Samedi 5 Nov 2022 :
Participants : Quentin, Mélanie, Jeff, Martine, Kevin, Solène, Pascal et Agnès
Sortie
sportive. La marche d'approche raide mais plus rapide nous mène après
2h00 de marche à l'entrée de la première mine. Nous mangeons au soleil
sur 5 bons cms de neige.
Nous rentrons et nous nous
équipons avec le matos spéléo loin de possibles regards. Les premières
manipulations de corde à 8 personnes nous font passer près d'1h.30 dans
cette mine qui traverse toute la montagne. Une fois ressortis, nous
remontons dans la neige, sur une pente très raide, pour rentrer dans la
deuxième mine. Jeff et Martine étant montés trop chargés et fatigués de
leur voyage au Népal descendront seuls aux voitures. C'est donc à 6
que nous visitons cette seconde mine sur près de 300 m de dénivelé,
entrecoupée de galeries de roulage, de travers bancs, de chambres
d'extraction aux cheminements raides, de plans inclinés et de
descenderies, évitant de rester sous les trémies au bois oubliées par le
temps et aux nombreux tuyaux en fer rouillés "colonisés" par des bifaces minéraux.
Des traces colorées maculent certaines parois, accompagnées de
suintement blanc et de gros "gâteaux à la broche", concrétions molles
typiques du milieu.
Du mobilier jalonne notre visite.
Entre bois pourri, huile de coupe et autres produits, les odeurs se
mêlent dans cette immensité sombre et froide où il fait 3°. La question
reste toujours la même : purement minérale, ou organique ? Nous en
sortons 5h30 plus tard. La lune presque pleine, sous l' effet de la
neige, nous éclaire le retour.
Il fait un froid
sec. 2h15 plus tard, nous rejoignons Jeff et Martine dans leur fourgon
pour une soupe chaude. Nous laissons sur place le couple et rentrons sur
Toulouse pour 2h00 du matin, en laissant derrière nous l'histoire
d'une industrie minière, témoins d'une époque de vie difficile et
souvent ingrate dans cette vallée.
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