte un chemin qui est tantôt remontant et tantôt descendant. Cela se répète plusieurs fois jusqu’à un caho très vertical équipé de cordes et d'une échelle qui mène au bivouac de l'affluent de Pertuzac. Nous marchons depuis 3h30. Il faut redescendre de l'autre côté pour retrouver la rivière et délaisser les rapides en prenant à droite une grande galerie appelée « galerie du Jurassique ». Le « métro 1 » et le « métro 2 » sont séparés par un petit puits que l'on évite par la gauche (boyau). Nous arrivons au bout du « métro 3 » après 4H30 de marche. Pour visiter le fond actif, il nous faut équiper un petit puits de 5 m. Nous tombons rapidement sur un siphon que nous shuntons via des passages glaiseux remontants… la suite semble être une succession de siphons dans une zone semi noyée. Avec un groupe de 11 personnes, la progression est fortement ralentie. Nous décidons de faire demi-tour et d'aller visiter les grands volumes sous les voûtes. Des cordes en fixe aident la progression pour monter dans la « salle Aztèque », puis nous continuons dans la « salle du sol lunaire » . Nico, intrépide, nous tire vers le fond que Pascal et Agnès connaissent déjà. Après un entonnoir de plusieurs mètres de profondeur (qu'il faudra remonter prudemment) la galerie redevient semi-active. Encore une montée équipée avec une corde pour aider … et nous voici presque au fond. Nico et Ludo vont vérifier les dires d’Agnès: en effet, la jolie galerie se finit en "jus de boudin" … méandre en opposition très glaiseux et surtout bien craignos (grand vide sous les pieds) ! Nous faisons demi-tour. Nous marchons depuis 5H30. Agnès, pleine de curiosité, souhaite visiter encore les grandes galeries et propose de tenter de rejoindre l'amont par les plafonds. De plus tout semble bien balisé. Nous passons devant un premier affluent. La progression est difficile car tout glisse et de nombreux passages exposés nous forceront à placer une corde pour franchir une zone de sous-titrage pleine de glaise. La suite est très grande et nous tombons sur une zone de sable, ce qui repose un peu nos jambes. Un long plan incliné mène sur une plage dans une grande salle avec un siphon. Nous ne voyons plus de balisage. La suite est couverte de boue et pourtant il y a du courant d'air et c'est grand. En remontant on aperçoit des mains courantes qui partent sur la gauche en hauteur contre la paroi. La suite est surement là mais nous décidons de faire demi-tour afin de revenir au cheminement principal. Au retour Nico et Eric ferons un détour pour visiter une galerie annexe et ils nous rejoindrons à la base du gouffre d’entrée. Le reste du groupe profite, à fin de la rivière, de son niveau surélevé pour se nettoyer les combis et tout le matériel avant de sortir de l'eau. Dans l’échafaude, à la remontée, les passages ne sont pas plus larges qu'à la descente et chacun applique sa propre technique pour éviter d'accrocher le kit à chaque palier.  Il est 23h30 lorsque nous retrouvons la zone de bivouac dans la partie aménagée près de l'entrée. On se change tous car nous n'avons pas un cm2 de sec. On ouvre une bouteille de 30 ans d'âge laissé par Didier M. lui-même à l’abri de regards depuis ses premières explorations. La bière de Franck est aussi bienvenue. Saucissons, pâtés et fromages feront le repas et pour certain accompagné d'une soupe chaude. Pendant la nuit, dès que les ronflements se calment, il fait bon ...même chaud dans les sacs de couchage ...et des bruits sourds remontent depuis le fonds du gouffre, certainement quelques chutes de pierres… Au petit matin, une montre déclenche timidement son alarme vers 8H30 mais la porte ne s'ouvrira pas avant 9H30: cela nous laisse du temps pour tout plier et ne laisser aucune trace de notre passage.

TOPOGRAPHIE :

https://drive.google.com/file/d/1DTf2tCyYc2_bfgybXoejffsWnQtSkKMx/view?usp=sharing

 

 

mardi 13 octobre 2020

Exercice Speleo Secours SSS-31

Compte rendu Exercice Speleo Secours SSS-31 du 10 Octobre:

 Participants du SCA Airbus: Nicolas Fouillant, Agnès Bernhart, Pascal Testas, Ludovic Desmars, Michel Souverville

Remarque: participation de plusieurs pompiers, gendarmes et CRS et d'autres secouristes du SSS-31 issus des autres clubs de la Haute-Garonne (49 personnes au total)

Nicolas nous rejoint à Blagnac le matin à 7H et avec Agnès et Pascal, nous partons à Herran au dessus d'Arbas (le rendez vous étant à la Mairie)
Après notre inscription au PC, nous sommes informés du "scénario" : un père et sa fille perdus quelque part du côté du Trou Mile / salle du TDV.
Les CTs (Conseillers Techniques) forment immédiatement trois équipes de recherche, l'une descendra dans le Trou Mile (avec Nicolas) et sera copieusement arrosée tout le long de la rivière avant de rejoindre la salle du TDV. Les deux autres iront respectivement par les Heretiques (avec Agnès) et les Indomptables rejoindre la salle du TDV où pourraient se trouver les victimes.
Les victimes sont retrouvées en bas de la salle du TDV et une équipe ASV (Assistance / Secours Victime) avec le docteur est immédiatement engagée sous terre pour se porter à hauteur de la victime. Le docteur s'occupe d'elle et le bilan médical est transmis au PC: il s'avère qu'elle a une cheville cassée et l'évacuation avec la civière doit être préparée. 
Les CTs décident que l'évacuation sera faite par les indomptables, ils partagent la zone des puits en 4 secteurs et définissent les équipes pour chaque secteur.  Les chefs d'équipes sont nommés et ils reçoivent leurs instruction (fiche de mission) puis choisissent les équipements (cordes, ancrages, poulies, etc...) dont ils auront besoin. La première équipe (celle au plus bas) est transporté à l'entrée du trou (avec un camion de pompiers) et descend dans les puits vers son secteur pour mettre en place les balanciers, contrepoids, etc... nécessaires à la remontée de la civière. Les autres équipes suivent les unes après les autres jusqu'à la dernière (avec Ludovic) qui est chargé de l'entrée et du dernier puits (dans le sens de la remontée). Les équipes de recherche engagées au tout début de l'opération renforcent les équipes d'évacuation dans les différents secteurs. Après un long moment et de nombreuses communication via la ligne téléphonique ou le système TPS (Transmission Par le Sol) avec Michel, le PC est informé que la civière (avec la victime) a démarré son parcours. Cela commence par environ 45 minutes de brancardage à la main (et quelques assurances avec un bout de corde pour passer des gros blocs) pour remonter la grande salle du TDV et rejoindre la base des puits des Indomptables. A cet endroit, la civière est attaché à la première corde de traction issue du contrepoids mis en place en haut du premier puits. Elle remonte doucement et enchaine les autres contrepoids dans les puits suivants (tout en passant par une étroiture ou la victime frotte un peu le nez). Un dernier palan posé tant bien que mal sur trois arbres a la sortie du trou permettra d'extraire définitivement la victime de sa situation inconfortable sous terre. Depuis son départ, la civière aura mis environ 2h30 pour revoir le jour. 
L'ensemble des sauveteurs se retrouvent à la Mairie d'Herran vers 19H ou un débriefing a lieu avant un apéro dinatoire ...bien mérité !
Ne cherchez pas Pascal dans ce récit = bloqué du dos, il restera au PC la plupart du temps (pour "faire de l'administratif" !) ...mais finira par aller donner un coup de main à l'entrée du trou.

Pascal TESTAS

 

lundi 5 octobre 2020

Clue du Terminet

Dimanche 04 octobre 
7 participants:
    Ludo (encadrant officiel FFS)
    Céline (porteuse officielle)
    Audrey (porteuse et co-encadrante)
    Guillaume (le voisin motivé, Débutant JNSC)
    Yannick ( Débutant JNSC)
    Fernando ( Débutant JNSC)
    Laurent
 


Un beau soleil nous a réchauffé et motivé pendant qu'on prenait notre pique-nique au parking (toujours payant d'ailleurs mais équipé de toilettes et vestiaire). Il faut dire que la pluie de la veille avait pas mal démotivé la troupe mais on s'est bien retrouvé ce samedi matin au RDV (aire de co-voit' de Montgiscard). On a fait une 1ère pause sur le trajet dans le sympathique village de Lagrasse et un détour pour trouver de l'essence au milieu du désert des Corbières.
L'approche s'est transformée en crapahut vu qu'on n'a pas suivi la route mais on a pris un "raccourci" pour rejoindre la route: ça nous a bien échauffé et on a laissé passé la troupe bruyante et non-casquée de touristes qui descendait le canyon avec un guide.
La Clue n'était pas en crue: heureusement qu'il y avait un peu de débit pour que l'eau soit claire et qu'on est une ambiance sympa. On voyait bien que les algues se sont bien développées cet été.
On a enchaîné les 2 1ers mini-rappels qui  ont permis de mettre en pratique la petite leçon que Ludo avait donnée sur le parking. Arrivés au "grand" ressaut, 3 ont sauté : bravo Guillaume! et le reste se sont laissés descendre sur la corde équipée par Ludo.
On est passé par-dessus la grotte (rappel) sauf Ludo et le petit ressaut de sortie a été descendu en rappel.
Le dernier passage un peu technique a été équipé par Audrey. L'équipe est descendue au fond d'une cuvette circulaire en se faisant emporter par la chasse d'eau puis a franchi le petit siphon. Une pluie non négligeable a commencé a nous arroser mais on s'en est pas vraiment rendu compte.
On a glissé dans le dernier tob puis on est retourné directement au parking sans descendre dans la grande vasque terminale (le rappel est toujours équipé au-dessus du petit "puits").
Au parking, la pluie assez forte nous a fait rapidement plier bagage et partir vers la civilisation.
Très bonne journée finalement !