lundi 18 novembre 2024

Gouffre de Houaliech (31)

Week-end dépollution du C.D.S. 31.

Participation des clubs : S.C. Airbus, S.M.S.P, G.S. Toulouse, S.C. Epia, A.S. Cagire, Oxykarst.











32 spéléologues de 8 à 75 ans se sont retrouvés à 10 heures à Juzet d'Izaut dans le but de nettoyer cette belle classique d’initiation.

Pendant que certains équipaient le gouffre en progression, une autre équipe se chargeait d' installer une tyrolienne au-dessus de la doline d'entrée pour l'évacuation des déchets.

Trois gros sacs à gravats ont été sortis du gouffre sous un soleil radieux et une bonne ambiance grâce aux grillades et aux échanges multiples entre les participant(e)s.

jeudi 14 novembre 2024

Sorties spéléo les 9 et 10 nov Saint Pons de thomières

Participants : Pascal, Agnès avec Jean et Mathias 2 spéléos locaux.

Nous partons vendredi soir pour être hébergés chez Jean dans sa grande Maison sur le bord de la route qui mène au col de Cabaretous.
Samedi : nous décidons d'aller agrandir un étroit passage  dans la cavité BIDON d'où sort un fort courant d'air. Après 8 heures d'acharnement, Agnès arrive à faire tomber un bout de plafond stalagmitique et retire au pied de biche un gros bout de caillou qui lui permet de passer. Les autres n'y parvenant pas, elle passe seule et tombe sur une jolie salle sans toutefois voir la suite en perdant le courant d'air. Pas de première sans les copains, on y reviendra le lendemain. TPST 9 heures. On arrive tard chez Jean et finissons le plat de lasagne de la veille.
Dimanche : nous retrouvons Mathias vers 10H du matin. Arrivé devant le passage étroit, il passe lui aussi sans problème le passage, mais reste derrière pour aider à agrandir. Après 1H30 d'effort, tout le monde est enfin de l'autre côté et nous prenons le matériel pour aller de l'avant. Une belle suite nous mène dans une galerie recouverte de calcite scintillante et de petits gours fossile. Il y a bien une centaine de mètres découverts, mais la galerie bute sur des remplissages de partout. Nous retrouvons le courant d'air dans un méandre avec une forte pente. Nous commençons l'agrandissement et après 2 mètres, nous décidons d'arrêter là pour cette journée. TPST : 7 heures sous terre. Jean et Mathias se proposent de faire la topo le WE suivant.
Chez Jean, nous partageons un apéro et un repas ensemble.
Lundi est férié. Jean nous accompagne pour un tour en VTT pour une récupération active.
Très beau temps ces 3 jours, la pluie s'est juste arrêtée le samedi matin. Grand vent froid sur le plateau mais les gens sont quand même sortis promener et  chercher les champignons. Ce 11 nov cependant marque définitivement l'arrivée  du froid

dimanche 3 novembre 2024

Gouffre Polyphème (Sorèze)

27 oct 2024 : Participants : Agnès et Pascal accompagnés de Hugo du club de Sorèze.




Nous avons RDV à 11H00 sur le plateau. L'objectif est de montrer les techniques d'agrandissement à Hugo. La marche d'approche de 10 mn nous mène au fond de la doline où s'ouvre l'entrée des buses (autre accès à la grotte du Calel).  L'entrée est une magnifique perte avec une cascade qui ne coule pas aujourd'hui. 
Nous ne sommes que 3 et filons vers le fond.
Après 2 petits puits et de grands volumes, nous posons très vite pied dans la rivière qui se perd rapidement dans des blocs. La suite est un boyau agrandi que l'on accède via une main courante acrobatique et passage bas. Les mains courantes continuent et nous les suivons. A la base du deuxième puits remontant, Hugo nous propose de faire demi tour car en effet, le siphon aval se trouve dans la rivière que nous ne pourrions atteindre en remontant vers les plafonds. Donc, demi-tour, et nous prenons une corde descendante, puis après avoir mis pied dans l'eau, nous arrivons sur une voûte basse. Hugo se traîne dans l'eau. Nous le regardons sans le suivre... trop d'eau aujourd'hui. De plus, une nouvelle arrivée d'eau vient gonfler le cours principal quelques mètres plus loin. Après 2 heures d'errance et des kits lourds, nous proposons de revenir en arrière et d'aller agrandir le boyau du départ. Après les grosses pluies des jours passés, ça suinte de partout, des gouttes coulent de long du coup et le sol est bien imbibé. Nous mangeons et commençons le travail. 2h30 plus tard, nous sortons en déséquipant. Il est 18H00 quand nous arrivons aux voitures. C'est le WE  de l'heure d'hiver. La brume monte depuis la carrière et inonde une partie du plateau. Le fond de l'air est frais. La lumière décline lentement, nous rentrons sous un ciel rouge et rapidement il fait déjà nuit.

 
 

mercredi 9 octobre 2024

Exercice secours SSS31

Samedi 5 octobre - gouffre des Hérétiques (ARBAS 31)

 Participants: Agnès, Pascal, Pierrick, Lilian, Bernard ,Franck 











39 participants au total. RDV fixé le samedi  à 8H00 à Herran
Certains d'entre nous ont dormi sur place devant le nouveau local. Le brame du cerf nous a accompagnés toute la nuit et c'est frais et dispo que nous attaquons cette journée.
Le thème de cet exercice est la communication et l'évacuation d'une victime.
4 équipes sont réparties dans les puits (-60), munies de 3 d'un TPS , une équipe amène la civière et la victime dans la salle du TDV (-100), avec également un TPS.
Une équipe à la mission de faire des tests avec une  balise + un TPS, une autre équipe en surface avec un TPS est chargée de récupérer le signal de la balise sous terre.
Un équipe de surface (poste avancé) fait le relais avec un TPS et une radio jusqu'au poste de commandement à Herran. Les premiers rentrent vers 9H30, la civière démarre aux alentours de 15H45 
et sort 4 heures plus tard. L'équipe portage du fond dont l'effectif est de 8, rencontre quelques soucis de passages étroits dans le méandre de la base des puits.
Les ateliers se déroulent les uns derrière les autres sans noter de soucis particuliers. La balise arrête d'émettre au bout de 1H00... batterie ?
Bilan, une victime sortie en pleine forme, un repérage balise KO, des TPS qui ont fonctionné au top. A noter la remarque du PC : ne pas passer devant un TPS sans donner de ses nouvelles ou des nouvelles de la situation. 20H00 briefing et partage d'un apéro largement dinatoire dans la salle des fêtes de Herran. Il a fait beau temps toute  la journée et l'air du soir commence à se réchauffer annonçant une journée de dimanche ensoleillée.


mercredi 25 septembre 2024

Participation au camp à St PONS

du 21 au 23 sept - Participants : Michel, Pascal et Agnès

Nous arrivons le vendredi soir. Le groupe revient tard de la sortie désobstruction à la Rivière morte. Ils ont sorti 80 gammates de remplissage. Petit apéro, repas de lasagne et nous décidons d'aller à la rivière morte pour repérer des parties non connues.
Samedi 21: 9 personnes - Il fait très beau - Entrée à 12H00 et sortie (sous la pluie légère) à 20H00 - Nous rééquipons quelques parties sur cordes et une équipe fait des photos dans un très jolie réseau
Dimanche 22 : André et Édith nous quittent le matin et Mathias ne sortira pas ce dimanche - Nous ne sommes plus que 6 personnes. Nous partons pour le trou dit le "Chantier". Il a plu toute la nuit et la fin de la pluie est attendue en fin de matinée. Après 20 mn de marche tranquille, nous devons ouvrir une petite porte pour descendre dans la galerie creusée et désobée  jusqu'à -30 m. Ce boyau vertical,  équipé de barreaux et de cordes pour passer les parties plus verticales,  débouche dans une grande salle d'où démarre un méandre qui est en fait une rivière lorsqu'il pleut.
Après quelques centaines de mètres, le méandre termine sur une salle encore plus grande et concrétionnée équipée d'une main courante pour visiter la partie haute et d'une corde de 10 m pour descendre dans la perte du fond. L'objectif est de repérer les départs vers le trou de "Douch" et de continuer la pointe faite par Michel et Jean lors de la dernière sortie. Agnès et Christian sortent les premiers laissant les 4 autres traverser une fragile banquette d'argile en hauteur. Ils franchissent au-dessus d'un puits de 8 m en équipant avec une corde,puis tombent sur du colmatage. Le premier groupe sort vers 16H00 sous l'orage après avoir repéré d'autres passages en plafond et les autres arrivent à la voiture à 17H20. Michel nous quitte à son tour.
Retour chez Jean, nous avons le temps de préparer le gratin de raviols aux courgettes, recette de Christian très goûteuse.
Lundi 23 : Trou de "Douch". Nous avons RDV au départ du trou à 10H30 avec Lionel qui nous ouvre la porte. Nous faisons 2 groupes car nous sommes 7 personnes. L'objectif est d'aller ouvrir un passage dans le fond de la grande salle avant le siphon terminal de sable, puis tenter d'ouvrir le siphon de sable pour revoir les passages en direction de la Rivière Morte et enfin remonter vers les plafonds pour repérer les galeries qui partent vers le trou du "chantier"visité la veille. Jean, Mathias, Pascal et Agnès remontent les 40m de verticale sur corde pour atteindre une galerie intermédiaire dans les plafonds ... et rencontrent une famille de loirs lovés dans un sac posé au sol. Affolés, 5 d'entre eux montent sur une corde qui donne accès à une galerie supérieure. Ils nous regardent avec leurs gros yeux globuleux, ils ont un pelage gris avec une jolie queue en panache et grassouillets comme ils sont, ils doivent trouver de la nourriture dehors avant l'hibernation.
L'équipement n'est pas ancien, moins de 10 ans, mais certains amarrages un peu rouillés ne nous inspirent pas grande confiance. Nous reviendrons en posant de nouveaux amarrages car le secteur est à fouiller.
Nous sortons vers 17H30 après avoir visité une galerie où se trouvent des aragonites jaunes. Nous rattrapons le groupe aux voitures.
C'est au tour de Pascal et Agnès de repartir vers Toulouse laissant nos 4 copains finir le camp.

mardi 17 septembre 2024

Rassemblement Caussenard dans le Gard (WE des 13 et 14 sept) à Arre

Nous retrouvons sur place plein de copains et c'est l'occasion d'échanger pour des sorties hors du 31.


 Samedi 13 sept : traversée grotte de Calles- Event de Bez

Participants : Didier, Michel, Agnès,Pascal, Lilian, Kevin, Franck et Marie.











Nous sommes 7 personnes et nous nous inscrivons au planning pour un départ vers 9H30. 
A 9H45 nous partons vers Calles à pied ... mais du mauvais côté du village !
Retour du bon côté au bout de 10 minutes, sur la voie verte, pour un vrai départ à 10H00. 
Après un tunnel de près de 500 m de long, le chemin débute tranquillement sur la gauche, puis devient de plus en plus raide. 
Arrivés à 10H40 au bord du trou2 personnes sont en train de descendre. Nous avons une très jolie vue et un superbe temps. 
Nous rentrons vers 11H00. Après une première salle et un P13 (puits du balcon), l'ambiance devient titanesque. Les plafonds sont très hauts et les strates étagées en anneaux  autour de nous remontent jusqu'au dôme du plafond de la première salle. 
Nous montons une escalade équipées puis redescendons pour atteindre la salle du Phare, même configuration mais encore plus grande. 
Malheureusement 22 personnes sont en attente pour franchir le P26 du Mikado, trop instable pour le descendre en double. C'est long, certains font demi-tour. Nous gardons le moral et patientons.
C'est vrai que le puits n'est pas vraiment rassurant. De grosses chaînes retiennent un énorme bloc (bien calé) et de la mousse chimique bloque d'éventuels cailloux en tête de puits... Tout peut se purger d'un moment à l'autre. Surtout NE RIEN TOUCHER.
La suite est un plan incliné de 20 m qui marqueà sa base, le carrefour entre la galerie "Transcaussenarde" qui développe sur 1 km et la jonction vers le fond. 
Nous partons visiter la galerie ... les volumes sont énormes. Une première montée raide nous porte jusqu'au plafond (près de 40 m de remontée), puis après un passage dans une trémie et une remontée vers un affluent, une corde de 5 m sur le côté nous dirige dans une galerie fossile qui monte et qui descend sans cesse au milieu des nombreux blocs (tombés du plafond) et dans de très gros volumes. Au passage quelques aragonites couvrent certaines parois de petits cristaux blancs. Après une salle et une une belle remontée vers les plafonds: arrêt sur un laminoir qui s'arrête net au bout d'une dizaine de mètres.
Retour pour la traversée. 2 petits puits à descendre et nous voila à l'entrée du méandre où s'ouvre le P80. Hélas, nous ne sommes pas seuls. 15 personnes devant nous, refroidies, attendent leur tour.











Un fort courant d'air circule dans ce méandre. En fait, il ne faudra descendre que 60 m dans le puits dont la corde équipée plein pot est fractionnée à -40 et il faut atteindre le fractio par un pendule de 5 M. 
Certaines personnes se coincent au passage et c'est l'attente ... patience ... patience. Enfin c'est la libération et après une magnifique descente au centre de ce gros tube et dans cette verticale bien éclairée grâce à nos lampes électriques, nous arrivons dans Bez (la partie basse du réseau) vers 18H00. Il nous faudra une heure de plus pour passer toutes les mains courantes car Bez est un très long méandre actif, entrecoupé de 2 siphons dont un a été désamorcé via une pompe pour l'occasion. Ce méandre se parcourt en opposition. Au début les passages sont très aériens, puis après avoir descendu un P25, nous nous retrouvons plus près de l'eau. Certains passages équipés de barreaux pour les mains obligent une progression en dévers sur les bras. Heureusement, il y a plein d'aspérités et de petites banquettes pour les pieds et les cordes permettent d'oser des grands écarts que nous n'aurions peut être pas osés en libre. La galerie de sortie est un trop plein de la rivière, il nous faut remonter quelques dizaines de mètres équipées, pour l'atteindre. Nous sortons vers 19H00 et arrivons à Arre vers 19H30 pour l'apéro. 
Le repas commencera à être servi vers 20H30 ... mais durera jusqu'après 23H00.. Nous étions très nombreux et bien que le repas était très bon... c'était trop long. 
La soirée commencera vers minuit, l'orchestre excellent (comme celui de la veille d'ailleurs) s'arrêtera à 2H00. 
C'est l'heure où l'ambiance s'est calmée et à part quelques fêtards, et les ronflements, on s'est endormi .... chacun dans son nid.


dimanche 1 septembre 2024

Séjour camps Corse canyons

 29 juillet et le 2 Août. 
10 personnes ont participé à ce super séjour
Participants : Laurent et Céline , Ludo et Aurélie, Sacha et Alex ( du club) , Jeff et Martine, John, Lorenzo.











Nous sommes arrivés de façon échelonnée, entre le  29 juillet et le 2 août.

Premier canyon réalisé dans la zone d’Ajaccio, Leccia Rosa, le lundi 1er août qui se trouve juste à côté de la Richuissa (que l'on prévoyait de faire le lendemain tous ensemble mais qu'on laissera tomber vu les distances)
On se retrouve sur place, à l'arrivée du ferry pour une part et après 2h de route tortueuse pour le groupe venant de Solenzara.
Après une marche bien paumatoire et moultes griffures dans le maquis Corse, nous profitons d'un beau canyon, enchaînant vasques rappels et quelques sauts dans des eaux turquoises.
 On enchainera ensuite pendant la semaine divers canyons entre Bavella et Solenzara : Ruisseau de Polischellu, Purcaraccia (magnifique mais temps couvert dans les vasques) Vacca pour certains.
Ruisseau de Gaglioni pour certains le dernier jour.


mercredi 21 août 2024

Matte Arnaude

Mercredi 14 août - Participants : Agnès + 1 ami.
Cavité qui s'ouvre dans le massif au-dessus de Trassanel.
Cette cavité qui descend à plus de 400m pour rejoindre les grandes galeries de la rivière de Cabrespine.
Nous mangeons à midi sur le parking à quelques dizaines de mètres de l'entrée où nous regardons les topos de Matte Arnaude et Cabrespine pour avoir une idée de la visite que nous allons effectuer.
Lors de la précédente visite de cette galerie, je m'étais arrêté proche des -300, où nous avons finalement dû faire demi-tour par manque de temps.
Nous allons donc essayer d'aller plus loin que la fois précédente.
Après s'être rassasié au parking, nous passons l'entrée de la grotte à 12h30.
Nous suivons les balises, bien positionnées, mais malgré ça après une dizaine de minutes de progression nous nous trompons à la bifurcation et prenons à gauche... nous tombons face à un passage étroit bien en pente, et un rétrécissement, jusqu'à ne plus pouvoir avancer... et ... je n'ai pas le souvenir d'être passé par là la fois précédente. Nous comprenons rapidement que ce n'est pas le bon chemin et perdons 20 minutes.
Nous poursuivons en suivant les balises, continuons la descente. Toujours émerveillé par ces magnifiques concrétions.








Nous passons la galerie fossile et arrivons dans l'active. Les gours sont secs et le ruisseau pas très actif, quelques flaques d'eau par-ci par-là. Autant de signes encourageants!
Nous passons les étroitures sans difficulté, toujours un courant d'air bien présent.
Il est aux alentours des 15h45 quand nous arrivons au siphon à -415, qui est sec et qui souffle énormément.
Nous avons envie de continuer, la rivière n'est pas loin derrière...
Nous décidons cependant de faire demi-tour, sachant que la remontée sera plus longue que la descente et les personnes à la surface ont été prévenus que nous ne sortirons pas trop tard.
En effet, avec un sac extrêmement lourd, la remontée est plus difficile, nous nous arrêtons plusieurs fois et échangeons le rôle du porteur du sac.
Dans une grande et magnifique salle concrétionnée (dont je n'ai pas le nom), nous nous arrêtons de nouveau pour déguster un bon saucisson qui nous redonne des forces.
À la moitié du trajet retour, nous vidons les gourdes, pour nous alléger davantage. Notre sac pour deux est encore bien trop lourd et après tout ce trajet parcouru nous en ressentons davantage son poids... ( le sac contient du matériel pour filmer, un mini projecteur, une gourde en métal, bouffe...)
Nous sortons finalement à 19H30.
 

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dimanche 11 août 2024

Camp spéléo du 4 au 10 août Cantabrique

Nous avons réservé un camping à Ramales au cœur du massif calcaire où se sont formés plusieurs réseaux souterrains pouvant aller pour certains  jusqu'à plus de 80 Km de développement. Le lieu est remarquable car central avec ses accès aux divers réseaux dont la plupart sont formés de grandes galeries ventées. Certaines entrées sont de larges conduits qui, autrefois, pouvaient expulser des rivières, mais qui aujourd'hui  laissent s'échapper de violents courants d'air.

Participants au camp: Jeff et Martin (31), Chantal et Jean Pierre (46), Luc (46), Yann (48), Pascal et Agnès du club
 
Dimanche 4 : installation du camp avec 3 Barnums pour la vie commune et le matériel.
Jeff et Martin s'occupent de l'intendance et des repas, nous aidons comme nous pouvons. Il ne manquera de rien, 2 glacières assurent le frais. Il fera bon durant les 6 jours avec un jour de pluie.


Lundi 5 : Gandara - 8 personnes
Nous partons pour mettre en place la corde dans le P40 qui nous servira à sortir lors de notre  traversée prévue le lendemain qui est le seul puits non équipé de la traversée. A part une main courante d'accès au fond de l'immense salle d'entrée qui permet de passer au-dessus d'un P50, nous cheminons dans des grandes galeries, puis, une conduite obligatoire (il faut se vouter avec de courts moments de 4 pattes) donne sur une belle galerie pratique et facile. Luc, Yann et Pascal équipent le P40 pendant que nous faisons demi tour -TPST : 4H30.
Mardi 6 : Traversée Caligrafos - Gandara
Je n'ai pas beaucoup dormi cette nuit, le trac de la traversée. Mais apparemment je ne suis pas la seule ..J'ai lu et relu la topo. Pascal et moi étions allés jusqu'à la salle Catane il y a 10 ans en aller/Retour avec les anglais. Nous en gardons peu de souvenir.
Personne ne connaît et cette traversée, la plus longue d'Europe avec 12 km de long sur 650 de dénivelé est réputée pour etre exigeante, paumatoire et comptée en 22H00 sur le dernier descriptif. Nous avons cependant visionné un film d'un groupe speleo espagnol marquant 18H30. Nous nous basons sur ces horaires pour calculer "les portes horaires". Un petit détail : il y a un certain engagement car passé un certain niveau, il ne faut pas compter sur des secours vu l'éloignement des entrées et les passages étroits qui nécessiteraient plusieurs jours de désobstruction.
Nous quittons le camping à 8H00 ( heure d'ouverture de la barrière) et entrons dans Caligrafos à 11H00 après 40mn de marche d'approche. 
Première partie : Entrée Caligrafos - salle Catalane
Il faut commencer par du 4 pattes puis avancer régulièrement courbé pendant 1H30. Tout est balisé et nous voilà vraiment rassuré, ce qui nous permet d'avancer rapidement. Nous repérons tout de même les passages sur la topo : salle de l'Union, salle Arena, salle de la Sardine à la Grosse Tête ( attention bien suivre le balisage, salle Scooter et enfin salle Catalane. Sur ce cheminement il y a un court et facile passage exposé au-dessus de 5 m de vide et une désescalade que nous choisissons, vue l'engagement, de faire en rappel (oui on a pris une corde quand même!). Nous sommes larges car nous y parvenons au bout de 4H00. 
Deuxième partie : le Rio Viscoso - bivouac 3
Apres une desescalade d'une diziane de mètres en colimaçon et dans de l'étroit depuis la sol de la salle Catalane (entre des blocs), nous tombons sur une galerie large et basse au sol noir avec de jolies formes de vagues témoignant du passage de l'eau. Le rio est dessous et nous le voyons à travers des nombreux trous qui marquent la progression, et qui "attrapent" le kits qui trainent derrière, obligeant de le porter à la main tout en avançant à 4 pattes ou courbés. Ca glisse par endroit, les passages aériens ont ete sécurisés par des mains courantes, nous rencontrons un loir (?) et nous mettrons 4 heures pour en sortir.
Troisième partie. Bivouac 3 - salle des P100
Un ressaut remontant de 5 mètres montre la fin du rio (dernier point d'eau) et nous tombons sur le bivouac 3, c'est grand,  puis rapidement au bas du P50 à remonter. La suite, appelée galerie Myote, n'est pas de tout repos, même si nous évoluons dans de grands volumes. Elle est entrecoupée de remontées sur cordes et d'énormes blocs à escalader et à descendre, mais dans l'ensemble elle ressemble à un gros couloir d'éboulis remontant jusqu'à la salle du carrefour. Prudence car nous débouchons dans de l'énorme au-dessous d'un des P100, puis passons entre les 2 énormes P100 en traversant le haut d'un énorme bloc. Puis, une main courante nous mène à une suite (remontée de 8m). A partir de ce point, tout devient facile.Nous avons encore mis 4H de plus.
Quatrième partie: Les  P100 - Sortie (temps progression : 4H00)
Nous avançons dans des galeries équipées de MC et de ressauts remontants (entre 5 et 10 m). Nous descendons dans les galeries en colimaçon dites passage 'Caracol" pour cheminer dans de très grands volumes qui brillent de partout du à la présence de gypse. Nous passons au bord d'une longue falaise, le sol commence à monter et nous  finissons par une escalade sur une rampe qui débouche dans l'immense salle Angel de 100 m de haut. Nous arrivons au sommet en suivant un sentier équipés de mains courantes remontantes et nous laissons le vacarme de la cascade au fond. Après 3 petits ressauts nous sommes enfin à la base du P40 (après 2H30 de progression), reste à le monter et à le déséquiper. La suite est connue depuis le premier jour et nous sortons à 3H00 du matin. Nous avons mis au total 16H00 à 4. 
Le temps de descendre, récupérer la voiture au col du départ (40mn de route) et nous arrivons endormi au camping vers 5H30
Pour info, sur 16H00, nous avons bien progressé 5H00 courbés ou à 4 pattes ...sortie exigeante donc. 
Mercredi 7 : repos  - Il pleut
Jeudi 8 : visite des galeries de Fresca jusqu'à l'arrivée des rappels de Tibia - Jean Pierre qui s'était tordu la cheville après la première main courante, est enchanté d'y retourner. Il faut compter 45 mn de marche d'approche. Nous sommes tous les 8. IL n'y a aucune difficulté car les obstacles sont équipés sur cordes, ce qui nous donne 5 MC et une montée et descente au départ de 8 m. Mis à part 2 courts laminoirs qui décoiffent au vue du courant d'air qui y circule, nous cheminons dans du très grand. Cependant, nous y passerons 5 heures car les passages sur cordes sont un peu longs, puis nous vérifions souvent la topographie et nous prenons notre temps. L'arrivée des rappels se situe dans une très grande salle d'effondrement que nous observons d'en haut. Au retour, avant de passer la dernière main courante, Jean Pierre part visiter une galerie annexe et en revenant glisse et se fait mal au dos... pratiquement dans la même zone où il s'était tordu la cheville dans le passé .. bizarre non ? Il aura du mal à redescendre et termine l'aventure speleo du camp sur cette chute.
Vendredi 9 : visite des galeries de Canuela jusqu'à l'arrivée des puits de Tonio.
Nous sommes 6 personnes. La trace GPS du site nous décale dans la marche d'approche (45 mn). Il faudra "bartasser" pour revenir sur le chemin d'accès à cette belle cavité, grande classique des Cantabriques avec une des plus grandes salles d'Europe.  (salle Olivier appelée souvent La Verna Espagnole)
Alors que nous sommes en sueur, le courant d'air nous prend de haut, un brouillard sort de la galerie immense de l'entrée.
Une très longue main courante au-dessus d'une galerie à -20m permet de rejoindre le départ de la progression. 


Il n'y a aucune difficulté mis à part quelques cordes à passer (ne dépassant pas 10 m de haut). Nous marchons dans du très grand, vérifiant le cheminement sur la topo car de nombreuses galeries indiquées mènent dans les étages inférieurs. 
Ces magnifiques galeries nous mènent à l'une des salles les plus impressionnantes, où de nombreuses stalactites en forme de scie égoïne (ou sabre) paraissent figées par le passage du temps et le souffle du vent, certaines étant même à hauteur de nos têtes. On a l'impression de se retrouver au fond de l'océan, entourés d'algues minérales suspendues depuis la surface... C'est un lieu grandiose, digne d'un décor de film fantastique.
Un pas au-dessus d'un méandre où l'eau circule à plus de 20 m au-dessous et nous arrivons sous la trémie de la salle Olivier, salle terminale. Un puits venant de l'aven de Tonio y tombe dedans par un P20. Nous montons les 100 premiers mètres de dénivelé de cet effondrement grandiose, il fait chaud!!
Nous sortons après 5 heures de visite.
Samedi 10 : démontage du camp
Retour à 20H00 pour Blagnac (6H00 de route)

Gouffre du Cerf (Coume Ouarnède)

 27/07/2024 - Participants: Pascal, Bernard, Nicolas

 Le Cerf est un trou situé à côté du sommet de Paloumère mais sur le versant qui tombe côté Aspet au-dessus du trou de Rieussec-Burtech.

Nous remontons la piste au delà du parking de la fontaine de l'Ours avec le 4X4 pour nous garer au niveau du passage canadien (un peu avant le refuge de Roquepi)
Nous décidons de monter en short (il fait déjà très chaud, il y a alerte orange canicule pour le lendemain) mais cela implique de porter tout le material sur le dos !
Nous montons à travers les prairies, puis par le chemin de Paloumère (c'est rude et la sueur coule à flots !) jusqu'à atteindre la clôture en grillage juste avant le sommet. 
Nous descendons ensuite sur l'autre versant en longeant la clôture et, en continuant dans le même axe après le clôture, on tombe très vite sur l'entrée du trou (1h depuis le passage canadien).
On mange dehors puis on équipe le puits d'entrée, tous les autres puits sont normalement restés équipés.
Nous descendons par les méandres, les petites salles et les quelques petits puits en suivant un petit ruisseau qui est bien souvent caché sous nos pieds.
Nous atteignons le grand puits (et nous laissons la main courante qui va de l'autre côté vers une escalade)
Au bas du grand puits, nous continuons la progression jusqu'au point le plus bas de la cavité (corde du dernier ressaut à poser): c'est une petite salle d'effondrement avec un énorme bloc au milieu (gros comme un camion !) et à cet endroit, l'eau s'infiltre sous les blocs d'une trémie. Il nous prend l'envie de "gratouiller" dans ces blocs mais après avoir creusé sur près d'1M50, nous comprenons qu'on n'arrivera à rien !
Nous remarquons que, juste à côté de notre trou, il semblerait qu'un méandre démarre mais il est entièrement bouché par les blocs issues de l'éboulement de la trémie (qui démarre un peu au-dessus, derrière l'énorme  bloc). 
Nous décidons de faire descendre les blocs ...qui atterrissent tous dans le trou que nous avons passé tant de temps à creuser !!!
Il devient nécessaire de monter en haut de la petite salle, derrière l'énorme bloc, pour faire descendre les blocs qui sont en surplomb du méandre.
Après avoir bougé des tonnes de blocs, nous réalisons que la quantité de blocs à faire descendre est gigantesque et il va être temps de rentrer car nous voulons aller voir d'autres passages potentiels.
En remontant juste au dessus du premier ressaut, nous remarquons sur la gauche une sorte de diaclase inclinée et étroite qui a l'air de remonter loin, nous allons y faire un tour mais cela conduit juste à un méandre très étroit avec une arrivée d'eau (qui tombe dans la salle en dessous). Nous évacuons cet endroit pour aller revoir dans la salle au-dessus une escalade que nous avions initiée il y a deux ans. 
Nous reprenons cette escalade qui est en fait une succession de vires au-dessus du vide provoquée par un surcreusement très marqué. Bernard et Pascal s'arrêtent au pied d'un ressaut délicat ou une courte échelle permet à Nicolas de remonter loin au-dessus. Il continue à remonter, apparemment très haut, toujours par des vires dans un méandre mais toujours au-dessus du vide ! 
Il redescend au bout d'un moment et nous rejoignons tous la salle en dessous pour entamer la remontée vers la sortie. Après s'être trompé à un carrefour, et avoir visité une galerie sèche bouchée, nous atteignons la sortie vers 21H: Il fait encore jour. Nous refaisons les sacs, puis nous entamons le long parcours du retour qui est en descente maintenant et "à la fraîche" (ouf !)
Retour à Toulouse vers 11H30.

Sortie spéléo à la Pierre Saint Martin (64)

 Participants : Franck, Marie, Jean Luc, Yann, Pascal, Agnès

  Nous arrivons en voiture au niveau de la porte d'entrée du tunnel EDF. Nous rencontrons 3 amis spéléos équipés d'un parapluie car il tombe des cordes. Un coup de bol car il me faut aller derrière la cabane dans laquelle nous nous sommes tous réfugiés. Pendant ce temps, Franck et Pascal redescendent les voitures qui n'ont pas le droit de rester à cet endroit. Ils reviennent après 40 mn à pied et sous l'eau en ayant oublié la clé du tunnel EDF .. dans la voiture. Il est 11H00. Nous rentrons avec le groupe en place, là aussi, coup de bol car il est possible de sortir du tunnel sans clé, mais pas d'y rentrer. Nous profitons d'une salle La Verna illuminée grâce aux spots dont l'interrupteur est trouvé par Franck. Les passerelles montées depuis le dernier aménagement du barrage nous guident dans une galerie intermédiaire qui conduit au passage Gibraltar. Pour l'atteindre, il faut, après un cheminement dans des blocs au bord de la rivière, passer une longue main courante en hauteur, puis gravir un plan très incliné qui finit par une fracture de 10 m de haut équipée d'une corde . Il est midi lorsque nous entrons dans la salle Chevalier. La progression, toujours sur blocs, nous dirige après une belle montée, sur une galerie presque en plafond d'où arrive la rivière par un passage bas. Il fait très chaud malgré les 5 degrés qui règnent. Nous repérons le shunt en cas de montée des eaux. Après le passage au ras de l'eau, nous attaquons la salle Adelie. Il faudra rejoindre les plafonds à plus de 60 m au-dessus. Nous laissons pratiquement toujours la rivière dont son lit coule au fond des éboulis formés de blocs plus ou moins gros et plus ou moins stables. Là encore il fait très chaud. Il est 13H00 et mangeons au sommet. La température ambiante nous rattrape et nous repartons vers la salle Queffélec qui monte et descend. Les marquages sont nombreux, chacun ayant mis le sien depuis toutes les années. Mais, certaines balises sont plus visibles et marquent le retour vers La Verna. Nous atteignons une corde de 10 m descendante, c'est l'entrée de la salle du Métro. Bien que horizontale, elle demande des efforts de progression et... n'en finit pas, car elle fait près de 800 m de long. Fait suite la salle Loubens, et de cols en cols nous arrivons au fond de la salle Casteret avec l'arrivée en plafond du SL19. Il faut monter plus de 80 m de dénivelé pour atteindre la petite remontée sur corde qui marque l'entrée de la salle de l'Épineux. Encore le même dénivelé et nous sommes au sommet de celle-ci. Nous venons de passer sous le puits de l'Épineux, première entrée trouvée de la Pierre Saint Martin avec 320 m de vertical absolue, connu également par l'accident en 1952 entraînant le décès de Marcel Loubens, après une chute de 20 m suite à une rupture du câble lors de la remontée. Franck et Marie font demi-tour après etre passés devant l'épitaphe installé à sa mémoire. Jean Luc propose de les suivre. Il nous reste une dernière salle pour arriver au but qui est le Tunnel du Vent. Je pousse Jean Luc donc à aller jusqu'au bout. Il nous faudra 1H30 pour la traverser et à 17H30, nous prenons la photo devant le Tunnel du Vent qui est l'arrivée de la traversée depuis les amonts de cette rivière capricieuse, connue pour ses fortes crues. Aujourd'hui, un fort courant d'air en sort, témoin que le passage ne siphonne pas. Le retour est comme je me souvenais, beaucoup plus tranquille et plus rapide dans le sens de la sortie car les dénivelés sont plus descendants que montants et l'itinéraire plus évident car balisé dans le sens de la sortie. Nous faisons quelques pauses pour récupérer de l'eau et malgré ces arrêts, nous sortons à 9H30 du tunnel EDF après etre passés voir l'entrée Arphidia, cavité borgne ouverte lors du percement du tunnel EDF. TPST: 10H30 

 




jeudi 4 juillet 2024

Grotte mine du Calel (81 - Tarn)

 

Samedi 29 Juin
Participants :   Jérémy,  Émilie ,Gurbaksh , Linda, Manoj, Yatharth , Mohammed, Fatima,  Rajan , Agnès et Pascal 
+ Hugo et Corinne Du spéléo club de Sorèze.
RDV 9H à Blagnac. Les véhicules d'Hugo, Manoj et Pascal embarquent le groupe pour Sorèze.





Arrivés sur le causse, à 3 mn de l'entrée de la grotte mine, nous rejoignons Corinne, un des membres du groupe spéléo de Sorèze habilitée à ouvrir la cavité.  
Après avoir distribué les casques, combis et gants: nous rentrons dans la cavité vers 11H30. La descente est délicate d'autant plus que les participants ont pour certains des chaussures sans crampon. Hugo tente quelques explications en Anglais sur les observations relatives à l'exploitation minière de la cavité. En effet, les galeries que l'on traverse ne sont pas toutes d'origine car le paysage souterrain a subi quelques "aménagements" et modifications. Nous trouvons de nombreuses traces d'aménagement de l'homme qui ont exploité les lieux à partir de l'an 500 pendant un siècle en extrayant les nodules de fer que l'eau a déposé via des remontées géo-thermales venues des profondeurs de la terre sur les parois le long du pendage vertical de la cavité.  Nous descendons les escaliers de la première salle, nous remarquons un os posé là et qui servait autrefois à tenir une lampe. Hugo met en évidence un ancien plancher qui servait aux hommes du moyen age pour faciliter la progression, il nous montre une tige à sonder en bois de 1000 ans, des mouchages de torches, etc ... Il y a également dans d'autres parties de la cavité des dessins et des gravures, des coups de pioche qui sont visibles et qui doivent rester préservés des nombreux visiteurs.
Nous arrivons au niveau de la rivière qui coule à -120 m. Nous la traversons pour rejoindre, par l'amont d'une arrivée d'eau, la salle Lacordaire où nous mangeons vers 13H30. Retour dans la rivière, le groupe chemine dans la large galerie ou coule tranquillement l'eau. Mais pour aller voir le siphon, il faudra ramper à peu près 4 ou 5 m dans l'eau. Au retour, nous partons vers l'aval en direction du lac. Bien mouillés et fatigués, la plupart du groupe fait demi-tour. Nous allons à 7 faire un rapide aller / retour au lac et nous rejoignons les autres pour la remontée. La moitié d'entre nous sort vers 16H après une remontée en appréciant et en reconnaissant certains passages identifiés à l'aller. L'autre moitié, moins bien équipée au niveau des chaussures, ressort vers 17H.

mardi 25 juin 2024

Gorges du Vialais - (34)

Samedi 15 Juin. - Participant(e)s : Jessica et Jean François , Britanie et Yannick , Stéphanie et Didier.





Suite aux 2 récentes adhésions club de Jessica et Jean François, celui-ci étant un ami et collègue de travail, très désireux de découvrir l'activité canyoning et motivé par le projet Raid Corsica 2025, je leur propose les Gorges du Vialais sur le Massif du Caroux pour une première expérience de descente aquatique.

Nous partons du domicile de Jessica et Jeff à Lèguevin, à la sortie de Saint Pons de Thomières, nous retrouvons Yannick, le frère de Jessica, et Britanie sa compagne, également dans le projet Raid Corsica 2025, tous deux venant directement de Bruniquel ou ils résident.

Nous garons nos véhicules au parking peu avant le petit village de Bardou, nous préparons sacs et tenues, puis entamons la marche d'approche, d'abord accueilli par le cri du paon dans le passage du superbe hameau de Bardou, puis montée et mise en jambes pour atteindre le col de Bardou où se déploie au niveau du belvédère les gorges d'Héric et les aiguilles de gneiss du Caroux, nous remontons ensuite la gorge par un sentier à flanc et atteignons le départ de la descente.

Le temps est gris, la T° de l'air agréable, le débit correct, pause repas, équipement et petit débrief, et nous attaquons la descente, petit saut, premier rappel de 5m, nage, chaos de bloc, marche, rappel de 15m, vasques, rappels de 12m et 16m, le soleil apparait peu a peu, dernier rappel ou saut de 6m dans un grand et profond bassin. Au niveau du pont remontant rive gauche au hameau d'Héric, après 3h30 de descente, nous retirons baudriers et combis néoprènes pour attaquer tranquillement la remontée raide rive droite vers le col de Bardou..









Une heure plus tard nous retrouvons le fourgon et la voiture, collation avec l'excellent gâteau ramené par Yannick et Britanie de la boulangerie de St Pons, puis nous quittons l'atmosphère paisible de pleine nature du Parc du Haut Languedoc pour les 3 heures de route et retour en pays Tolosan, après cette complète et belle journée .