lundi 26 septembre 2022

Secours régional les 24 et 25 sept 2022 (St jean de Buèges 34)


Participants : Agnès et  Pascal
Nous rejoignons sur place une soixantaine de spéléos issus des différents départements de la région ...et dont nous en connaissons au moins la moitié ! Départ vendredi soir de Toulouse à 18H00 - Arrivée à Saint Jeans de Buèges à 21H00. 
Un barnum est monté afin de permettre de s'abriter pour se restaurer.
La nuit du vendredi au samedi sera très très arrosée, mais il fera beau tout le WE.
La cavité choisie est la grotte du Garrel qui développe une douzaine de km au total mais, au vu de la complexité des galeries et boyaux de l'entrée, le départ de la civière avec la victime se trouve à 500 m de l'entrée. Avec de gros kits, il faut une heure et demie à deux heures pour y aller.
Après l'équipe ASV qui s'engage sous terre vers 8H30, la première activité consiste à poser le câble téléphone: pour ce faire, 3 équipes de deux personnes sont formées (avec Pascal) et se rendent à l'entrée de la cavité pour démarrer le déroulage du fil téléphonique (ceux qui connaissent savent que c'est un régal !). Entre midi et deux, les équipes téléphone ressortent de la cavité pour prendre un peu de repos avant d'être à nouveau engagées dans une des équipes qui placeront les ateliers et procéderont à l'évacuation. A noter qu'en parallèle une équipe (avec Agnès) est envoyée pour amener de la nourriture à l'équipe ASV (et à la victime).
Vers 17H, les équipes formées pour mettre en place les ateliers rentrent sous terre. Il n'y a pas de grands puits sur le cheminement mais plutôt de nombreux petits ateliers à prévoir pour passer à travers les nombreux ressauts et rampes inclinées (petits balanciers ou contrepoids, freins de charge, etc.) et deux tyros placées judicieusement permettront de franchir plusieurs passages d'une seule traite. Une équipe dédiée au brancardage est aussi engagée sous terre, elle est composée de 14 personnes car, entre les ateliers, les zones de brancardage manuel sont longues et complexes (...et pas large par endroit !). Au fur et à mesure de la progression et après le passage de la civière, les équipes des divers ateliers fourniront des renforts bien appréciés.
Au total une quarantaine de spéléo seront engagés sous terre, répartis en 27 équipes et 5 heures seront nécessaires pour l'évacuation de la civière (avec la "fausse" victime !):  top départ civière à 20H, sortie civière 1H00. Les derniers sauveteurs sortiront vers 2H00 du matin.
Lorsque rentré au PC, malgré cette heure tardive (ou plutôt matinale !), un repas sera fourni gracieusement par les pompiers avant un repos bien mérité !




 

mercredi 21 septembre 2022

Rassemblement Caussenard Le Rozier

Participant(e)s : Agnès , Pascal , Claire , Jean Marc , Michel , Stéphanie , Didier , Cathy , Martine et Jean François .

Départs étalés sur la journée de Vendredi pour rejoindre le grand rassemblement Spéléo Caussenard annuel qui cette année a lieu au village du Rozier en Lozère , à la confluence des majestueuses Gorges du Tarn et de la Jonte. le point de rencontre et d'hébergement est au Camping Les peupliers , ou nous retrouvons nos ami(e)s du SC Montpellier .
Samedi, après le réveil matinal avec une fraîcheur brutale , nous profitons pour retrouver des connaissances d'ici et d'ailleurs , visites / achats aux stands matériels et livres , et expos diverses a côté de la mairie du village. Après une bonne truffade local offerte par Pascal , nous orientons notre activité du jour vers la Grotte de Castelbouc , après avoir eu quelques infos orales sur cette cavité. 
- Equipe 1 : Nous partons , Agnès , Pascal , Stéphanie , Cathy et Didier, en remontant les gorges du Tarn pour atteindre le petit bourg médiéval de Castelbouc , dominé par un curieux rocher couronné par les murs de l' ancienne forteresse. Nous traversons les pittoresques ruelles de maisons de pierres et troglodytes pour la plupart , à la sortie du village nous prospectons dans le talweg côté Causse Méjean pour trouver l'entrée de la cavité selon les indications fournies , en fait juste au-dessus de la dernière maison au bout d'un ruisseau asséché , dans une petite reculé avec une ouverture basse et descendante.
Après nous être équipé , nous désescaladons 2 courts ressauts accédant par un pan incliné bien lisse dans une salle de dimensions confortable. A ce niveau  , différents départs pour trouver la suite , après une bonne demi-heure de crapahuts pour trouver le passage clé  , une lucarne étroite sur la droite dominant des ressauts à descendre semble propice  , a travers blocs , passage bas , escalades vers des passages supérieurs puis un dernier ramping débouchant sur une très vaste salle galerie , au plafond en dalle plate, dont des traces de pas de dinosaures géants ont été révélées il y a peu. Nous continuons notre progression par une montée raide puis une main courante ascendante équipée débouchant à la grande salle rouge , au sol argileux. A ce niveau sur la gauche des mains courantes filant vers le bas du réseau , étant dépourvu de longes pour 2 d'entre nous et prenant en compte le retour pour le repas du soir au rassemblement , nous faisons demi-tour en promettant un retour prochain pour voir la suite.
En repartant de Castelbouc , nous faisons une brève visite de la sortie de l'émergence de Castelbouc et son haut porche étiré vers le haut.









 
Descriptif de Castelbouc  (gorge du tarn proche de St Enimie) :
L'entrée : traverser le village ( au bout de la route à droite - se garer à ce niveau) et suivre à pied la petite ruelle, d'abord unique puis,  celle qui est la plus proche du flan de la montagne. Elle se transforme vite en chemin. Celui-ci  traverse rapidement un premier alweg (gros blocs). L'entrée se trouve à 20 m au-dessus dans le torrents (sec à cette époque)
La résurgence se trouve au niveau du gue que l'on traverse en voiture ( à droite en revenant)
Le cheminement  : Descendre dans le trou, pour atteindre rapidement une salle. Il y a un passage au fond de cette salle où il ne faut pas s'engager au risque de perdre du temps.  Le passage se trouve à droite. Il faut descendre dans un trou qui même à une petite galerie qui queute presque de suite En revenant en arrière, on aperçoit alors un passage bas sous un bloc, avec une désescalade. De là, en suivant les traces, logiquement, on arrive à une nouvelle voie sans issue. En faisant demi-tour, on prête plus facilement attention à un méandre qui semble revenir vers la sortie. Le suivre via les traces. Peu avant un ramping, prendre un passage en hauteur ( le ramping arrive au même endroit). La galerie s'élargit. Reprendre en poursuivant sur les traces. On arrive après une série de ressauts remontant dans  la salle où se trouvent les traces de dinosaures. Au fond, remonter la paroie sur 30 m de dénivelé jusqu'à la deuxième salle. Prendre les mains courantes descendantes sur 30 m de dénivelé pour atteindre les grandes galeries. Il faut passer la salle de sable avant de trouver la corde à nœud qui permet de voir le siphon.
 
Equipe 2 : Michel, Jean-Marc + quelques toulousains, héraultais et lotois.
Petite traversée sympathique de Suèges  : des cristaux, des petits puits, des étroitures pas bien méchantes et une sortie en falaise avec une belle vue sur le Causse.










Equipe 3 : Claire
Décide de profiter du beau temps pour s'attaquer d'abord à l'ascension des rochers de Capluc, belle balade aérienne sur le karst avec quelques passages verticaux équipés d'échelles "historiques" puis de rejoindre Georges sur le sentier du champignon préhistorique.


Soirée repas champêtre au rassemblement ,sous grand barnum avec une bonne ambiance un brin assourdissante , Michel et moi-même heureux gagnants à la tombola d'une belle combi spéléo, Claire d'une lampe, puis soirée dansante avec  groupe musical pour conclure la soirée.
Dimanche, nous plions tentes et autres matériels de camping, dernier passage sur les stands et accueil du Rassemblement Caussenard , et d'une nouvelle équipe avec Agnès , Pascal , Stéphanie , Didier , Cathy , Martine et Jean François , direction le causse du Larzac non loin de l'Hospitalet pour la rando visite des Canalettes ou Canoles , curiosités naturelles constitués par un ensemble de 3 failles étroites sur le plateau calcaire quasi parallèles les unes aux autres , dans une ambiance de fraîcheur , de mousses bien vertes et vivaces sur les parois , donnant un petit aspect tropical. D'une longueur de 200m pour la plus grande à une quinzaine de mètres de profondeur ( Canole 1 ) aboutissement sur un aven d'une centaine de mètres de profondeur , une seconde ( canole 2 ) plus modeste avec un passage oppo / escalade sur un resserrement ponctuel , et une troisième , plus technique , avec des mains courantes équipées en fixe et cordes à nœuds.









 
Nous repartons vers 17h00 pour atteindre la banlieue Toulousaine aux alentours de 20h00.

 

mardi 13 septembre 2022

Goufre Mile

Dimanche 12/09
Participants : Quentin et Mélanie, Pierrick, Agnes et Pascal 
Temps passé sous terre : autour des 9H00
Cette journée proposée sur le média "spéléo partage" n'a rassemblé que des internes du club Airbus.
Le Mile est une cavité  que l'on peut  descendre tout en désescalade (excepté la cascade Laffranque). Je confirme car je l'ai fait il y a bien longtemps. En effet, quand le trou des "Hérétiques" n'était pas encore connu, les spéléos démarraient la grande traversée du massif par ce trou, le Mile était  alors très fréquenté mais il y a bien longtemps.... 
Objectifs : changer les plaquettes en fixe dans le réseau Figaro, créer une fiche d'équipement, rajouter des amarrages et vérifier les équipements.

Nous conseillons aux équipes qui souhaiteraient le visiter, d'équiper certains ressauts. Vous trouverez une fiche d'équipement dans le blog du club Airbus --> https://photos.app.goo.gl/6quWnReiDtCsWr9x9
Il est 11H lorsque nous descendons le puits d'entrée
Nous faisons une halte dans le réseau Figaro afin de changer 4 plaquettes et commençons alors vraiment la descente, avec comme but final la salle du TDV. Les ressauts et cascades s'enchaînent et certaines se ressemblent ...Nous vidons au fur et à mesure, au vu des équipements fixes, les cordes et amarrages amenés pour équiper certains ressauts qui se désescaladent. 
Il y a de l'eau mais pas assez pour nous mouiller. Après avoir planté 3 spits et 3 amarrages forés, nous arrivons à la cascade Laffranque équipée sur corde Millenium orange ... hum sale gueule la corde... La longue main courante aérienne et casse bras à la remontée, éloigne l'équipement de la cascade, qui doit être impressionnante par temps de fortes pluies.
Après une nouvelle cascade, c'est enfin la jonction avec le TDV. 
On est à -200 et il faut emprunter la chatière Bernard Clos, qui mène après des toboggans montant et descendant dans un méandre glissant lui aussi et qui n'est pas équipé. Celui-ci mène au pied du puits des Saint Cyriens qu'il faut remonter (P14). A l'aller, on passe du temps dans cette jonction  car les passages ne sont pas aisés ... Après le Puits, la galerie qui suit nous mène au TDV. Arrivés au Perthuis, un courant d'air  bruyant indique la différence de température entre l'extérieur et l'intérieur.  Ce bruit de réacteur est pris, pour certains d'entre nous, pour un bruit de cascade. Et bé non...
Un rapide coup d'œil dans le fond de l'immense salle du TDV et on reprend le chemin à l'envers. Vu l'étiage aujourd'hui, nous shuntons une partie des mains courantes aériennes des gours des Bagnèlais. 
Nous nous chargeons au fur et à mesure de la montée. Ce sont les plus petits ressauts qui nous demandent le plus d'énergie car ils sont souvent taillés étroits. Quentin et Pierrick sortent finalement 2  sacs bien lourds. 
-200 c'est la cote la plus profonde atteinte pour Quentin, Mélanie et Pierrick. Ça se célèbre!
Dehors, il fait encore jour  et  nous  profitons de la grande douceur de cette fin de journée contrastant avec le froid de la cavité. Il ne reste plus qu'à traverser la clairière du mile où rôde une odeur de champignon car le la voiture de Pascal qui peut monter la piste est tout prêt.

 

Canyon du BAOUSSOUS

Samedi 11 sept, avec deux collègues partons pour Céret DANS LE 66, en vue de faire le canyon du BAOUSSOUS, un canyon sans difficulté particulière.
Marche d'approche rapide (15 min) en partant du virage en épingle, arrivé au canyon première observation très peu d'eau, c'était à prévoir, descente rapide dans des vasque relativement noir mais ca passe,  2h de descente en faisant quelque exercices de manipulation, autant en profiter finalement :) dommage par contre d'avoir oublié mon Basic pour les deux rappel guidés qu'il faut bien tendre.
au retour un petit loupé, en oubliant la sente tout de suite sur la gauche, une fois passé la dalle de béton RG, arrivé sur le parking beaucoup plus bas pour remonter jusqu'au virage en épingle, avec une marche de retour un peu plus longue mais cela nous a préparé pour le lendemain.
Le soir pour choisir le canyon du lendemain, restaurant le PABLO centre ville de Céret (bonne adresse) Tapas excellente, choix pour Mas Calsant, mais en discutant avec d'autre canyoneur a côté de nous qui venait de le faire nous le déconseille car pas d'eau et vasque croupis quasi tout le long, donc décision pour Salt Del Pi, mais pareil déconseillé pour une autre raison, apparement le propriétaire fait la guerre au canyoneurs et a mis des affiche d'interdiction partout (a-t-il le droit???), alors finalement pour ne pas se louper décision pour Aqualand, "le LLECH" et de l'eau surtout!!!
Arrivé dimanche sur le parking du LLECH, après avoir dormi au camping municipal de Céret, beaucoup d'espagnol, mais c'est habituel, avec dedans les cris qui vont avec :), très beau temp, faible débit mais suffisant pour s'amuser, éjectable toujour actif comme d'habitude :)
Marche de retour toujours aussi cool...

 

mercredi 7 septembre 2022

sortie FP2 trou sur l'Estelas (09)

Dimanche 4 septembre 2022

Participants : Pascal - Agnes - Franc (34) - César et Thomas de l'Epia.

L'objectif est de finir la topo et d'explorer les 2 branches dans le méandre ... et de déséquiper.
Une première sortie loupée (pas trouvé la cavité) a donné lieu à une 2ème sortie où nous avions équipé, mais faute de corde, une troisième sortie avait permis d'aller au fond et 2 branches ( avec ouverture d'un passage). 
Voici la sortie N° 4 : condition : grand beau
L'équipe Epia part terminer la topo : point bas de cette branche -60 avec 250 m de développement. Marche approche: 180m de dénivelé avec 1KM de distance.
L'équipe Airbus avec Franck descend un premier P6, puis un R4 (mise en place de cordes). Nous tombons sur une galerie très basse où Nicolas avait fait demi-tour à cause de l'eau. Très vite, nous rampons dans l'eau au niveau d'une voûte basse et poursuivons en suivant le fort courant d'air qui faute de passage (la petite rivière est bouchée par la boue) passe dans un nouveau passage plutôt étroit que Pascal (en se faisant aider) arrive sans matos à passer. De l'autre côté, le fort  courant d'air arrive d'une diaclase inclinée à 30° sur au moins 15 m de profondeur. Il faut revenir pour agrandir le passage et descendre. Un réseau intérieur est soupçonné ... mais de quelle taille ?
Nous remontons en changeant les plaquettes et mousquetons en alu, qui commencent à faire la grimace, par des aciers.
L'équipe TOPO remonte elle aussi ,et au passage inspecte le fond du pendage  de la diaclase d'entrée car Pascal pense que ça pourrait ne pas retomber dans le méandre. La topo semble indiquer l'inverse.
On ne peut pas laisser un si fort courant d'air. Il faudra donc une nouvelle séance pour aller voir cette diaclase ..., en faire la topo et déséquiper si besoin. En effet, cette rivière se trouve dans un autre axe que celle trouvée lors de la première et passe en dessous.
La première rivière trouvée que je nommerais "rivière principale" est marquée par la présence de "crottes" de mammifères, de racines et de moustiques ... on ne devrait pas etre loin de la surface comme déjà remarqué.