11 novembre
Participants :
Nicolas, Pascal, Agnès
On s’y prend au dernier moment,
demain il ne pleut pas, on ira faire de la spéléo.
Arrivée 10h15 (brrr ça caille) ,
les 2 compères prennent les piles, le repas et la flotte d’Agnes qui souffre
d’un bras. J’avoue que faire de la spéléo sans sac, c’pas pareil. Même un petit
pas lourd c’est toujours à se coincer partout.
11H00 : Nous attaquons la
descente on descend, descend, on remet 2 plaquettes qu’on nous avait volées sur
une corde fixe (et oui il y a des C. partout), on descend. A -300, le niveau du
Goueil semble haut, le courant s’entend qu’une fois que nous passons au-dessus
des rapides de l’amont. Nous remontons par la galerie « des pros » en
faisant quelques investigations vers la salle dite « salle du caca »
où l’on mange à 13h00.
Vers 14H30 on attaque la
remontée. Une galerie labyrinthique devrait nous ramener dans un niveau
intermédiaire vers -250. Là aussi, nous avions laissé quelques balises de
repérage mais certains ont estimé que c’était trop de « confort » et
les ont tout simplement retirées. Tant pis, il doit y avoir plusieurs passages.
Aujourd’hui le courant d’air n’est pas marquant. On tourne, on tombe sur un
kern qui ne donne pas grand-chose, on tourne … on reconnait. Après une
désescalade un peu « chaude » un parcours facile nous ramène à notre
point de passage pour sortir. On remonte, on remonte, on décide de passer par
le méat, ça coince pour quelques un. Mon bras finit par me dire que là ça
fait un peu beaucoup. Tant pis, on continue, on escalade, encore et encore et
Pouf, on est dans Borrusse. Pascal demande où se trouve la « salle
Mesrine ?» mais sans comprendre qu’il voulait la revoir pour repérer les
lieux. Nico me talonne, il sait qu’il ne sera jamais pour 19h00 à Bazus !
Donc après avoir dit :
« la salle Mesrine c’est à 30 m devant moi » je tourne à 90° à droite
pour rentrer. Je n’ai plus de voix et Pascal derrière n’entend pas. Ce n’est
que plus tard qu’il me redemande « elle est où alors cette
salle ? » Raté, on est presque à la base des puits. 18H00 :
Dehors, il fait nuit noire, le vent déferle sur les fortes pentes
de Borrusse dans un bruit de torrent et balance les feuillages sous le rythme
d’une onde qui décroit et revient régulièrement en force. On entend la forêt
grincer et craquer. Il nous faut remonter près de 150 m pour basculer de
l’autre côté de la crête afin de finir la journée. Il est 19h00 quand on
arrive à la voiture. TPST sous terre 8 heures.
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