lundi 28 septembre 2020

Trou de la Tute de L'ours/Rieux Sec

Sortie le 28 Septembre (Arbas 31) Trou de la Tute de L'ours/Rieux Sec

(Hors club Airbus suite aux directives SCE)

Participants : Agnes et Sylvestre

Décidés à aller équiper la coquille afin de refaire le descriptif pour le topo guide, la pluie et la neige nous feront changer notre objectif.

Il reste toujours à refaire la topo de la petite traversée « Tute de L'ours/Rieux Sec ».

Nous nous garons au col de Portet d’Aspet. Après 30 mn sur le chemin de Razecueillé, il nous faudra encore presque autant pour rejoindre le grand porche de Rieu sec.

Il n'y a pratiquement pas de courant d'air si habituellement présent car il ne fait pas plus de 5 degré dehors ce qui est rare en cette période dans le coin.Ca ne nous aidera pas à trouver notre itinéraire…Le but étant de retrouver la traversée décrite pour le futur livre de la coume en partant à l'envers et en faisant la topo dans le bon sens.

On équipe la petite descente pour atteindre le niveau inférieur depuis la grande galerie du Métro. Ne connaissant pas la suite, nous visitons dans le but de repérer la traversée. Nous ne ferons que la topo de la traversée bien que de nombreuses galeries (méandres) coupent l'axe principale. N'ayant pas connaissance de l'arrivée du P10 (qui est le départ de la traversée coté Tute) nous tentons à plusieurs reprises d’éteindre nos lampes pour voir le jour … mais en vain. La présence de nombreux moustiques et feuilles mortes nous indiquent le bon passage. Une fois de nouveau dehors, nous rentrons dans la Tute de l'ours (20m en contrebas) pour faire les dernières visées. TPST 4H

 

samedi 26 septembre 2020

Gouffre du Pic d’Areng - Êpisode 5

22 septembre 2020 au 25 septembre 2020 : Gouffre du Pic d’ArengFerrère (65)

 Participants : Gustave A. - Sylvain Z.








Ce séjour avec 3 nuits passées sous terre doit constituer l’une des 2 principales incursions de l’année dans le gouffre en vue de forcer le méandre terminal.

Notre binôme est bien rodé pour la désobstruction et un peu habitué aux nuits passées au bivouac dans le hamac à 5°C. Par chance l’étiage est manifestement très accentué et nous sommes donc plutôt bien au sec. Les 3 séances de désobstruction se succèdent sans encombre et malgré une certaine progression, la zone étroite semble se poursuivre un peu. Cependant le plafond en chenal de voûte plonge ce qui augure peut-être d’un prochain changement de morphologie (nouveau passage « bas » ?) et nous accorde un certain optimisme.

Après 3 nuits sous terre et notre stock d’accumulateurs de perfo déchargé, nous remontons vers la surface et le soleil. Du moins nous l’espérions. Tout va pour le mieux jusqu’à ce que nous soyons vers l’entrée du gouffre. Gustave qui progresse en dernier estime la météo plutôt ensoleillée vu le halo de luminosité perçu, Sylvain plus proche croit plutôt à une légère bruine ou à un brouillard mouillant.

Sylvain franchissant l’entrée indique à Gustave qu’il y a de la neige et ce dernier lui rétorque : « combien ? ». Environ 5 cm lui répond Sylvain. Nous sortons tous les deux, le sol à l’extérieur est intégralement blanc couvert de neige, la petite falaise située au-dessus du gouffre nous abrite. La luminosité est faible bien qu’il soit midi. En fait, il a neigé au moins 25 cm et la tempête de neige continue. Nous regagnons la crête sans s’être changé et tentons de nous diriger vers le sud. La visibilité et très réduite et le vent violent. Ces mauvaises conditions nous conduisent à dévier de notre trajectoire prévue et à descendre malgré nous sur le versant ouest. Le vent violent nous projette parfois au sol et cingle nos visages. Il a remodelé le manteau neigeux avec par endroit une quinzaine de centimètres de hauteur et à d’autres nous en avons jusqu’au haut de l’entre-jambe. Nous utilisons le GPS mais cet usage s’avère difficile du fait du vent et du froid et même inutile car les satellites ne sont plus captés. Conscient de notre mauvaise localisation, nous remontons une combe et débouchons à un endroit que nous reconnaissons et descendons versant Est où le vent se fait un tout petit peu moins présent. On reconnait la proximité de la cabane du Pin sans toutefois la voir. Finalement nous l’apercevons et sommes vraiment soulagés. Peut-être est-elle-même ouverte ? En effet, le berger et un de ses collègues l’occupent et ils nous font un excellent accueil avec de la nourriture chaude que nous apprécions particulièrement. Nous inondons le sol avec nos vêtements couverts de neige qui dégèlent. Après cette longue halte de réconfort, le berger se propose de nous accompagner jusqu’à la piste. Son concours sera fort utile pour emprunter les passages les plus aisées dans cette descente enneigée. Arrivés à la piste un autre berger nous prend en charge dans son véhicule pour nous redescendre dans la vallée. Ces mauvaises conditions météo imprévues ont également désarçonné les bergers dont les bêtes sont en détresse et qu’ils s’efforcent de regrouper.

Encore un grand merci à l’hospitalité et à l’aide des bergers de Barousse.

Le 4 x 4 de Gustave restera immobilisé sur la crête par la neige une dizaine de jours et nécessitera de sa part, avec de l’aide, plusieurs journées de dégagement des congères à la pelle pour enfin le récupérer.

Notre nouvelle descente dans le gouffre prévue pour le 27 septembre 2020 a donc été reportée…

 

 




dimanche 13 septembre 2020

Gouffre du Pic d’Areng - Êpisode 4

12 septembre 2020 au 14 septembre 2020 : Gouffre du Pic d’ArengFerrère (65)

Participants : Gustave A. - Jean-Noël R. - Sylvain Z.











Après avoir porté une partie du matériel à l’entrée du gouffre la veille, nous descendons dans le gouffre bien chargé avec pour objectif de réinstaller le bivouac et d’attaquer à nouveau la désobstruction du méandre terminal pour cette année 2020. Gustave et Sylvain y passeront 2 nuits et Jean-Noël remontera dans la soirée.

La désobstruction avance correctement et Jean-Noël nous quitte vers 19h pour attaquer seul la remontée. Le retour de nuit en surface s’avère pour <Jean-Noël assez singulier avec un grand détour imprévu pour éviter l’animosité du Patou gardant les moutons présents sur le sentier en crête.

Gustave et Sylvain poursuivent seuls la désobstruction le dimanche et remontent en surface le lundi matin avec 2 forêts hors service.

 

mardi 8 septembre 2020

VIA FERRATA SAINT ANTONIN NOBLE VAL

DIMANCHE 06.09.2020 - Participant(e)s : Stéphanie et Didier.












Mise en service depuis depuis mi-juillet dernier , nous sommes allés repérer et parcourir cette toute nouvelle Via Ferrata , remise complétement à jour et ré-inventée, se substituant a un équipement primitif et ancien. Située sur les 2 tiers de la paroi du Roc d'Anglars, face au beau village médiéval de Saint Antonin Noble Val dans les Gorges de l'Aveyron, cette falaise a pour avantage par temps chaud et ensoleillé d’être intégralement à l'ombre une majeure partie de la journée du fait de son exposition Nord, c'est aussi un des plus vastes et imposants éperons rocheux de la région, à environ 1h10 de route de Toulouse. Il existe plusieurs itinéraires possibles et de tous niveaux, nous les avons tous parcourus sauf au niveau des 2 tyroliennes, faute de poulies doubles a notre disposition. Nous avons mis environ 3 heures pour parcourir les 2 lignes principales, essentiellement en traversées, mais jamais monotones, 3 x ponts de singes, 1 joli pont népalais, vires aériennes, petits dévers, brèches etc ... l'ensemble dans un beau cadre de nature. Un beau complément et entrainement, techniques et physiques, pour la progression souterraine et en canyon. 



mardi 1 septembre 2020

IGUE DE RIC ET AVEN DES BAGNARDS (SAINT ANTONIN NOBLE VAL - 82)

DIMANCHE 30 AOÛT 2020. 

PARTICIPANT(E)S : AGNES , PASCAL , EMMANUEL ET DIDIER

 












Nous retrouvons vers 10h30 au belvédère du Cirque du Bone pour commencer la journée par la visite explo de l'Igue de Ric , cavité très peu connue et repérée 3 semaines auparavant grâce à quelques infos.

L'igue de Ric est situé au-dessus du hameau de Vielfour , est en haut de la combe au niveau du virage précédent la route de la Corniche , nous garons nos 2 véhicules au niveau de ce virage. nous prenons le chemin  remontant bien raide dans l'axe de la combe , à travers buis et mousses qui guirlandent sur les branches, 15 minutes plus tard nous voici devant l'entrée de la cavité , un autre puits de 6 m de profondeur , borgne , situé à 5 m. Pascal prend l'initiative de l'équipement , les puits sont brochés : P5 de départ , à la base un court boyau de 3m précède un ressaut de 4m à équiper, s'enchaine un joli P20 plein pot, la suite est une vire technique et aérienne à mettre en place au dessus d'un puits d'une douzaine de mètres environ , Pascal se régale dans la pose des points de progression . Emmanuel peaufine sa technique et réglages matos , guidé et conseillé par Agnès. Le bout de la vire atteint , un ressaut de 4 m plus étroit et à nouveau le dernier puits de 20m, plus large et d'un seul jet. A la base , un début de désobstruction par les spéléo locaux , un petit courant d'air perceptible dans une haute faille latérale et étroite. Nous remontons et ressortons vers 15h00.

 Cavité sympathique et propre , dans le joli cadre des Gorges de l'Aveyron , idéal pour se perfectionner à l'équipement et à la progression verticale.

Nous repartons sur le Causse d'Anglars au-dessus de St Antonin pour aller faire l'Aven des Bagnards , cavité proposé lors du rassemblement régional 2019 de Bruniquel. La pluie fait son apparition entrecoupée d'éclaircies.

Après quelques hésitations pour repérons l'accès et l'entrée de l'Aven , à côté d'un énorme talus de rocailles issues d'une colossale désobstruction des spéléo du Tarn dans les années 90 .









Après une pause déjeuner à l'Espagnol , nous nous équipons ,Pascal est à nouveau à la manœuvre et part en tête d'équipement ,départ par un joli puits ouvert d'une quinzaine de mètres , entièrement dégagé par la dite méga désob , s'en suit un méandre descendant pas très large , incliné , glissant et raide qu'il faut équiper , celui-ci débouche sur un espace plus vaste et concrétionné , il faut grimper  un ressaut glissant de 4 m qu'on équipe , de cet endroit la progression se fait de vires et petites verticales ininterrompues , passages délicats , bien aériens par endroits malgré le brochage et quelques spits , il faut prévoir les cordes et amarrages en conséquence , mais en l'absence de fiche d'équipement , on compose selon le matériel que nous avons , nous sommes à pas plus de -30 m de profondeur , au sommet du P30 final , j'équipe , au niveau du dernier jet a environ 15m du fond , 2 spits plantés sur  calcite que je juge douteux , une broche bizarrement placée nécessitant une très longue sangle ou dyneema que n'avons plus , il est 19h00 passés, on décide de remonter , je déséquipe, on ressort vers 20h30 , la nuit s'amorce dans le calme et la douceur du Causse mais les impératifs professionnels du lundi matin nous enlèvent a cette belle plénitude , mais on y reviendra !