Samedi 22 octobre
Participants : Didier, Agnès, Pascal, Franck, Marie, Cathy, Jean-Noël, Alain C
Vaour, 9H30, Alain nous attend avec un spéléo local pour nous passer les
clés d'une des entrées. En effet, la traversée initialement prévue ne
sera pas faisable suite aux risques d'éboulement au niveau des 3 passages
consolidés par des planches qui commencent à pourrir.
Après
une courte descente dans les bois et 20 mn plus tard en suivant le petit
lit d'un ruisseau à sec, nous ouvrons l'entrée busée sur 1 m,
correspondant à une désobstruction qui donne accès au réseau. L'objectif
est d'aller visiter l'amont jusqu'à l'arrivée des puits (la suite se
faisant étroite et très aquatique sur une courte distance), puis l'amont
de l'affluent et l'immense salle Jean Lautier. Bien que la progression y
est très facile, un (une) de nous se prendra le pied dans une lame sous
l'eau, se vautrera entièrement dans la rivière. Nous irons
également visiter l'aval. Celui-ci est bloqué par 2 siphons qui
au-delà donnent accès à un réseau aussi long, voire plus, que celui que
nous allons visiter.
Après le P10 d'entrée et une courte
galerie, rapidement, nous descendons via 2 échelles les ressauts qui
suivent et arrivons à un nouveau P10 suivi d'un P4.
La galerie de la
rivière est sèche aujourd'hui et couverte de sable blanc et de petits
galets colorés.La progression est très facile et nous profitons
pleinement de la visite en suivant un conduit de belles dimension et presque parfaitement tubulaire.
Nous rejoignons la perte de la rivière
pour attaquer la progression dans l'eau. Par moment, les paroirs sont décorées de pendeloques et de massues aux couleurs douces, dégradées de
blanc
crème à marron orangé ressemblant à des pâtisseries gourmandes.
crème à marron orangé ressemblant à des pâtisseries gourmandes.
Les
parois sont couvertes de cupules d'érosion, ce qui laisse imaginer le
débit d'eau qui a formé ce réseau et qui circule encore dans les
périodes de crue.
L'aval est tout aussi facile et aussi
long que l'amont jusqu'à la grande salle de la Dune. Au-delà, le
terrain devient plus boueux.
Quelques cordes permettent d'arriver au
premier siphon qui peut se désamorcer, suivi d'un deuxième siphon, que
seul un pompage peut vider (voir présence de fils électriques et
tuyaux). De plus, du CO2 se cumule à ce point, rendant l'endroit glauque
et malsain.
La pente de la galerie est assez marquée dans
cette partie, ce qui a permis à l'eau de balayer les graviers et
le sable, laissant apparaître le sol et ses cupules, ainsi que les
couleurs de la roche marquée de vert, de rose, d'orange, de marron et
de blancs éclairant notre visite.
Dehors, la douceur
relève les odeurs automnales de la forêt.
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