Sortie spéléo samedi 15 janv 2025 :
Participants : Agnes, Pascal, Christine, Pierrick, Franck
Le RDV est fixé à Blagnac à 9H00. Pierrick et Franck sont récupérés en chemin.
Nous
équipons Christine qui fait sa troisième journée avec nous. Elle
apprendra sur le tas les quelques manips de cordes nécessaires pour
visiter le fond de la galerie futile. Il est 11H45. Nous descendons par
le TCS qui jonctionne après un long boyau étroit dans les puits de
Pâques tout près de la salle du Dromadaire. C'est effectivement un choc,
pour ceux qui ne connaissent pas, de voir un si grand volume par
rapport à la progression d'entrée. Nous resterons sur du grand, voire
très grand tout le long de notre randonnée souterraine, dont voici
quelques points remarquables pour partager cette journée.
La
salle du Dro s'étire sur une longue crête dont le cheminement passe au
bord d'une falaise et sur une zone plate en son sommet, avec des
concrétions posées sur le sol. C'est comme marcher dans une courte forêt
pétrifiée. Il faut descendre cette salle après avoir atteint l'autre
côté, pour rejoindre plus loin, le puits du brouillard de 40 m de
profondeur qu'il faut passer en rampant sur le bord, en empruntant une
vire étroite. Plus loin, nous remontons une via cordata de 20 m de haut
pour atteindre une belle conduite forcée où nous mangeons à 14H00.
Après cette pause, il faut se diriger par un passage inférieur vers la
salle de le Revanche que nous rejoignons via une corde remontante d'une
vingtaine de mètres installée dans une diaclase appelée "le puits du
Mistral". La salle qui suit est très grande et après un passage bas,
nous sommes dans la galerie du maillon manquant, magnifique méandre,
large, aux creusements remarquables. C'est très grand et
cathédralesque. Après quelques passages au bord de la salle du Delta,
nous atteignons l'entrée de la galerie futile. Longue, capricieuse, par
moment au sol plat, d'autres moments avec des passages sur blocs, des
cordes de courtes longueurs à descendre et à monter y sont en place.
Enfin la coulée de Champagne, énorme coulée stalagmitique de plusieurs
mètres de long d'où coule une arrivée d'eau, nous barre la route. Une
main courante remontante donne accès à la suite de la galerie, toujours
très large. Mais bientôt, changement de décors. Nous entrons dans un
méandre et après une remontée d'une quinzaine de mètres, nous arrivons
dans la zone des concrétions blanches. L'ambiance est neigeuse, nous
évitons de toucher les grosses coulées d'un blanc de blanc que nous
frolons. Plus loin, la galerie nous réserve des beautés minérales au
fond de gours asséchés comme des restes de plaques de calcite flottante,
des dents de cochon et d'autres cristallisations étonnantes cachées au
ras du sol.
C'est beau et reposant mais il nous faut faire demi tour car il est
déjà presque 17H00. A partir de la salle Wagner, nous attaquons la
remontée du TCS. Ce boyau de sortie entrecoupée d'une montée et d'une
descente est très fortement ventilée avec un courant d'air très marqué
et froid. Il est 21H15 quand nous laissons dernière nous le trou expirer
à plein poumon au milieu de la forêt. L'ambiance est humide, les
mousses et les feuilles tapissent le sol, quelques enjambées
au-dessus des arbres morts et nous voila aux voitures après 15 mn de
marche.
TPST : (temps passé sous terre) 9H30
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