mercredi 24 novembre 2021

Entrainement falaise de Belbèze

Dimanche 21 nov : RDV 10H  (carrière de Belbèze 31)

Sortie entrainement partagée avec tous les clubs du CDS31
Participants : Airbus, Cagire, Epia, SMSP, GST avec 16 personnes au total.











Les carrières de Belbèze proposent un site original (à l'abri et au jour) pour des entraînements techniques. Elles permettent de réaliser des équipements essentiellement en plafond avec des verticales allant de 3 à 8 mètres de haut. Nous avons pu installer un rappel guidé sur tyrolienne, des passages de déviation et de fractionnement, plusieurs cordes à bonne hauteur pour apprendre ou revoir le passage de nœud et les conversions. Les mains courantes aériennes ont permis d'utiliser le matériel personnel afin d'éviter de passer en force certaines configurations. Équipement à partir de 10H00 et déséquipement dès 16H00. Nous avons eu très beau temps mais les températures commencent à baisser. Pluie sur le trajet du retour.

 

lundi 8 novembre 2021

Sortie Spéléo 7 nov à Peillot (09).

Participants : Audrey, Quentin, Melanie, Pascal et Agnes.

Objectif : le fond de la galerie de 400M.
Nous arrivons vers 11H30 dans la doline d'entrée que nous équipons pour etre tranquille (C35). Après l'équipement de la la longue main courante aérienne qui permet d'atteindre la grande salle d'entrée par un P15 (C35)  nous filons vers la rivière  par les étages fossiles. D'abord, descendre les concrétions sur via cordata, passer au bord du P50 (MC), remonter une corde à nœuds, monter les grands éboulis de la salle suivante ( a noter le ciegre blanc dans la petite salle a gauche), atteindre  la "salles du pilier rouge", descendre les blocs en passant par la  "boîte aux lettres" ( corde de 6 m à poser) , remonter en face pour atteindre une nouvelle grande salle et emprunter au bout, la main courante descendante jusqu' à la "galerie du métro". Quelques petites formations de gypse sont  à noter ici et nous mangeons au-dessus du siphon au bas d'une petite descente de 5 m qui finalise cette galerie en forme de tunnel (corde de 15 m) . La suite se poursuit par un court passage étroit qui débouche dans un méandre perpendiculaire. En remontant, il faut prendre rapidement une une banquette à droite (excentriques en plafond) et ramper pour trouver la porte des 400M, sèche en ce moment. Il faut descendre une coulée de calcite pour retrouver la rivière sans y descendre et passons sur des blocs, une vire, une diaclase et rejoignons les grandes salles. Le passage dit "en Z" ralentit la progression et une nouvelle verticale est à équiper. (Toboggan de 15 M). De l'eau est présente et alimente de jolis gours et coulées de calcite. Rapidement, il faut passer au bord des dépôts de marne qui nous rappelle que la rivière n'est pas loin dessous. Arrêt sur le "Pas du fou"  que nous ne franchissons pas car les amarrages  sont douteux ( diaclase de 4 m de profondeur à franchir en MC). Il resterait 15 minutes de galerie confortable à parcourir pour tomber sur un abaissement qui donne accès à la tres grande salle terminale. Nous faisons demi-tour sans rencontrer de problème et sortons à 17H30. Nous rencontrons la pluie sur le retour en voiture. Nous avons pu profiter d'un tres beau temps pour rentrer et sortir au sec et rester propre !!!


 

Participation camp Courniou - (34)

Participants : Agnès et Pascal  du 30 octobre au 2 novembre puis Michel et Jean Marc sur la période du 2 au 5 novembre.

Samedi 20 : Nous sommes accueillis par Jean et Patrick et mangeons au gîte avant d'aller  fouiller la grotte du Galet.
Nous y allons à pied depuis le gîte (15 mn) . Jean fait la  topo pendant que Pascal perce des trous pour mettre des "fers" facilitant la descente d'un ressaut de 2 m surplombant. Suit rapidement un puits de 10 m (qu'il faut rééquiper) et qui mène au bas d'un méandre (fracture n°1) .
Une courte galerie perpendiculaire mène  à une grande salle constituée de blocs instables recouverts de dépôts de boue. On fouille mais c'est finalement l'itinéraire connu qui va etre la seule issue. Un laminoir bute sur des passages étroits dont un débouche par une lucarne à 3 m de sol dans une nouvelle diaclase . Serait-ce la meme que celle du puits de 10 m ?
On dirait que non. Des cordes seraient utiles pour visiter le méandre qui semble s'arrêter sur une salle de gros blocs en aval . L'amont  quant à lui revient sur le puits d'entrée. Pas de courant d'air franc.
Dimanche : objectif : aller ouvrir le shunt dans l'aval de la "Rivière Morte" en passant par les "Chataigners". En effet, dès que l'eau coule dans cette partie de la galerie, l'accès par le boyau au sol est noyé et stoppe la progression (8 mois dans l'année).  Après plus de 6 heures de séance d'agrandissement, un petit ponté rocheux barre l'accès au méandre  de jonction. Nous avons seulement ouvert la sortie sur 2 m sans passer le coude qui permet en ligne droite d'apercevoir le bout du shunt. Il faudra revenir. Nous repartons donc par les rampings et la boue typique de cette cavité.
Lundi : 5 objectifs pour l'amont de la "Rivière Morte".
Nous rentrons par le puits et la trémie d'entrée de la "Rivière Morte" et passons par les banquettes du dessus pour rejoindre un premier amont.
Objectif 1 : retirer le gros bloc qui barre le passage et qui a failli tomber sur Jean Marc lors d'une sortie précédente. (fait)
Objectif 2 : équiper la petite descente pour rejoindre la rivière. (fait)
Objectif 3 : ouvrir le passage qui permet de rejoindre le cheminement par l'actif , et point de l'extrême amont de ce réseau. (fait)
Objectif 4 : ouvrir le passage dans les blocs depuis ce point pour tenter de retrouver la rivière plus en amont. Nous arrivons à ouvrir un premier passage qui permet de déboucher derrière la paroi où se trouvent encore et toujours de gros blocs dans lequel se perd le petit courant d'air. A suivre ....
Nous rentrons au bout de 7 heures et passons outre le 5ème objectif qui devait confirmer la jonction entre 2 petites galeries et regagnons l'entrée de la cavité par les passages bas de l'actif (sec en cette période)
Mardi : Séance d'agrandissement de 2 trous en surface dans la forêt  qui laissent échapper de l'air quand les températures intérieures et extérieures sont très différentes. Pour le moment, peu d'espoir de suite. Avec le changement d'heure, la nuit commence à tomber. Il faut vite récupérer le matériel dispersé dans les feuilles de châtaigniers. Revenu d'une courte escapade pour prospecter plus haut, Christian me ramène un bouquet de thym frais.
Nous avons passé 3 nuits dans le gîte des spéléo de la SCMME de Courniou  avec douches, cheminée et  cuisine équipée. Les trous se trouvent tous entre 15 et 30 mn à pied (presque à plat) du gîte. Nous avons bénéficié d'une bonne météo avec quelques gouttes de pluie. Mardi soir nous avons croisé  Michel et Jean Marc arrivés de Toulouse avec des températures en chute libre. Les couleurs d'automne embrasent les paysages et des odeurs rappellent que la fin de l'année est là. Nous rentrons sur Blagnac.