Samedi 26 fév - Participants : Nico, Franck, kevin, Pascal et Agnes + Violette ,Thomas et Bruno pour la topo.
Sur
la marche d'approche (descendante), une partie du groupe se trompe de
cheminement et galère à travers le lapiaz recouvert de ronces, de tous,
de tronc, de mousses à l'image de cette forêt serrée, humide et
impénétrable de ce massif. La cavité est toujours de très belles
dimensions, ainsi que le méandre qui débute après la grande salle à -25.
L'objectif aujourd'hui est de finir l'équipement du P15 stoppé lors de
la dernière sortie faute de corde, et de poursuivre l'équipement vers le
fond inconnu . Passer une certaine zone, il n'y a plus de traces et on
débouche après une nouvelle verticale de 12 m dans un petit ruisseau
d'où commence sans discuter la "première". Nous soupçonnons de n'être
jamais loin de la surface, vu le nombre de toiles d'araignées, de
moustiques et de petits escargots... crottes de rongeur et griffades.
Dans une des vasques, traîne même un petit poisson vu par Franck.
L'extrême aval de ce ruisseau est tapissé de mondmilch. Sur le côté, un
passage bouché par ce que nous appellerons "des coquilles d'œufs de
dinosaures", est ouvert rapidement, mais nous buttons après une
désescalade de 5 m sur une voûte mouillante bien colmatée par du dépôt
de boue grise et collante.
Retour au-dessus de cet aval, un passage est trouvé entre des blocs et comme il y a de l'air, on va s'attaquer à l'ouvrir.
A
chaque séance, il nous faudra nous réfugier au fond de la rivière afin
de ne pas trop prendre de fumées qui n'ont pas l'air de pas trouver
d'échappatoire... hum, pas engageant.
Le pari de
trouver quelque chose derrière est lancé.. et en effet, après 2h00
d'effort, ça passe. Un court laminoir nous amène dans un méandre, puis
une petite salle de belles dimensions, il y a des nonosses également et
des araignées vivantes. L'eau s'écoule dans une zone impénétrable. De
là, nous remontons un affluent pour trouver des racines, et vu la
température, la surface n'est pas loin ... mais voilà pas d'issue.
En
sortant, le trou souffle très fort de l'air plus chaud que l'extérieur.
Il est 20h et la température a chuté pour atteindre 2 degrés seulement.
Grâce à la topo qui n'est pas finalisée, on peut comprendre que ce trou
semble suivre le pendage de la forêt qui est plutôt raide et que nous
sommes près de la cote -60. Nous nous fixons d'autres objectifs pour une
prochaine fois, avec entre autres, une topo à finir menée par le club
de l'Epia avant de décider de le déséquiper.
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