mercredi 29 septembre 2021

Grotte de Penne Blanque

 

Dimanche 26 septembre 2021 - Sortie dans le cadre des échanges CDSC31 

Participants : Fraisouille (EPIA), César (EPIA), Viollette (Epia), Kevin( ?), Simon( ?), Nils(?), Milan(?), Mélanie (Airbus) , Quentin (Airbus)








RDV à Arbas à 10h30 pour notre première sortie spéléo en club. Trois encadrants (Epia) sont de la partie pour initier trois débutants (Kévin, Mélanie, Quentin).  L’objectif est de descendre dans le gouffre du Pont De Gerbaut pour se familiariser avec la progression sur corde. Nous y arrivons vers midi et déjeunons avant de descendre dans la doline. Fraisouille et Viollette s’engagent à l’entrée du gouffre et constatent qu’il n’est pas équipé.

Changement de plan, on se rabat sur la Pène Blanque. Nous arrivons à l’entrée après 1h de marche environ. Les premiers pas dans la grotte sont assez évidents dans le laminoir et se succèdent par des passages de mains courantes et de toboggans. On arrive alors à la première descente sur corde. C’est un bon entrainement pour le passage de la « boîte aux lettres » qui arrive ensuite et qui demande de franchir un fractionnement. Après une pause goûter, Simon, Nils et Milan rebroussent chemin car le temps file. Nous continuons notre progression au gré de remontées sur cordes et de petites escalades. Le passage des différents points d’eau est l’occasion de se ravitailler avant d’atteindre la salle du Dromadaire, peu après 17h, aboutissement de notre sortie. 


 
Après quelques photos, nous rebroussons chemin en testant le sens de l’orientation des débutants (nous). Après quelques hésitations nous parvenons à rejoindre la sortie à 20h, au crépuscule. 

Encore une heure de marche pour remonter le pierrier et rejoindre la voiture. 

Nous terminons la sortie, fatigués mais ravis de cette journée avec une équipe fort sympathique.

 

mardi 21 septembre 2021

Gouffre du Pic d'Areng – Ferrère (65) - Êpisode 14

Samedi 18 septembre 2021 au dimanche 19 septembre 2021 - Participants : Gustave A., Sylvain Z.









Les prévisions météorologiques indiquent des précipitations à compter de midi le samedi. Nous partons donc un peu plus tôt que d’habitude en espérant éviter la pluie. La montée au port de Balès s’effectue dans le brouillard qui nous entoure jusqu’à la crête. Après quelques minutes de marche, il est moins de 9h, la pluie se met à tomber de manière saccadée accompagnée d’un vent d’ouest. Nous sommes déjà mouillés voire trempés. Gustave se change en bas du puits d’entrée quant à Sylvain, il préfère continuer à braver les intempéries pour se mettre en tenue. Nous attaquons la descente dans le gouffre à 9h45 pour arriver au bivouac à 11h10. Nous suivons le rythme habituel d’une séance de travail au fond du gouffre, passons la neuvième chicane puis attaquons la dixième. Le courant d’air soufflant est particulièrement fort avec une probable dépression à l’extérieur (pluie) pour autant l’étiage est le plus marqué de l’année. Après des heures de labeur, nous regagnons le bivouac peut avant une heure du matin. Peu enclin à manger, nous nous contentons d’une boisson chaude avec quelques agréments avant d’attaquer la nuit dans le hamac par 5°C. Nous regagnons la surface dimanche après-midi à 16h20 sous un temps couvert.

 

Gouffre du Cerf (31)

Dimanche 19 septembre - Participants : Jean Marc, Luc, Xavier, Nicolas, Pascal, Agnes ( GST et Airbus)








Les spits vieillissent moins bien que les vieux Bordeaux



RDV Arbas à 9H30. Les objectifs de cette sortie étaient 2 escalades, l'une au fond à -100 et l'autre à -80. Le trou est atteint après une marche de 3/4 h. avec des sacs lourds, plus pour certains que pour d'autres (perfos, batteries, matos pour agrandir, matos photos, corde dynamique, matos perso, bouffe, amarrages tout genre...). Il ne pleut pas mais il fait froid. Après une mise au point très agitée (au sujet des perfos)  dans la doline d'entrée (12H00), nous attaquons la descente après un encas pris au bord du trou dans la forêt pentue typique de la coume (lapiaz couvert de mousse et de végétation, grand hêtres et sapins). Nous sommes presque au sommet derrière le pic de Paloumère. 
En descendant, Xavier révise ses manips de descente et de passages de fractios. Le méandre "accrocheur", quelquefois pas très large, permet de descendre assez vite via des passages verticaux à désescalader, mais gare aux nombreux blocs qui bougent ! Au fond, Nico attaque l'escalade qui a été déjà faite par un autre groupe  (lequel ? quand ?)  et utilise les amarrages en place pour grimper sur une dizaine de mètres pour se rendre compte que le méandre est bouché. Par contre, en face, une escalade facile permet d'atteindre les plafonds, arrêt sur rien dans une petite salle en hauteur. Le courant d'air semble passer par là. Pendant ce temps, au niveau du deuxième groupe, Jean Marc a équipé une main courante au-dessus du puits de 20m et découvre (outre un vieux spit pourri qui finit par rester collé à la vis de la plaquette) un puits remontant d'où un important cours d'eau arrive en paroi de droite par temps de crue. Nous laissons quelques cordes en place pour revenir une autre fois. La remontée plus rapide permet de sortir à 17H00 avec une arrivée aux voitures à 18H00 (TPST 5H00)
Il faudra y revenir pour déséquiper et continuer la progression au fond .. en ayant un objectif avec le matos adapté.


lundi 13 septembre 2021

Rassemblement caussenards les 11 et 12 sept à Millau (causse noir)

Participants : Agnès - Pascal- Didier- Michel - Claire ... et les autres

Nous partons à 3 voitures de Toulouse et arrivons en soirée dans le site de la Ferme de Cade à côté de Montpellier le vieux. Nous plantons tentes, barnums et camions au milieu de la foule déjà sur place. Le congrès propose des trous déjà équipés, des repas le soir et un bal le samedi soir, ainsi que de nombreuses expositions et films et 10% de réduction pour l'achat du materiel achetés aux  exposants venus spécialement pour ça.











Samedi 11
: Nous décidions de partir le matin à l'Igue des Tendelles dont une première côté à -126 semble etre atteignable sans corde. On évitera comme ça l'attente à la remontée quand tout le monde aura eu la même idée. Des la coté -90, les passages deviennent étroits et nous remontons en récupérant l'ancien fils du téléphone resté en place depuis plusieurs années... et hop, une BA de faite. 
 










L'après-midi, Michel Didier et Agnès visitent un trou dont le nom m'échappe encore, situé sous les falaises d'escalades. Le profil concrétionné de cette cavité impose d'être discret  sur son accès. Nous trouvons enfin la cavité après 3/4 de marche dans une ambiance aérienne au pied d'un porche dans un trou caché de tous ( tas de cailloux qu'il faut retirer). Avec 3 mètres de reptation, voilà une belle fracture verticale de 5 mètres qu'il faut descendre en installant une corde. Avec la loi de la gravité et en forçant un peu, ça passe. En efftet, la suite plus confortable offre un paysage de coulée et de fistuleuses jaunes luisantes dont certaines sont toujours complétement propres. Il faudra même faire un peu de maçonnerie pour déboucher une galerie (elle aussi cachée) et reconstruire le mur au retour . Après plus d'une heure, nous revoilà sous le P5....Michel mettra près de 30 mn pour  passer ce P ...   🎃🔨 🌀  de passage à la c..., retirant au fur et à mesure de la remontée et dès que possible son matos pour s'extirper de là,  en combinaison et nu s'il l'avait pu ...Retour par un autre chemin pour profiter de l'ambiance des falaises au-dessus des gorges.










Dimanche : via ferrata du BOFFI
Nous partons en groupe sur la même falaise que la veille pour utiliser les câbles et autres équipements qui nous permettent de longer les falaises avec une belle ambiance de vide.
Quelques petits passages en surplomb,  histoires de forcer un peu et nous voilà au bout de la via après  1H00 - 1h30  d'acrobatie.
Nous revenons pour manger sur le site du congrès et rangeons déjà nos affaires pour arriver à 18H00 à Toulouse (3H00 de route). Au total, autour de 350 participants  et 50 bénévoles pour s'en occuper. Quel boulot !!!


 

mardi 7 septembre 2021

Traversée grottre Louis - Goueil (Sortie ouverte au CDS 31)

Samedi 4 septembre, Participants :  Jean Noël (GST) , Éric (GST) , Luc (GST), Jeff (SMSP) , Didier, Natalie, Lou,Pascal et Agnes (Tous AIRBUS)  . TPST 9h00









RDV 10h00 à Arbas pour une entrée à 11h30 dans le trou Louis. On descend plus vite en empruntant  un chemin direct balisé pour les VTT.
Lou sera toute la traversée notre protégée que l'on encadre en sandwich entre Pascal et Agnes. En effet, formée par l'EDS 31 dans des cavités de petites envergures,  et du haut de ses 12 ans, elle va vivre une expérience dont elle se souviendra toujours.








La cheminée dans la zone d'entrée bloque la progression. Nous nous attendons à la base des premiers puits pour attaquer les grandes verticales. Le puits Joseph de 60m découpé de petites tirées, est équipé  toutefois d'un départ et de fractionnements aériens. Lou  est concentrée ce qui me rassure. Plus loin, la salle de la "Lune Vague" que l'on descend en partie sur une "via cordata", offre un paysage de montagne aux rochers déchiquetés. Nous mangeons dans la salle de "La Jonction" avant d' attaquer une  deuxième partie plus confinée. La corde dans le p30 est coincée et j' arrive difficilement à me mettre en zéro. Ca roule, mais on s'attend au bas de ce puits qui n'est qu'un méandre vertical pas tres large dans lequel il faut trouver le cheminement le plus confortable. Le dernier méandre descendant,  avant d' atteindre le dernier étage fossile (sur 5), se relève laborieux pour 2 de nos compères qui seront obligés de retirer le matos. Ouf, on y est et après de longues main courantes au-dessus de la rivière, tout le monde se change pour enfiler la néo sur une plage de sable. Troisième partie : la rivière.  Après près d'une heure de crapahut où il faut nager sur de courtes distances, enfin le siphon est atteint...mais le niveau d'eau trop haut ne permet pas de le passer. Reste donc à remonter, dans la grande salle terminale,  une paroi argileuse de 20m de haut. Un par un, nous remontons la corde boueuse et passons les 3 étroitures dans la galerie supérieure qui shunte le siphon. Un bruit de turbine bourdonne depuis l'entrée du premier passage dû à l'important débit de l'air aspirant ce qui impressionne certains.  Nous avons de quoi agrandir dans la voiture au cas où un de nous serait en difficulté.  Mais voilà tout se passe bien et sortons par le Goueil dans un paysage amazonien aux fougères abondantes. L' air est moite avec une température d'été qui réchauffe nos petits nonosses car tout de même nous nous sommes attendus dans nos habits mouillés,  et commencions à claquer un peu les dents....le truc normal quoi.