mardi 18 mars 2025

Traversée Penne Blanque -TCS

 

Dimanche 16 mars :
Participants : Jeff et Martin, Alain, Audrey, Didier, Pascal et Agnès
 
L'objectif de cette sortie est de faire découvrir à Jeff et Martine le réseau de Penne Blanque, et de montrer la sortie par le TCS aux autres qui ne connaissaient pas encore cet accès.
RDV Parking de PNB à 10H00 : Il neige un peu et il fait froid. Nous démarrons vers 10H30 pour une arrivée au trou à 11H45. Sur le chemin, il y a de plus en plus de neige au sol, ce qui complique dans la deuxième partie, la marche d'approche. Après la montée au col de Couenque, la progression est délicate car le chemin qui redescend est très en dévers pour rejoindre les éboulis raides le long de la falaise. A noter qu'il n'y a plus aucune balise. 
Tout le monde se hisse dans le porche d'entrée et comme il est presque midi , nous mangeons à l'abri du courant d'air qui sort de ce magnifique porche.
Après un long ramping qui fait suite à du grand et beau volume, tout d'abord entrecoupé de passages à désescalader soit sur corde, soit en libre, nous atteignons la boîte aux lettres, vers -180. Là, c'est encore plus grand, et pratiquement que de la balade ... mais plutôt acrobatique. Nous mettons 2H30 environ pour rejoindre la salle du dromadaire.. nous sommes 7 et nous profitons de notre sortie pour bien visiter et surtout ne pas se fatiguer. De l'autre côté de la salle du Dro, c'est le retour. Il est 14h45 quand nous arrivons au départ des puits de pâques pour emprunter une corde sur une courte remontée qui rejoint la salle Wagner connue depuis 1969 et qui jonctionne avec l'arrivée du TCS. Depuis notre entrée dans PNB, Jeff se demande s'il va pouvoir sortir par ce nouveau trou qui est étroit. Bernard lui avait dit qu'il ne passerait pas facilement ... et donc tout le monde se posait la question. Mais nous avons un conseiller technique secours spéléo avec nous, donc on ne risque rien. Il a dans sa voiture un tire-bouchon au cas où. Plus nous descendions, plus Jeff se disait qu'il fallait absolument qu'il sorte par le TCS coûte que coûte. Mais nous y voila. Un courant d'air froid sort du boyau. Nous nous alternons pour aider ceux qui en ont besoin dans les passages étriqués dont certains sont équipés de cordes.... et de contorsions en contorsions, de 4 pattes en 4 pattes, et de montées et descentes, nous voyons le jour.  Agnès sort en premier avec Audrey vers 16H40 ... et vers 17H00 tout le monde est dehors... Pas de soucis pour personne... donc notre gabarit est passé. Le contrat est bouclé et honoré. Dehors, il fait froid et il neige. Après 15 mn pour atteindre les voitures, Jeff et Martine nous font chauffer une soupe aux légumes et à la viande (laquelle?) faite maison. Nous partageons ce moment sous cette neige qui fond au sol. Puis, chauffage à fond dans la voiture et nous rentrons à 4 sur Toulouse, Jeff et Martine restent dormir dans le fourgon pour profiter du coin, et Alain habite le coin. Sur le retour, vers Martres Tolosane, nous retrouvons au bord de la route, sur les poteaux électriques, les cigognes et leurs nids, elles doivent compter les voitures sur la 4 voies. Quelle époque !



lundi 17 février 2025

Visite du blanc de blanc - Penne Blanque - Arbas (31)

Sortie spéléo samedi 15 janv 2025 : 

 Participants : Agnes, Pascal, Christine, Pierrick, Franck

Le RDV est fixé à Blagnac à 9H00. Pierrick et Franck sont récupérés en chemin.
Nous équipons Christine qui fait sa troisième journée avec nous. Elle apprendra sur le tas les quelques manips de cordes nécessaires pour visiter le fond de la galerie futile. Il est 11H45. Nous descendons par le TCS qui jonctionne après un long boyau étroit dans les puits de Pâques tout près de la salle du Dromadaire. C'est effectivement un choc, pour ceux qui ne connaissent pas, de voir un si grand volume par rapport à la progression d'entrée. Nous resterons sur du grand, voire très grand tout le long de notre randonnée souterraine, dont voici quelques points remarquables  pour partager cette journée.
La salle du Dro s'étire sur une longue crête dont le cheminement passe au bord d'une falaise et sur une zone plate en son sommet, avec des concrétions posées sur le sol. C'est comme marcher dans une courte forêt pétrifiée. Il faut descendre cette salle après avoir atteint l'autre côté, pour rejoindre plus loin, le puits du brouillard de 40 m de profondeur qu'il faut passer en rampant sur le bord, en empruntant une vire étroite. Plus loin, nous remontons une via cordata de 20 m de haut pour atteindre une belle conduite forcée où nous mangeons à 14H00.  


Après cette pause, il faut se diriger par un passage inférieur vers la salle de le Revanche que nous rejoignons via une corde remontante d'une vingtaine de mètres installée dans une diaclase appelée "le puits du Mistral". La salle qui suit est très grande et après un passage bas, nous sommes dans la galerie du maillon manquant, magnifique méandre, large, aux creusements remarquables. C'est très grand et cathédralesque. Après quelques passages au bord de la salle du Delta, nous atteignons l'entrée de la galerie futile. Longue, capricieuse, par moment au sol plat, d'autres moments avec des passages sur blocs, des cordes de courtes longueurs à descendre et à monter y sont en place. Enfin la coulée de Champagne, énorme coulée stalagmitique de plusieurs mètres de long d'où coule une arrivée d'eau,  nous barre la route. Une main courante remontante donne accès à la suite de la galerie, toujours très large. Mais bientôt, changement de décors. Nous entrons dans un méandre et après une remontée d'une quinzaine de mètres, nous arrivons dans la zone des concrétions blanches. L'ambiance est neigeuse, nous évitons de toucher les grosses coulées d'un blanc de blanc que nous frolons. Plus loin,  la galerie nous réserve des beautés minérales au fond de gours asséchés comme des restes de plaques de calcite flottante, des dents de cochon et d'autres cristallisations étonnantes cachées au ras du sol. 

 

C'est beau et reposant mais il nous faut faire demi tour car il est déjà presque 17H00. A partir de la salle Wagner, nous attaquons la remontée du TCS. Ce boyau de sortie entrecoupée d'une montée et d'une descente est très fortement ventilée avec un courant d'air très marqué et froid. Il est 21H15 quand nous laissons dernière nous le trou expirer à plein poumon au milieu de la forêt. L'ambiance est humide, les mousses et les feuilles tapissent le sol, quelques enjambées au-dessus des arbres morts et nous voila aux voitures après 15 mn de marche.
TPST : (temps passé sous terre) 9H30


mardi 11 février 2025

Week end spéléo Courniou

 

8 et 9 février 2025 - Participants : Pascal et Agnès, Pierre et Christine, Jean
Samedi : nous sommes arrivés la veille chez Jean qui nous héberge. Le matin, il neige, mais elle ne reste pas. Nous rentrons vers 10H00 dans le châtaignier avec l'objectif de finir d'agrandir au burineur le passage dans le nouveau petit réseau. Agnes accompagne Pierre et Christine visiter la rivière morte, mais l'eau coule et rapidement, nous en avons au-dessus des bottes. Donc le petit groupe fait demi-tour pour rejoindre les 2 autres. Vers 13H00, après 1H30 de burinage à tour de rôle, ça passe ! Concernant le burinage, la croûte se décolle très bien et emportés par la frénésie de la démolition, chacun s'accroche à la perfo sans vouloir vraiment la passer.  Finalement, nous découvrons une salle de 3X6 mètres sans suite. C'est un beau volume qui se cachait derrière un remplissage. Nous pouvons soupçonner que d'autres "poches" se cachent derrière les remplissage qui suivent..mais bon, tout est bien colmaté. Il faudrait prendre du temps et estimer un axe pour tenter une percée : Bonjour le boulot !
Nous attaquons une autre désobstruction mais le temps nous manque et nous devons sortir.... vers 18H00. 
Apéro, douche, puis les jeunes repartent pour un RDV escalade vers Minerve.
Dimanche : Agnes et Pascal vont placer une balise sous terre, pendant que Jean la localise. Nous avons également un ARVA qui  annonce 5 m. Il faudra reprendre la désobstruction depuis la surface, le trou est connu. Jean rejoint Pascal et Agnès pour continuer la désobstruction de la veille. Le dernier passage est agrandi efficacement, donnant l'accès à une petite salle d'où passe un important courant d'air. Au burineur, nous agrandissons le colmatage du fond qui tombe dans un laminoir. Le fort  courant d'air s'enfuit à droite, et légèrement sur la gauche, le plafond du laminoir semble remonter 15m plus loin avec présence également d'un courant d'air plus faible. A noter qu'il y a passage d'eau, 2 gours sont remplis. Il est 17H30 quand nous ressortons très chargés. Il pleut quelques gouttes sous les feuilles à la sortie . Arrivés à la voiture, rangement et échange du matos car les Toulousains reprennent la route, déjà il fait très sombre.



mardi 14 janvier 2025

Mine de Las Cabesse

 

Sortie spéléo le 11/01 2025 : 
Mine de Las Cabesse à 15 km de St Girons (09) après Romanèche 
Participants : Agnès avec 14 personnes du spéléo club de L'Epia.
 

 
Nous sommes nombreux à visiter cette mine (fermée dans les années 1970) et c 'est pour cela que nous ne pourrons pas atteindre la rivière naturelle au fond vers -80 (?).
La marche d'approche de 15 mn nous mène via une piste sur des gradins avec des dolines en contrebas. Ce paysage complètement artificiel n'aide pas à reconnaître la bonne entrée. Vio, notre guide, nous conduit d'excavations en excavation jusqu'au départ de la mine. Une corde à installer pour descendre le ressaut d'entrée de 4 m, puis une seconde pour un plan incliné de 6 m et nous voila au sommet d'un P20, parfaitement rond, avec une perçage sans faute. Les travers-banc sont horizontaux et munis pour certains encore de leurs rails. Présence de nombreux tuyaux et de bennes. Certains rails butent sur des trémies, ce qui témoigne que les accès ont été  foudroyés. Entre, ces galeries, le cheminement descend très déclive (zone d'abattage), quelques maçonneries de soutènement en pierre consolident ce paysage. De belles circulations d'eau parcourent les différentes zones et devraient rejoindre une rivière souterraine en contrebas (possible traversée ?). Tout au long de notre visite, nous apercevons des coulées bleues ciel à bleu turquoise, rose, plus ou moins claires et rose tyrien. Superbe déco! Caché après un passage bas, des départs de stalactites roses ; quelques aragonites (?), de la malachite, des sulfures, des graphites, des restes de carottage et des bouts de minerais de manganèse. Notre point bas s'arrête sur un puits que nous ne descendrons pas faute de corde. Plus loin, c'est la profondeur de l'eau qui nous fait faire demi-tour. 
Dehors, le brouillard nous attend ainsi que la pluie et le vent. Il ne faisait pas chaud sous terre, mais dehors ce n'est pas mieux.
Retour au chalet de l' EPIA pour 19H30. Nous mangeons ensemble une tartiflette (temps préparation 2H00) et un apéro bière. Cette journée conviviale se termine pour le retour sur Toulouse vers 00H00. 


lundi 6 janvier 2025

Spéléo dans l'Héraut

 

Sorties spéléo du 3 au 5 janvier 2025
Participants : Michel S, Pascal T, Agnès B, et Jean de Chapertis (route du col de Cabaretou 34)
Nous arrivons le jeudi soir afin d'être frais pour partir le matin avec Jean qui nous héberge dans sa grande maison familiale. Chaque soir, Jean nous allumera un bon feu de cheminée devant lequel nous partagerons un petit apéro et le matin une bonne brioche faite maison et le café qui va avec.
Les objectifs de ces 3 jours étaient de vérifier et de commencer à ouvrir quelques passages entre le Châtaignier, la Rivière Morte et le Piège à Loup (fermé par une trappe), ainsi que du réaménagement pour sécuriser et faciliter la progression.
Vendredi 3 : TPST 7 heures
Nous allons dans le "ventre de la baleine" vérifier un passage que Jean soupçonne de communiquer avec une nouvelle galerie que nous avions ouverte quelques semaines auparavant. Après une séance de désobstruction qui ne donne pas grand chose, nous repartons vers le réseau supérieur afin de gratter au fond de la nouvelle galerie et permettre à Michel de la découvrir. Hélas, celle-ci a subi les répercussions de notre intervention dans l'étage inférieur. Nous ne resterons que peu de temps, juste le temps d'ouvrir un passage dans des concrétions pour voir plus loin. Une galerie (4 pattes) s'ouvre sur 4m et se finit dans un colmatage de calcite où l'eau s'est évacuée dans le passé par un petit trou encore visible.
Nous allons à l’extrémité de la galerie supérieure et commençons une séance de désobstruction dans une remontée verticale qui devrait sortir dans le ravin extérieur (la galerie semble être très près de la surface). Ce nouvel accès pourrait nous amener plus rapidement aux endroits stratégiques afin d'amener de gros moyens pour creuser et trouver des suites dans ce réseau. Nous rentrons après une deuxième séance de désobstruction 
Samedi 4 : TPST 7 heures
Nous repartons dans la galerie supérieure, Jean et Michel restent en arrière afin de retailler des marches dans la glaise et poser quelques barreaux pour sécuriser l'escalade de 20 m qu'il faut  équiper à chaque séance. Pascal et Agnès, continuent la désobstruction au bout de la galerie supérieure. Jean propose de ressortir pour taper au marteau dans le ravin extérieur et tenter une communication par le son. Il revient  après 3/4 d'heure sans succès.
Après une nouvelle séance de désobstruction , nous repartons vers l'escalade afin d'améliorer le passage dit "de la lucarne". Celui-ci est élargi à coup de burineur en 1 heure et nous passons maintenant pratiquement assis. Michel et ses longues jambes en sont tout particulièrement satisfaits  et peuvent enfin passer dignement cet obstacle. Retour sur le bout de la galerie pour une nouvelle séance de désobstruction et en passant au retour, nous agrandissons le passage dit "du soupirail" qui nous oblige à ramper sur 3 mètres avec nos sacs lourds.
Dimanche 4 : TPST 6 heures
Retour dans  la galerie supérieure pour Jean et Pascal, mais Michel et Agnès, équipés de talki walki , restent dans le ravin à l'extérieur en attente de communication. Après 30 mn, Jean établit le dialogue entre la galerie et le ravin extérieur, ce qui prouve que nous ne sommes pas loin les uns des autres. A l'aide de nombreux coup de marteau des deux côtés, nous repérons la position approximative où devrait ressortir la remontée verticale en cours de désobstruction. Michel et Agnès rejoignent  Pascal et Jean sous terre et en passant améliorent le "soupirail". La progression est maintenant  plus aisée grâce à nos aménagements.
Après une nouvelle séance de désobstruction dans ce boyau remontant, nous repartons dans la nouvelle galerie dont la première salle s'appelle "la salle sans suite", vu que Agnès, dans la précipitation, après avoir pu passer seule l'étroiture qui n'était pas encore assez large pour les autres, n'avait pas vu la lucarne qui donne accès au reste de la galerie. Nous commençons à gratter au burineur le remplissage dans le fond de la galerie (80 m de la salle) où le plafond et le remplissage se rejoignent, dans l'espoir de trouver la suite de ce beau volume. Cette désobstruction promet d'être longue. 
Nous devons partir tôt car Agnès, Michel et Pascal rentrent sur Toulouse le soir même.
De toute façon, dos, épaules, doigts de mains et genoux ne veulent plus suivre. Il faut faire reposer les machines.
Dehors, l'humidité nous accueille: comme ces 2 jours passés, il n'a pas fait beau. L'odeur des feuilles mortes et des mousses nous revivifie. 
A noter qu'il n'y a pas assez de différence de température entre l'intérieur et l'extérieur donc peu de courant d'air en ce moment de l'année ... mais en sortant, le trou semble aspirer, intéressant ...



jeudi 19 décembre 2024

WE Coquillages et cavités 13/14 et 15 dec (Lot)

Cette année nous avons été hébergé dans le grand Manoir de FOUSSAC dans le lot  près de Martel. Les premier arrivés, désorientés par la grande demeure, ont cherché 15 mn pour trouver comment y rentrer dans le noir. Arrivés plus tard, je répartis le groupe en mettant des étiquettes aux portes dans les chambres et lits disponibles. Je suis tout d'abord désorientée par l'agencement de ce manoir qui comporte 2 tours, plusieurs escaliers, chambre traversante, accès par des coins retranchés. Nous ne verrons pas de fantôme, pas meme Christine qui se retranche avec son petit chien dans l'entrée où se trouve l'armure. 3 salles de séjour, une salle de jeu et un billard sont à notre disposition pour ce WE qui s'annonce hivernal.











Participants : 39 inscrits dont 2 désistements 
Samedi 14 dec: La cavité ciblée est le Nobel que Micas, spéléo de MIERS (10 mn du Manoir) doit nous ouvre, par une trappe. Il faudra marcher 1km dans les champs pour rejoindre cette entrée artificielle.  Nous laissons un groupe de 15 personnes dont 2 enfants accompagnés de leur papa et 3 voitures pour le retour en navette, car un autre groupe de 13 décide de  traverser en rentrant par le pertes de Ayrals en ressortant par le Nobel
Traversée perte des Ayrals-Nobel
La perte qui se trouve à la sortie du village est fermée par une grille. Mica nous ouvre là aussi l'accès. Un ruisseau s'y jette. Nous rentrons et passons sous la route pour rencontrer rapidement l'eau dans le méandre d'entrée. Il a fallu plus de 7 ans pour ouvrir cet accès, et c'est donc à 4 pattes que nous attaquons cette journée. Complètement mouillés dès les premiers mètres, nous subissons ces conditions car la suite , nous le savons, est de belles dimensions. Après 25mn, un premier ressaut équipé de barreaux indique la sortie des boyaux. Le ruisseau dévale de ressauts en ressauts et de puits en puits, et forme de jolies cascades qui nous accompagnent avec vacarme. En bas des plus grandes, le courant d'air est plus important et nous commençons à ressentir le froid. Arrivés au shunt du Serpent, nous mangeons et attendons les 3 derniers rentrés en décalage derrière. Devant nous, Bernard et Nico sont déjà partis. Après le repas, nous sommes enfin 11 à avancer ensemble. C'est toujours aussi magique que de découvrir un gros réseau avec ses grandes galeries et sa rivière capricieuse, tantôt cachée, tantôt en écoulement libre ...surtout après un si important chantier d'agrandissement. Cette rivière est un affluent de PADIRAC que l'on peut rejoindre après près de 14km de progression et qu'il est possible d'explorer  post siphon 2 ... et par temps d'étiage, passer le siphon 3 et la voûte mouillante du siphon 4 (compter plus de 10 heures avec un groupe de 5 par le Nobel).
 Après 30mn nous retrouvons Nico seul qui fait des escalades pour passer le temps, et 30 mn après, Bernard qui revient en signalant un bivouac et des fossiles labyrinthiques. La progression dans la rivière est coupée par des shunts fossiles et nous atteignons ainsi le bivouac 1. Il faudra encore plus de 1H00 pour arriver au Bivouac de l'Iguane et 20 mn de plus pour rejoindre la bifurcation vers la sortie fossile du Nobel. Là, j'avoue que ma mémoire m'a joué un tour. Après un passage caractéristique, je m'attendais à une galerie plus importante, et le méandre n'étant pas très large, je fais demi-tour pour regarder la topo que Didier détient dans sa poche. Celle-ci est recouverte de boue, et Didier passe sa grosse langue sur le film plastique afin de voir apparaître notre tracé. Oui, c'est bien là et de toute façon, Tic et Tac devant ne sont pas revenus ... et doivent certainement nous attendre.
La suite est équipée via des barreaux et des marches taillées au sol, ce qui facilite notre progression avec une parenthèse de plus de 200 m de laminoir à 4 pattes, entrecoupé de courts passages pour redresser le dos ( c'est bien fait quand même!). Nico et Bernard sortent les premiers (17H15), Lilian tente de les suivre. J'avance seule laissant le reste du groupe pas très loin, pour profiter des volumes et je retrouve Lilian qui a eu la bonne idée de faire demi tour se trouvant un peu isolé du reste du monde. Il ne s'était pas aperçu qu'il avait loupé la bifurcation vers la sortie, et avec un peu d'intuition, et sans lumière devant , dans un grand silence, il commençait à comprendre qu'il était seul. Dehors, il fait très froid à attendre les copains remonter car nous sommes tout mouillés, et les premiers filent dans la nuit tombante... Les derniers arrivent aux voitures vers 18H00 - TPST à 13 personnes : 7 heures.
Entrée par le Nobel ( 5 heures 15 personnes)
Les filles (10 et 8 ans) regardent l'entrée où il faut descendre une quinzaine de mètres d'échelle dans un tube creusé artificiellement. Après les premières minutes d'hésitation et accompagnées de leur papa, elles resteront vaillantes jusqu'au bout. Arrêt et demi-tour devant de laminoir. Le groupe s'étale dans les galeries et profite des équipements en fixe et de très belles formations d'aragonite, d'aiguilles de gypse et de fistuleuses en plafond.
Le soir : nous nous retrouvons autour de l'apéro vers 18H30 et après une douche chaude, il nous faut déjà laver les 35 kg de moules pendant que certains ouvrent les huîtres. Le repas s'organise et après les crêpes au nutella il est près de 22H30, c'est l'heure du billard et des fléchettes. Dernier couché 2H00. 
Dimanche : balade pour un groupe autour de Floirac en partant du gîte, nettoyage du matos dans la Dordogne pour d'autres. On mange les restes... Ménage dans les chambres et sanitaires, et pièces communes.... après avoir trouvé les balais et serpillères cachés dans un recoin et armoires du Manoir.
Le soleil nous accompagne pour le départ vers Toulouse. Pour ma part, je laisse derrière moi les odeurs de feuilles mortes et l'air frais du bord de la Dordogne pour retrouver les avions de Blagnac ... rien à voir avec ce coin de poésie.
 

lundi 18 novembre 2024

Gouffre de Houaliech (31)

Week-end dépollution du C.D.S. 31.

Participation des clubs : S.C. Airbus, S.M.S.P, G.S. Toulouse, S.C. Epia, A.S. Cagire, Oxykarst.











32 spéléologues de 8 à 75 ans se sont retrouvés à 10 heures à Juzet d'Izaut dans le but de nettoyer cette belle classique d’initiation.

Pendant que certains équipaient le gouffre en progression, une autre équipe se chargeait d' installer une tyrolienne au-dessus de la doline d'entrée pour l'évacuation des déchets.

Trois gros sacs à gravats ont été sortis du gouffre sous un soleil radieux et une bonne ambiance grâce aux grillades et aux échanges multiples entre les participant(e)s.

jeudi 14 novembre 2024

Sorties spéléo les 9 et 10 nov Saint Pons de thomières

Participants : Pascal, Agnès avec Jean et Mathias 2 spéléos locaux.

Nous partons vendredi soir pour être hébergés chez Jean dans sa grande Maison sur le bord de la route qui mène au col de Cabaretous.
Samedi : nous décidons d'aller agrandir un étroit passage  dans la cavité BIDON d'où sort un fort courant d'air. Après 8 heures d'acharnement, Agnès arrive à faire tomber un bout de plafond stalagmitique et retire au pied de biche un gros bout de caillou qui lui permet de passer. Les autres n'y parvenant pas, elle passe seule et tombe sur une jolie salle sans toutefois voir la suite en perdant le courant d'air. Pas de première sans les copains, on y reviendra le lendemain. TPST 9 heures. On arrive tard chez Jean et finissons le plat de lasagne de la veille.
Dimanche : nous retrouvons Mathias vers 10H du matin. Arrivé devant le passage étroit, il passe lui aussi sans problème le passage, mais reste derrière pour aider à agrandir. Après 1H30 d'effort, tout le monde est enfin de l'autre côté et nous prenons le matériel pour aller de l'avant. Une belle suite nous mène dans une galerie recouverte de calcite scintillante et de petits gours fossile. Il y a bien une centaine de mètres découverts, mais la galerie bute sur des remplissages de partout. Nous retrouvons le courant d'air dans un méandre avec une forte pente. Nous commençons l'agrandissement et après 2 mètres, nous décidons d'arrêter là pour cette journée. TPST : 7 heures sous terre. Jean et Mathias se proposent de faire la topo le WE suivant.
Chez Jean, nous partageons un apéro et un repas ensemble.
Lundi est férié. Jean nous accompagne pour un tour en VTT pour une récupération active.
Très beau temps ces 3 jours, la pluie s'est juste arrêtée le samedi matin. Grand vent froid sur le plateau mais les gens sont quand même sortis promener et  chercher les champignons. Ce 11 nov cependant marque définitivement l'arrivée  du froid

dimanche 3 novembre 2024

Gouffre Polyphème (Sorèze)

27 oct 2024 : Participants : Agnès et Pascal accompagnés de Hugo du club de Sorèze.




Nous avons RDV à 11H00 sur le plateau. L'objectif est de montrer les techniques d'agrandissement à Hugo. La marche d'approche de 10 mn nous mène au fond de la doline où s'ouvre l'entrée des buses (autre accès à la grotte du Calel).  L'entrée est une magnifique perte avec une cascade qui ne coule pas aujourd'hui. 
Nous ne sommes que 3 et filons vers le fond.
Après 2 petits puits et de grands volumes, nous posons très vite pied dans la rivière qui se perd rapidement dans des blocs. La suite est un boyau agrandi que l'on accède via une main courante acrobatique et passage bas. Les mains courantes continuent et nous les suivons. A la base du deuxième puits remontant, Hugo nous propose de faire demi tour car en effet, le siphon aval se trouve dans la rivière que nous ne pourrions atteindre en remontant vers les plafonds. Donc, demi-tour, et nous prenons une corde descendante, puis après avoir mis pied dans l'eau, nous arrivons sur une voûte basse. Hugo se traîne dans l'eau. Nous le regardons sans le suivre... trop d'eau aujourd'hui. De plus, une nouvelle arrivée d'eau vient gonfler le cours principal quelques mètres plus loin. Après 2 heures d'errance et des kits lourds, nous proposons de revenir en arrière et d'aller agrandir le boyau du départ. Après les grosses pluies des jours passés, ça suinte de partout, des gouttes coulent de long du coup et le sol est bien imbibé. Nous mangeons et commençons le travail. 2h30 plus tard, nous sortons en déséquipant. Il est 18H00 quand nous arrivons aux voitures. C'est le WE  de l'heure d'hiver. La brume monte depuis la carrière et inonde une partie du plateau. Le fond de l'air est frais. La lumière décline lentement, nous rentrons sous un ciel rouge et rapidement il fait déjà nuit.

 
 

mercredi 9 octobre 2024

Exercice secours SSS31

Samedi 5 octobre - gouffre des Hérétiques (ARBAS 31)

 Participants: Agnès, Pascal, Pierrick, Lilian, Bernard ,Franck 











39 participants au total. RDV fixé le samedi  à 8H00 à Herran
Certains d'entre nous ont dormi sur place devant le nouveau local. Le brame du cerf nous a accompagnés toute la nuit et c'est frais et dispo que nous attaquons cette journée.
Le thème de cet exercice est la communication et l'évacuation d'une victime.
4 équipes sont réparties dans les puits (-60), munies de 3 d'un TPS , une équipe amène la civière et la victime dans la salle du TDV (-100), avec également un TPS.
Une équipe à la mission de faire des tests avec une  balise + un TPS, une autre équipe en surface avec un TPS est chargée de récupérer le signal de la balise sous terre.
Un équipe de surface (poste avancé) fait le relais avec un TPS et une radio jusqu'au poste de commandement à Herran. Les premiers rentrent vers 9H30, la civière démarre aux alentours de 15H45 
et sort 4 heures plus tard. L'équipe portage du fond dont l'effectif est de 8, rencontre quelques soucis de passages étroits dans le méandre de la base des puits.
Les ateliers se déroulent les uns derrière les autres sans noter de soucis particuliers. La balise arrête d'émettre au bout de 1H00... batterie ?
Bilan, une victime sortie en pleine forme, un repérage balise KO, des TPS qui ont fonctionné au top. A noter la remarque du PC : ne pas passer devant un TPS sans donner de ses nouvelles ou des nouvelles de la situation. 20H00 briefing et partage d'un apéro largement dinatoire dans la salle des fêtes de Herran. Il a fait beau temps toute  la journée et l'air du soir commence à se réchauffer annonçant une journée de dimanche ensoleillée.


mercredi 25 septembre 2024

Participation au camp à St PONS

du 21 au 23 sept - Participants : Michel, Pascal et Agnès

Nous arrivons le vendredi soir. Le groupe revient tard de la sortie désobstruction à la Rivière morte. Ils ont sorti 80 gammates de remplissage. Petit apéro, repas de lasagne et nous décidons d'aller à la rivière morte pour repérer des parties non connues.
Samedi 21: 9 personnes - Il fait très beau - Entrée à 12H00 et sortie (sous la pluie légère) à 20H00 - Nous rééquipons quelques parties sur cordes et une équipe fait des photos dans un très jolie réseau
Dimanche 22 : André et Édith nous quittent le matin et Mathias ne sortira pas ce dimanche - Nous ne sommes plus que 6 personnes. Nous partons pour le trou dit le "Chantier". Il a plu toute la nuit et la fin de la pluie est attendue en fin de matinée. Après 20 mn de marche tranquille, nous devons ouvrir une petite porte pour descendre dans la galerie creusée et désobée  jusqu'à -30 m. Ce boyau vertical,  équipé de barreaux et de cordes pour passer les parties plus verticales,  débouche dans une grande salle d'où démarre un méandre qui est en fait une rivière lorsqu'il pleut.
Après quelques centaines de mètres, le méandre termine sur une salle encore plus grande et concrétionnée équipée d'une main courante pour visiter la partie haute et d'une corde de 10 m pour descendre dans la perte du fond. L'objectif est de repérer les départs vers le trou de "Douch" et de continuer la pointe faite par Michel et Jean lors de la dernière sortie. Agnès et Christian sortent les premiers laissant les 4 autres traverser une fragile banquette d'argile en hauteur. Ils franchissent au-dessus d'un puits de 8 m en équipant avec une corde,puis tombent sur du colmatage. Le premier groupe sort vers 16H00 sous l'orage après avoir repéré d'autres passages en plafond et les autres arrivent à la voiture à 17H20. Michel nous quitte à son tour.
Retour chez Jean, nous avons le temps de préparer le gratin de raviols aux courgettes, recette de Christian très goûteuse.
Lundi 23 : Trou de "Douch". Nous avons RDV au départ du trou à 10H30 avec Lionel qui nous ouvre la porte. Nous faisons 2 groupes car nous sommes 7 personnes. L'objectif est d'aller ouvrir un passage dans le fond de la grande salle avant le siphon terminal de sable, puis tenter d'ouvrir le siphon de sable pour revoir les passages en direction de la Rivière Morte et enfin remonter vers les plafonds pour repérer les galeries qui partent vers le trou du "chantier"visité la veille. Jean, Mathias, Pascal et Agnès remontent les 40m de verticale sur corde pour atteindre une galerie intermédiaire dans les plafonds ... et rencontrent une famille de loirs lovés dans un sac posé au sol. Affolés, 5 d'entre eux montent sur une corde qui donne accès à une galerie supérieure. Ils nous regardent avec leurs gros yeux globuleux, ils ont un pelage gris avec une jolie queue en panache et grassouillets comme ils sont, ils doivent trouver de la nourriture dehors avant l'hibernation.
L'équipement n'est pas ancien, moins de 10 ans, mais certains amarrages un peu rouillés ne nous inspirent pas grande confiance. Nous reviendrons en posant de nouveaux amarrages car le secteur est à fouiller.
Nous sortons vers 17H30 après avoir visité une galerie où se trouvent des aragonites jaunes. Nous rattrapons le groupe aux voitures.
C'est au tour de Pascal et Agnès de repartir vers Toulouse laissant nos 4 copains finir le camp.

mardi 17 septembre 2024

Rassemblement Caussenard dans le Gard (WE des 13 et 14 sept) à Arre

Nous retrouvons sur place plein de copains et c'est l'occasion d'échanger pour des sorties hors du 31.


 Samedi 13 sept : traversée grotte de Calles- Event de Bez

Participants : Didier, Michel, Agnès,Pascal, Lilian, Kevin, Franck et Marie.











Nous sommes 7 personnes et nous nous inscrivons au planning pour un départ vers 9H30. 
A 9H45 nous partons vers Calles à pied ... mais du mauvais côté du village !
Retour du bon côté au bout de 10 minutes, sur la voie verte, pour un vrai départ à 10H00. 
Après un tunnel de près de 500 m de long, le chemin débute tranquillement sur la gauche, puis devient de plus en plus raide. 
Arrivés à 10H40 au bord du trou2 personnes sont en train de descendre. Nous avons une très jolie vue et un superbe temps. 
Nous rentrons vers 11H00. Après une première salle et un P13 (puits du balcon), l'ambiance devient titanesque. Les plafonds sont très hauts et les strates étagées en anneaux  autour de nous remontent jusqu'au dôme du plafond de la première salle. 
Nous montons une escalade équipées puis redescendons pour atteindre la salle du Phare, même configuration mais encore plus grande. 
Malheureusement 22 personnes sont en attente pour franchir le P26 du Mikado, trop instable pour le descendre en double. C'est long, certains font demi-tour. Nous gardons le moral et patientons.
C'est vrai que le puits n'est pas vraiment rassurant. De grosses chaînes retiennent un énorme bloc (bien calé) et de la mousse chimique bloque d'éventuels cailloux en tête de puits... Tout peut se purger d'un moment à l'autre. Surtout NE RIEN TOUCHER.
La suite est un plan incliné de 20 m qui marqueà sa base, le carrefour entre la galerie "Transcaussenarde" qui développe sur 1 km et la jonction vers le fond. 
Nous partons visiter la galerie ... les volumes sont énormes. Une première montée raide nous porte jusqu'au plafond (près de 40 m de remontée), puis après un passage dans une trémie et une remontée vers un affluent, une corde de 5 m sur le côté nous dirige dans une galerie fossile qui monte et qui descend sans cesse au milieu des nombreux blocs (tombés du plafond) et dans de très gros volumes. Au passage quelques aragonites couvrent certaines parois de petits cristaux blancs. Après une salle et une une belle remontée vers les plafonds: arrêt sur un laminoir qui s'arrête net au bout d'une dizaine de mètres.
Retour pour la traversée. 2 petits puits à descendre et nous voila à l'entrée du méandre où s'ouvre le P80. Hélas, nous ne sommes pas seuls. 15 personnes devant nous, refroidies, attendent leur tour.











Un fort courant d'air circule dans ce méandre. En fait, il ne faudra descendre que 60 m dans le puits dont la corde équipée plein pot est fractionnée à -40 et il faut atteindre le fractio par un pendule de 5 M. 
Certaines personnes se coincent au passage et c'est l'attente ... patience ... patience. Enfin c'est la libération et après une magnifique descente au centre de ce gros tube et dans cette verticale bien éclairée grâce à nos lampes électriques, nous arrivons dans Bez (la partie basse du réseau) vers 18H00. Il nous faudra une heure de plus pour passer toutes les mains courantes car Bez est un très long méandre actif, entrecoupé de 2 siphons dont un a été désamorcé via une pompe pour l'occasion. Ce méandre se parcourt en opposition. Au début les passages sont très aériens, puis après avoir descendu un P25, nous nous retrouvons plus près de l'eau. Certains passages équipés de barreaux pour les mains obligent une progression en dévers sur les bras. Heureusement, il y a plein d'aspérités et de petites banquettes pour les pieds et les cordes permettent d'oser des grands écarts que nous n'aurions peut être pas osés en libre. La galerie de sortie est un trop plein de la rivière, il nous faut remonter quelques dizaines de mètres équipées, pour l'atteindre. Nous sortons vers 19H00 et arrivons à Arre vers 19H30 pour l'apéro. 
Le repas commencera à être servi vers 20H30 ... mais durera jusqu'après 23H00.. Nous étions très nombreux et bien que le repas était très bon... c'était trop long. 
La soirée commencera vers minuit, l'orchestre excellent (comme celui de la veille d'ailleurs) s'arrêtera à 2H00. 
C'est l'heure où l'ambiance s'est calmée et à part quelques fêtards, et les ronflements, on s'est endormi .... chacun dans son nid.


dimanche 1 septembre 2024

Séjour camps Corse canyons

 29 juillet et le 2 Août. 
10 personnes ont participé à ce super séjour
Participants : Laurent et Céline , Ludo et Aurélie, Sacha et Alex ( du club) , Jeff et Martine, John, Lorenzo.











Nous sommes arrivés de façon échelonnée, entre le  29 juillet et le 2 août.

Premier canyon réalisé dans la zone d’Ajaccio, Leccia Rosa, le lundi 1er août qui se trouve juste à côté de la Richuissa (que l'on prévoyait de faire le lendemain tous ensemble mais qu'on laissera tomber vu les distances)
On se retrouve sur place, à l'arrivée du ferry pour une part et après 2h de route tortueuse pour le groupe venant de Solenzara.
Après une marche bien paumatoire et moultes griffures dans le maquis Corse, nous profitons d'un beau canyon, enchaînant vasques rappels et quelques sauts dans des eaux turquoises.
 On enchainera ensuite pendant la semaine divers canyons entre Bavella et Solenzara : Ruisseau de Polischellu, Purcaraccia (magnifique mais temps couvert dans les vasques) Vacca pour certains.
Ruisseau de Gaglioni pour certains le dernier jour.