Samedi 4 septembre, Participants : Jean Noël (GST) , Éric (GST) , Luc (GST), Jeff (SMSP) , Didier, Natalie, Lou,Pascal et Agnes (Tous AIRBUS) . TPST 9h00
Lou
sera toute la traversée notre protégée que l'on encadre en sandwich
entre Pascal et Agnes. En effet, formée par l'EDS 31 dans des cavités de
petites envergures, et du haut de ses 12 ans, elle va vivre une
expérience dont elle se souviendra toujours.
La
cheminée dans la zone d'entrée bloque la progression. Nous nous
attendons à la base des premiers puits pour attaquer les grandes
verticales. Le puits Joseph de 60m découpé de petites tirées, est
équipé toutefois d'un départ et de fractionnements aériens. Lou est
concentrée ce qui me rassure. Plus loin, la salle de la "Lune Vague" que
l'on descend en partie sur une "via cordata", offre un paysage de
montagne aux rochers déchiquetés. Nous mangeons dans la salle de "La
Jonction" avant d' attaquer une deuxième partie plus confinée. La corde
dans le p30 est coincée et j' arrive difficilement à me mettre en zéro.
Ca roule, mais on s'attend au bas de ce puits qui n'est qu'un
méandre vertical pas tres large dans lequel il faut trouver le
cheminement le plus confortable. Le dernier méandre descendant, avant
d' atteindre le dernier étage fossile (sur 5), se relève laborieux pour 2
de nos compères qui seront obligés de retirer le matos. Ouf, on y est
et après de longues main courantes au-dessus de la rivière, tout le
monde se change pour enfiler la néo sur une plage de sable. Troisième
partie : la rivière. Après près d'une heure de crapahut où il faut
nager sur de courtes distances, enfin le siphon est atteint...mais le
niveau d'eau trop haut ne permet pas de le passer. Reste donc à
remonter, dans la grande salle terminale, une paroi argileuse de 20m de
haut. Un par un, nous remontons la corde boueuse et passons les 3
étroitures dans la galerie supérieure qui shunte le siphon. Un bruit de
turbine bourdonne depuis l'entrée du premier passage dû à l'important
débit de l'air aspirant ce qui impressionne certains. Nous avons de
quoi agrandir dans la voiture au cas où un de nous serait en
difficulté. Mais voilà tout se passe bien et sortons par le Goueil dans
un paysage amazonien aux fougères abondantes. L' air est moite avec une
température d'été qui réchauffe nos petits nonosses car tout de même
nous nous sommes attendus dans nos habits mouillés, et commencions à
claquer un peu les dents....le truc normal quoi.
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