Samedi 12 Mars : explo rivière morte (34) - Participants : Jean - Pascal - Mathias ( club locaux) Agnès, Pascal, Michel, Jeff et Martine (Toulouse)
Nous
arrivons au gîte où nous accueille Jean. Il commence à pleuvoir mais
Jean est confiant. Pourtant un épisode cévenole est prévu ce WE et la
pluie dès cette nuit. Jean reste confiant pour la traversée prévue à St
Pons dimanche.
Samedi matin, sous une pluie battante, nous
partons à pied depuis le gîte jusqu'à l'entrée du trou car il ne sera
pas possible de traverser par le cheminement classique, la rivière de la
Salesse est énorme.
Le Jaur est sorti de son lit depuis cette
nuit. L'objectif étant de finir le shunt au fond de l'aval, je commence
à rappeler qu'il faudrait appliquer le principe de précaution et de
trouver d'autres objectifs. Nous pensons néanmoins aller voir la rivière
et estimer le niveau de l'eau. Premier passage clé, le boyau de
jonction entre le châtaignier et la rivière morte.
Il peut y
avoir un peu d'eau et nous risquons d'être mouillé pour la journée en
rampant dedans. Cependant, nous constatons (et heureusement) un petit
ruisseau qui coule dans le boyau. Il y a 3 cm d'eau. Pascal et Jean
décident de dévier l'eau dans un "puits". Nous allons changer d'objectif
et revenir au retour pour voir si le passage s'est asséché.
Nous
montons dans les étages supérieurs afin d'ouvrir un trou souffleur.
Nous sommes déjà bien trempés car toutes les paroies
ruissellent. Pendant nos séances, les niveaux montent. Bien que nous ne
soyons pas en danger, nous sommes de plus en plus trempés. Après
plusieurs séances, les passages restent étroits. En revenant, nous
jetons un regard dans notre fameux boyau de jonction qui pour
information est long d'une trentaine de mètres et débouche sur une
cheminée qui donne dans une tres grande galerie.
Le petit
ruisseau à gonfler, et le passage est complètement noyé. De mémoire, il
y a d'autres alimentations possibles à la sortie de la cheminée
(coulées stalagmitiques) qui devraient contribuer au remplissage. Allez
zou, on rentre.
Il pleut sous terre de partout, un petit lac
s'est formé dans la première salle en bas de l'entrée. La remontée vers
la surface se fait dans sur de la terre gorgée d'eau entre de la roche
ruisselante. Il est 18h00 quand on sort : je vais annuler la sortie du
dimanche.
Dimanche 13: Alice, Andrei, Natacha, Didier et Lyly
sont arrivées le soir (nous n'avons pas pu annuler), puis Eric et Louis
que j'avais oublié se pointent tout frais dimanche matin.
Ce
sont tous des copains de clubs.... mais il va falloir nous occuper?? Une
première tentative est de monter sur la plateau pour visiter les étages
supérieurs d'Artenac. Hélas, la pluie ne fait que redoubler, la piste
d'accès n'est plus qu'un ruisseau qui dévale sur les gros galets et
entre les ornières. En montant à pied, nous serions gorgés d'eau avant
de rentrer dans le trou.
Donc demi tour. Nous rentrons dans la
cavité au niveau du stade à "Pont de Ratz" afin de vérifier la montée
des eaux. 30 mètres de galerie (il pleut dedans aussi) plus tard, nous
trouvons la rivière qui n'est plus qu'un long bief profond et calme.
Mathias, équipé d'une néoprène, nous fait le spectacle, depuis une vire
au-dessus de l'eau, nous le voyons partir vers l'amont à la nage... 10
mn après le revoilà porté par le courant. Retour au gîte, on se change
et nous rentrons sur Toulouse.
Et ... Pour avoir une idée de ce que vous avez raté .... voici un lien qui provient d'internet sur la traversée .....
http://p.prince.free.fr/pages/
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