mardi 1 juin 2021

Pic d'Areng - Êpisode 8

Samedi 29 mai 2021 au lundi 31 mai 2021

Cavité : Gouffre du Pic d'Areng – Ferrère (65) - Participants : Gustave A., Sylvain Z.










La période propice pour accéder au gouffre est restreinte sur l'année. Nous mettons à profit ce week‑end pour y descendre à nouveau malgré l'expérience d'une sortie bien arrosée 2 semaines plus tôt. Durant ces deux semaines, la météo était plutôt maussade (pas de soleil et de la pluie). Par conséquent, nous empruntons encore l'accès depuis Jézeau pour s'affranchir avec certitude de la présence de congères sur la piste d'accès depuis la Barousse. La piste depuis Jézeau vient de subir un petit entretien au bull et est bien sèche ce qui nous laisse un peu d'espoir d'éviter de trop se tremper sous terre. L’accès à pied au gouffre s’effectue sous une température agréable. 11H30, nous rentrons sous terre et descendons les puits désormais bien secs. Comme c’est agréable de ne pas être trempé surtout quand on va passer 2 nuits sous terre. Après le déballage du matériel au bivouac, nous entamons notre séance de désobstruction dans le méandre ventilé. On avance un peu. En fin de soirée, retour au bivouac pour y passer la nuit après un copieux repas chaud qui se mérite sachant que la température est de 5°C au fond. Après une nuit dans les hamacs nous reprenons notre besogne au fond du méandre en cette journée dominicale. Cette journée de désobstruction est un peu plus courte que celle de la veille. Nous sommes au bivouac en milieu d’après-midi et nous nous restaurons avant une sieste/nuit en hamac avant de remonter à la surface. Peu après minuit nous sommes debout, déjeunons, rassemblons le matériel et amorçons peu après 2h la remontée lourdement chargés à un rythme des plus calmes. Nous sortons peu avant 7 h du matin sous un soleil apprécié avec une magnifique vue sur les sommets pyrénéens qui commencent à se couvrir.

Sur la descente vers les cabanes de Jézeau, nous croisons une harde de 12 isards puis un isard isolé et vers les cabanes 7 biches et encore 2 autres sur la piste.

Il a plu dehors le samedi soir et le dimanche soir, ce qui explique la variation du bruit de l’écoulement d’eau que nous avons perçu la nuit.



 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire