mardi 12 novembre 2019

Grotte Louis - Bourusse (Arbas)

11 novembre
Participants : Nicolas, Pascal, Agnès
On s’y prend au dernier moment, demain il ne pleut pas, on ira faire de la spéléo.
Arrivée 10h15 (brrr ça caille) , les 2 compères prennent les piles, le repas et la flotte d’Agnes qui souffre d’un bras. J’avoue que faire de la spéléo sans sac, c’pas pareil. Même un petit pas lourd c’est toujours à se coincer partout.
11H00 : Nous attaquons la descente on descend, descend, on remet 2 plaquettes qu’on nous avait volées sur une corde fixe (et oui il y a des C. partout), on descend. A -300, le niveau du Goueil semble haut, le courant s’entend qu’une fois que nous passons au-dessus des rapides de l’amont. Nous remontons par la galerie « des pros » en faisant quelques investigations vers la salle dite « salle du caca » où l’on mange à 13h00.
Vers 14H30 on attaque la remontée. Une galerie labyrinthique devrait nous ramener dans un niveau intermédiaire vers -250. Là aussi, nous avions laissé quelques balises de repérage mais certains ont estimé que c’était trop de « confort » et les ont tout simplement retirées. Tant pis, il doit y avoir plusieurs passages. Aujourd’hui le courant d’air n’est pas marquant. On tourne, on tombe sur un kern qui ne donne pas grand-chose, on tourne … on reconnait. Après une désescalade un peu « chaude » un parcours facile nous ramène à notre point de passage pour sortir. On remonte, on remonte, on décide de passer par le méat, ça coince pour quelques un. Mon bras finit par me dire  que là ça fait un peu beaucoup. Tant pis, on continue, on escalade, encore et encore et Pouf, on est dans Borrusse. Pascal demande où se trouve la « salle Mesrine ?» mais sans comprendre qu’il voulait la revoir pour repérer les lieux. Nico me talonne, il sait qu’il ne sera jamais pour 19h00 à Bazus !
Donc après avoir dit : « la salle Mesrine c’est à 30 m devant moi » je tourne à 90° à droite pour rentrer. Je n’ai plus de voix et Pascal derrière n’entend pas. Ce n’est que plus tard qu’il me redemande « elle est où alors cette salle ? » Raté, on est presque à la base des puits. 18H00 : Dehors, il fait nuit noire,  le vent déferle sur les fortes  pentes de Borrusse dans un bruit de torrent et balance les feuillages sous le rythme d’une onde qui décroit et revient régulièrement en force. On entend la forêt grincer et craquer. Il nous faut remonter près de 150 m pour basculer de l’autre côté de la crête afin de  finir la journée. Il est 19h00 quand on arrive à la voiture. TPST sous terre 8 heures.

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