Dimanche 12/09
Participants : Quentin et Mélanie, Pierrick, Agnes et Pascal
Temps passé sous terre : autour des 9H00
Cette journée proposée sur le média "spéléo partage" n'a rassemblé que des internes du club Airbus.
Le
Mile est une cavité que l'on peut descendre tout en désescalade
(excepté la cascade Laffranque). Je confirme car je l'ai fait il y a
bien longtemps. En effet, quand le trou des "Hérétiques" n'était pas
encore connu, les spéléos démarraient la grande traversée du massif par
ce trou, le Mile était alors très fréquenté mais il y a bien
longtemps....
Objectifs : changer les
plaquettes en fixe dans le réseau Figaro, créer une fiche
d'équipement, rajouter des amarrages et vérifier les équipements.
Nous
conseillons aux équipes qui souhaiteraient le visiter, d'équiper
certains ressauts. Vous trouverez une fiche d'équipement dans le blog du
club Airbus --> https://photos.app.goo.gl/6quWnReiDtCsWr9x9
Il est 11H lorsque nous descendons le puits d'entrée
Nous
faisons une halte dans le réseau Figaro afin de changer 4 plaquettes et
commençons alors vraiment la descente, avec comme but final la salle du
TDV. Les ressauts et cascades s'enchaînent et certaines se ressemblent
...Nous vidons au fur et à mesure, au vu des équipements fixes, les
cordes et amarrages amenés pour équiper certains ressauts qui se
désescaladent.
Il y a de l'eau mais pas assez pour nous
mouiller. Après avoir planté 3 spits et 3 amarrages forés, nous arrivons
à la cascade Laffranque équipée sur corde Millenium orange ... hum sale
gueule la corde... La longue main courante aérienne et casse bras à la
remontée, éloigne l'équipement de la cascade, qui doit être
impressionnante par temps de fortes pluies.
Après une nouvelle cascade, c'est enfin la jonction avec le TDV.
On
est à -200 et il faut emprunter la chatière Bernard Clos, qui mène
après des toboggans montant et descendant dans un méandre glissant lui
aussi et qui n'est pas équipé. Celui-ci mène au pied du puits des Saint
Cyriens qu'il faut remonter (P14). A l'aller, on passe du temps dans
cette jonction car les passages ne sont pas aisés ... Après le Puits,
la galerie qui suit nous mène au TDV. Arrivés au Perthuis, un courant
d'air bruyant indique la différence de température entre l'extérieur et
l'intérieur. Ce bruit de réacteur est pris, pour certains d'entre
nous, pour un bruit de cascade. Et bé non...
Un rapide coup
d'œil dans le fond de l'immense salle du TDV et on reprend le chemin à
l'envers. Vu l'étiage aujourd'hui, nous shuntons une partie des mains
courantes aériennes des gours des Bagnèlais.
Nous nous
chargeons au fur et à mesure de la montée. Ce sont les plus petits
ressauts qui nous demandent le plus d'énergie car ils sont souvent
taillés étroits. Quentin et Pierrick sortent finalement 2 sacs bien
lourds.
-200 c'est la cote la plus profonde atteinte pour Quentin, Mélanie et Pierrick. Ça se célèbre!
Dehors,
il fait encore jour et nous profitons de la grande douceur de cette
fin de journée contrastant avec le froid de la cavité. Il ne reste plus
qu'à traverser la clairière du mile où rôde une odeur de champignon car
le la voiture de Pascal qui peut monter la piste est tout prêt.
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