mardi 13 septembre 2022

Goufre Mile

Dimanche 12/09
Participants : Quentin et Mélanie, Pierrick, Agnes et Pascal 
Temps passé sous terre : autour des 9H00
Cette journée proposée sur le média "spéléo partage" n'a rassemblé que des internes du club Airbus.
Le Mile est une cavité  que l'on peut  descendre tout en désescalade (excepté la cascade Laffranque). Je confirme car je l'ai fait il y a bien longtemps. En effet, quand le trou des "Hérétiques" n'était pas encore connu, les spéléos démarraient la grande traversée du massif par ce trou, le Mile était  alors très fréquenté mais il y a bien longtemps.... 
Objectifs : changer les plaquettes en fixe dans le réseau Figaro, créer une fiche d'équipement, rajouter des amarrages et vérifier les équipements.

Nous conseillons aux équipes qui souhaiteraient le visiter, d'équiper certains ressauts. Vous trouverez une fiche d'équipement dans le blog du club Airbus --> https://photos.app.goo.gl/6quWnReiDtCsWr9x9
Il est 11H lorsque nous descendons le puits d'entrée
Nous faisons une halte dans le réseau Figaro afin de changer 4 plaquettes et commençons alors vraiment la descente, avec comme but final la salle du TDV. Les ressauts et cascades s'enchaînent et certaines se ressemblent ...Nous vidons au fur et à mesure, au vu des équipements fixes, les cordes et amarrages amenés pour équiper certains ressauts qui se désescaladent. 
Il y a de l'eau mais pas assez pour nous mouiller. Après avoir planté 3 spits et 3 amarrages forés, nous arrivons à la cascade Laffranque équipée sur corde Millenium orange ... hum sale gueule la corde... La longue main courante aérienne et casse bras à la remontée, éloigne l'équipement de la cascade, qui doit être impressionnante par temps de fortes pluies.
Après une nouvelle cascade, c'est enfin la jonction avec le TDV. 
On est à -200 et il faut emprunter la chatière Bernard Clos, qui mène après des toboggans montant et descendant dans un méandre glissant lui aussi et qui n'est pas équipé. Celui-ci mène au pied du puits des Saint Cyriens qu'il faut remonter (P14). A l'aller, on passe du temps dans cette jonction  car les passages ne sont pas aisés ... Après le Puits, la galerie qui suit nous mène au TDV. Arrivés au Perthuis, un courant d'air  bruyant indique la différence de température entre l'extérieur et l'intérieur.  Ce bruit de réacteur est pris, pour certains d'entre nous, pour un bruit de cascade. Et bé non...
Un rapide coup d'œil dans le fond de l'immense salle du TDV et on reprend le chemin à l'envers. Vu l'étiage aujourd'hui, nous shuntons une partie des mains courantes aériennes des gours des Bagnèlais. 
Nous nous chargeons au fur et à mesure de la montée. Ce sont les plus petits ressauts qui nous demandent le plus d'énergie car ils sont souvent taillés étroits. Quentin et Pierrick sortent finalement 2  sacs bien lourds. 
-200 c'est la cote la plus profonde atteinte pour Quentin, Mélanie et Pierrick. Ça se célèbre!
Dehors, il fait encore jour  et  nous  profitons de la grande douceur de cette fin de journée contrastant avec le froid de la cavité. Il ne reste plus qu'à traverser la clairière du mile où rôde une odeur de champignon car le la voiture de Pascal qui peut monter la piste est tout prêt.

 

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