jeudi 24 mars 2022

grotte de Sabart (09)

Dimanche 20/03 - Participants : Pascal et Agnès 



Topographie SC Haut Sabarthez


Objectif : vérifier la faisabilité d'un bivouac pour le CDSC 31 (prévu fin oct ou début nov)

Nous commençons notre courte marche d'approche à 15H30. Nous pénétrons par l'entrée 2. Cette partie est appelée le labyrinthe bien que le terrain ne soit pas assez complexe pour s'y perdre, juste tourner un peu en rond. Arrivée à la base de la première grande salle, je me souviens qu'il fallait partir à droite. Nous n'avons pas la topo et je n 'y suis pas retournée depuis .. très longtemps. Nous croisons un groupe de 15 personnes sans casque qui vient de passer la nuit à l'endroit même où nous souhaitons organiser le bivouac avec projection de  films spéléo. Après quelques descentes et montées dans de gros blocs, nous trouvons finalement le passage remontant vers la salle à fond plat qui mène au réseau du renouveau dont l'accès est fermé par une trappe.
Au niveau du col à droite, nous empruntons la galerie qui mène à l'entrée préhistorique. C'est là que nous devrions placer un groupe électrogène. A l'aide d'une corde de 30M, nous mesurons 175 m jusqu'à notre lieu de bivouac. Donc il nous faudra bien 200 m de câbles pour être large.
Au retour, nous repérons quelques entrées inférieures et sortons par le grand porche dont l'accès se situe au niveau du col de l'autre salle, sur la gauche.Pas le temps d'aller voir le passage par la sortie du petit pouzail, petit que par son nom. Sur le retour, nous tentons de trouver l'accès à cette entrée digne d'un paysage tropical. Hélas, un passage bien glissant nous fait renoncer... les quelques prises restantes se détachant, il serait plus prudent d'y mettre une corde.
Nous revenons à la voiture il est déjà 18H30. Bilan : entre le câble, le groupe, et autres matos + l'apéro ... avec 4 ou 5 personnes, on peut s'en sortir. Qu'on se le dise...
 



lundi 14 mars 2022

Sortie spéléo WE 12 /13 mars (Hérault)

Samedi 12 Mars : explo rivière morte (34) - Participants : Jean - Pascal - Mathias ( club locaux) Agnès, Pascal, Michel, Jeff et Martine (Toulouse)

Nous arrivons au gîte où nous accueille Jean. Il commence à pleuvoir mais Jean est confiant. Pourtant un épisode cévenole est prévu ce WE et la pluie dès cette nuit. Jean reste confiant pour la traversée prévue à St Pons dimanche.
Samedi matin, sous une pluie battante, nous partons à pied depuis le gîte jusqu'à l'entrée du trou car il ne sera pas possible de traverser par le cheminement classique, la rivière de la Salesse est énorme.
Le Jaur est sorti de son lit depuis cette nuit. L'objectif étant de finir le shunt au fond de l'aval, je commence à rappeler qu'il faudrait appliquer  le principe de précaution et de trouver d'autres objectifs. Nous pensons néanmoins aller voir la rivière et estimer le niveau de l'eau.  Premier passage clé, le boyau de jonction entre le châtaignier et la rivière morte.
Il peut y avoir un peu d'eau et nous risquons d'être mouillé pour la journée en rampant dedans. Cependant, nous constatons (et heureusement) un petit ruisseau qui coule dans le boyau. Il y a 3 cm d'eau.  Pascal et Jean décident de dévier l'eau dans un "puits". Nous allons changer d'objectif et revenir au retour pour voir si le passage s'est asséché.
Nous montons dans  les étages supérieurs afin d'ouvrir un trou souffleur. Nous sommes déjà bien trempés car toutes les paroies ruissellent. Pendant nos séances, les niveaux montent. Bien que nous ne soyons pas en danger, nous sommes de plus en plus trempés. Après plusieurs séances, les passages restent étroits. En revenant, nous jetons un regard dans notre fameux boyau de jonction qui pour information est long d'une trentaine de mètres et débouche sur une cheminée qui donne dans une tres grande galerie.
Le petit ruisseau à gonfler, et le passage  est complètement noyé. De mémoire, il y a d'autres alimentations possibles à la sortie de la cheminée (coulées stalagmitiques)  qui devraient contribuer au remplissage. Allez zou, on rentre.
Il pleut sous terre de partout, un petit lac s'est formé dans la première salle en bas de l'entrée. La remontée vers la surface se fait dans sur de la terre gorgée d'eau entre de la roche ruisselante. Il est 18h00 quand on sort : je vais annuler la sortie du dimanche.
 
Dimanche 13: Alice, Andrei, Natacha, Didier et Lyly sont arrivées le soir (nous n'avons pas pu annuler), puis Eric et Louis que j'avais oublié se pointent tout frais dimanche matin. 
Ce sont tous des copains de clubs.... mais il va falloir nous occuper?? Une première tentative est de monter sur la plateau pour visiter les étages supérieurs d'Artenac. Hélas, la pluie ne fait que redoubler, la piste d'accès n'est plus qu'un ruisseau qui dévale sur les gros galets et entre les ornières. En montant à pied, nous serions gorgés d'eau avant de rentrer dans le trou.
Donc demi tour. Nous rentrons dans la cavité au niveau du stade à "Pont de Ratz" afin de vérifier la montée des eaux. 30 mètres de galerie (il pleut dedans aussi) plus tard, nous trouvons la rivière qui n'est plus qu'un long bief profond et calme. Mathias, équipé d'une néoprène, nous fait le spectacle, depuis une vire au-dessus de l'eau, nous le voyons partir vers l'amont à la nage... 10 mn après le revoilà porté par le courant. Retour au gîte, on se change et nous rentrons sur Toulouse.

Et ... Pour avoir une idée de ce que vous avez raté .... voici un lien qui provient d'internet sur la traversée .....
http://p.prince.free.fr/pages/grotteponderatzartrenac.htm

 

dimanche 6 mars 2022

Trou FP2 (Massif de l'Estelas)

Samedi 26 fév - Participants : Nico, Franck, kevin, Pascal et Agnes + Violette ,Thomas et  Bruno  pour la topo.

Sur la marche d'approche (descendante), une partie du groupe se trompe de cheminement et galère à travers le lapiaz recouvert  de ronces, de tous, de tronc, de mousses à l'image de cette forêt serrée, humide et impénétrable de ce massif. La cavité est toujours de très belles dimensions, ainsi que le méandre qui débute après la grande salle à -25. L'objectif aujourd'hui est de finir l'équipement du P15 stoppé lors de la dernière sortie faute de corde, et de poursuivre l'équipement vers le fond inconnu . Passer une certaine zone, il n'y a plus de traces et on débouche après une nouvelle verticale de 12 m dans un petit ruisseau d'où commence sans discuter la "première". Nous soupçonnons de n'être jamais loin de la surface, vu le nombre de toiles d'araignées, de moustiques et de petits escargots... crottes de rongeur et griffades.  Dans une des vasques, traîne même un petit poisson vu par Franck. L'extrême aval de ce ruisseau est tapissé de mondmilch. Sur le côté, un passage bouché par ce que nous appellerons "des coquilles d'œufs de dinosaures",  est ouvert rapidement, mais nous buttons après une désescalade de 5 m sur une voûte mouillante bien colmatée par du dépôt de boue grise et collante.
Retour au-dessus de cet aval, un passage est trouvé entre des blocs et comme il y a de l'air, on va s'attaquer à l'ouvrir.
A chaque séance, il nous faudra nous réfugier au fond de la rivière afin de ne pas trop prendre de fumées qui n'ont pas l'air de pas trouver d'échappatoire... hum, pas engageant. 
Le pari de trouver quelque chose derrière est lancé.. et en effet, après 2h00 d'effort, ça passe. Un court laminoir nous amène dans un méandre, puis une petite salle de belles dimensions, il y a des nonosses également et des araignées vivantes. L'eau s'écoule dans une zone impénétrable. De là, nous remontons un affluent pour trouver des racines, et vu la température, la surface n'est pas loin ... mais voilà pas d'issue. 
En sortant, le trou souffle très fort de l'air plus chaud que l'extérieur. Il est 20h et la température a chuté pour atteindre 2 degrés seulement. Grâce à la topo qui n'est pas finalisée, on peut comprendre que ce trou semble suivre le pendage de la forêt qui est plutôt raide et que nous sommes près de la cote -60. Nous nous fixons d'autres objectifs pour une prochaine fois, avec entre autres, une topo à finir menée par le club de l'Epia avant de décider de le déséquiper.