dimanche 23 octobre 2022

la Planasse

Samedi 22 octobre

Participants : Didier, Agnès, Pascal, Franck, Marie, Cathy, Jean-Noël, Alain C
 
Vaour, 9H30, Alain nous attend avec un spéléo local pour nous passer les clés d'une des entrées. En effet, la traversée initialement prévue ne sera pas faisable suite aux risques d'éboulement au niveau des 3 passages consolidés par des planches qui commencent à pourrir.










Après une courte descente dans les bois et 20 mn plus tard en suivant le petit lit d'un ruisseau à sec, nous ouvrons l'entrée busée sur 1 m, correspondant à une désobstruction qui donne accès au réseau. L'objectif est d'aller visiter l'amont jusqu'à l'arrivée des puits (la suite se faisant étroite et très aquatique sur une courte distance), puis l'amont de l'affluent et l'immense salle Jean Lautier. Bien que la progression y est très facile, un (une) de nous se prendra le pied dans une lame sous l'eau, se vautrera entièrement dans la rivière. Nous irons également visiter l'aval. Celui-ci est bloqué par 2 siphons qui au-delà donnent accès à un réseau aussi long, voire plus, que celui que nous allons visiter.
 
Après le P10 d'entrée et une courte galerie,  rapidement, nous descendons via 2 échelles les ressauts qui suivent et arrivons à un nouveau P10 suivi d'un P4. 
La galerie de la rivière est sèche aujourd'hui et couverte de sable blanc et de petits galets colorés.La progression est très facile et nous profitons pleinement de la visite en suivant un conduit de belles dimension et presque parfaitement tubulaire. 
Nous rejoignons la perte de la rivière pour attaquer la progression dans l'eau. Par moment, les paroirs sont décorées de pendeloques et de massues aux couleurs douces, dégradées de blanc
crème à marron orangé ressemblant à des pâtisseries gourmandes.
Les parois sont couvertes de cupules d'érosion, ce qui laisse imaginer le débit d'eau qui a formé ce réseau et qui circule encore dans les périodes de crue.
L'aval est tout aussi facile et aussi long que l'amont jusqu'à la grande salle de la Dune. Au-delà, le terrain devient plus boueux.
Quelques cordes permettent d'arriver au premier siphon qui peut se désamorcer, suivi  d'un deuxième siphon, que seul un pompage peut vider (voir présence de fils électriques et tuyaux). De plus, du CO2 se cumule à ce point, rendant l'endroit glauque et malsain. 
La pente de la galerie est assez marquée dans cette partie, ce qui a permis à l'eau de balayer les graviers et le sable, laissant apparaître le sol et ses cupules, ainsi que les couleurs de la roche marquée de vert, de rose, d'orange, de marron et de blancs éclairant notre visite.
Dehors, la douceur relève les odeurs automnales de la forêt. 









Après un pique-nique à 15H00, nous partons au roc de l'Anglade pour parcourir la via ferrata (la rouge) dont nous en sortirons vers 18h30. C'était une très belle journée d'octobre dans le Tarn-et-Garonne, comme une de celles qu'on aimerait prolonger.


 

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