lundi 14 juin 2021

Gouffre du Pic d'Areng – Ferrère (65) - Êpisode 9

Samedi 12 juin 2021 - Participants : Pascal T., Sylvain Z.









 

Départ de Blagnac à 6h30 pour cette sortie de la journée dont l’objectif est d’avoir un aperçu de la branche amont en rive droite à -245 en la remontant un peu. Nous passons par la vallée de la Barousse, direction le port de Balès et sommes devancé par une transhumance de brebis qui nous ralentis quelque peu. La piste depuis le port de Balès a un peu souffert de l’hiver. Son caractère carrossable avec un véhicule standard est un peu désuet. On se gare sous la ligne de crêtes en dessous d’un gros névé qui perle bien au soleil. Un petit souffle rend notre marche d’approche au soleil plus agréable jusqu’à l’entrée du gouffre. Nous sommes moins chargés que d’habitude avec seulement du matériel d’escalade et le perforateur et 2 batteries sans oublier un trop copieux casse-croûte dont nous remonterons les reliquats. La descente s’effectue bien au sec, sans le moindre courant d’air (il fait chaud dehors) et nous permet après une petite restauration d’attaquer la vire à -245 pour se rendre à un palier encombré de blocs instables (nous sommes en première, il n’y a rien d’étonnant à cela). Nous remontons en artificiel un P8 avec écoulement d’eau puis progressons en biais quelques mètres avant d’attaquer un nouveau puits d’environ 6 m de hauteur puis une petite remontée biaise et une galerie en méandre d’une dizaine de mètres qui vient buter sur un rétrécissement des parois encombrés par un mur vertical de pierraille de plusieurs mètres de haut d’où l’eau s’écoule. Le haut semble trop étroit pour être pénétrable. La seule suite possible semble être une escalade à partir d’une banquette argileuse une douzaine de mètres en arrière qui permettrait de shunter ce rétrécissement bouché de cailloutis. Nous laissons le matériel en place au moins pour la topographie et regagnons la partie habituellement pratiquée de la cavité avec une toute petite quarantaine de mètres de première. Nous sommes un peu déçus par notre découverte dont les préludes semblaient augurer une meilleure suite. Nous regagnons la surface calmement et sortons, après 10h sous terre, encore au soleil au-dessus d’une mer de nuage habituelle des soirées en sommets de Barousse. Retour par les crêtes poursuivis par les chiens patous peu habitués à voir du monde dans le coin en soirée. L’occupation de la piste par les vaches assoupies, nous contraint à quelques gesticulations pour avancer. Sur la descente du col, nous rencontrons de nombreuses biches qui ne feront pas obstacle à notre progression en voiture.




 

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